I'm Not Crazy

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[ chapitre réécrit. ]

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  La jeune brune enfila son uniforme en se regardant dans le miroir. Elle n'avait pas eu l'occasion de reparler avec sa tante depuis la veille en raison de l'arrivée fracassante de ses deux cousins dans le salon et bien sur ils n'avaient plus voulu la lâcher, l'ennuyer étant devenu leur activité préférée. Et le fait qu'ils lui aient proposé de jouer à la playstation avait  également fait peser la balance en leur faveur. Ils étaient très proches et en un mois et demi avaient construits des liens forts, presque fraternels, et cela, Ambre en était très fière. Elle avait toujours été timide et plutôt difficile de caractère, donc difficile à approcher, d'autant plus à l'époque où elle se croyait folle.

Vous devez encore vous poser des questions, vu que seules quelques unes ont obtenues des réponses, mais patience, ça viendra.

  La brune descendit en courant et faisant du bruit sur son passage pour réveiller tout le monde. Elle ne voulait surtout pas arriver en retard sachant qu'elle s'était faite remarquer la veille lors de son premier jour. Elle avait hâte de découvrir plus en détail son nouveau lycée et avait très envie de commencer ses cours de littérature anglaise et de photographie. Etant une lectrice acharnée, chaque nouvelle découverte l'enthousiasmait. Elle mit rapidement la table et se sortit des céréales, bien décidée à se préparer, quitte à partir sans ses cousins. Elle fit attention de ne pas tacher son uniforme neuf, qu'elle trouvait juste sublime - maintenant que la jupe était à la bonne taille. C'est ce qu'il y avait de bien dans le fait de venir de France, elle adorait les uniforme, étant quelque chose de nouveau. La jeune fille sortit son appareil photo de son sac et captura cet instant dans le focus du petit boitier qu'elle affectionnait tant. Elle en avait plusieurs et son préféré restait de loin le Polaroïd, mais il était plus difficile à manier et chaque photo était chère, elle le gardait donc pour les plus belles occasions. Elle utilisait donc en général son ami de toujours, qu'elle emmenait partout avec elle, son Nikon. Il était très précieux à ses yeux, étant un des seuls cadeaux qu'elle ait reçu de sa grand-mère avant que cette dernière ne meurt  quelques années auparavant. Elle regardait le monde qui l'entourait par l'oeil du petit appareil et vit arriver ses cousins par l'escalier.

   — Vous en avez mis du temps, je m'en moque, si vous n'êtes pas prêt je pars sans vous!

Elle leur tira la langue et les laissa déjeuner, remontant se préparer, mais avant cela, elle les prit chacun discrètement en photo alors que Zac se frottait les yeux et que Sylvain bayait de manière peu élégante. Après sa conversation d'hier elle se sentait de très bonne humeur et remontée à bloc, ça lui avait fait beaucoup de bien de se confier à sa tante. En parlant du loup, elle la croisa dans les escalier et cette dernière lui embrassa le front de manière affective. Ambre acheva sa route jusqu'à sa chambre et prépara son sac en vérifiant de ne rien oublier. Tout devait être parfait ! Elle regarda les oiseaux à sa petite fenêtre sous les toits et, bien sur, les prit en photo. Qui sait, ça pourrait me servir un jour, pensa l'adolescente. Elle lorgna sur son ordinateur qui lui faisait de l'oeil et ne résista pas à la tentation d'aller consulter Instagram, car même si elle ne pouvait poster de photo depuis son Mac, elle pouvait les consulter et ça lui suffisait pour émerveiller sa journée. Elle jeta un regard sur sa montre et décréta qu'il était l'heure pour elle de partir. Aujourd'hui commençaient les vrai cours et, bien que cela puisse paraitre bizarre, elle avait hâte de les reprendre.

  Elle fonça dans les escalier, son sac se cognant contre les murs et frappa à la porte de ses deux cousins pour les informer de son départ et connaitre leur progression pour savoir si elle devait oui ou non les attendre. Sylvain était prêt mais Zac était à la traine. Tant pis pour lui ! Ambre, accompagnée d'un seul des deux jumeaux, quitta la maison en rigolant des cris lancés par le membre manquant de leur trio tandis qu'il les suppliait de l'attendre. Mais les deux acolytes s'en allèrent en riant comme des bossus.