Harry potter

[CHAPITRE 12 : TRISTESSE...]

  Après plusieurs mois de cours, partagée encore l'assistance du Professeur Lupin, le trio et Draco, en plus d'un des jumeaux Weasley, je ne sais plus où donner de la tête. Je m'inquiète en ce moment plus de Monsieur Lupin qu'autre chose : Il manque les cours, ou se fait remplacer par Rogue, et à chaque question que je pose pour prendre de ses nouvelles, on m'envoie dans les roses. Que lui arrive t-il à la fin ? Je ne suis que son assistante, certes, mais justement, c'est avec se statue que je joue. De plus, je comprend que Draco ne m'adresse plus la parole. Depuis l'incident, c'est comme si toute forme d'amitié avait cessé entre nous... Les vacances de Noël sont là, et je suis bloquée ici, à Poudlard. Je suis dans le dortoir des filles, à attendre l'inconnu... J'attrape mon manteau, et décide de sortir. Je descend jusqu'en bas, et je vais dehors, dans la neige et le froid. Je vais dans le parc, et regarde les arbres, couverts de mousses blanches, je trouve refuge dans un coin au milieu, et je ferme les yeux, laisse couler des larmes, soupire et soudain, je sens quelque chose s'approcher, près, très près, trop près, tellement que j'en tombe. Je ré-ouvre les yeux, et je vois Draco justement, qui me tend la main pour que je me relève. Je la saisis, sans le regarder, ni même parler. J'essuie mes yeux, détourne la tête, et commence à partir. Pourquoi m'as-tu suivis ? Je ne te comprend pas Draco...
"- Cassandra ! m'appelle ce dernier. Attends !"
Je me mets à courir vers Poudlard, les yeux remplies de larmes qui se mettent à perler sur mes joues rosies par le froid. Je rentre à l'intérieur, suivis de peu par le blondinet, je monte les marches 4 par 4 et m'arrête qu'une fois au 3eme étage. Je suis idiote... En reprenant mon souffle, je pleure de plus belle, et monte à la salle commune. Dans cet état, je ne peux rien faire d'autre qu'aller s'affaler sur le canapé, près du feu, et de sangloter sur mon pauvre sort. Il voulait me parler... Et comme une idiote, je me suis enfuies... Pauvre de moi... TU ME MANQUES, avais-je envie de hurler... Mais mes larmes ne veulent pas s'arrêter de couler, et moi je ne peux pas m'empêcher de les sécher... J'entends le portrait bouger, et soudain, deux personnes entrent dans mon champ de vision. Je ne peux pas regarder ces élèves, je ne veux pas que l'on me demande, je ne peux pas... Chacune, que je ne regarde toujours pas, vienne s'assoir à côté de moi. Au bout de quelques secondes, j'essuie une larme qui venait de couler.
"- Cassandra... soupire la personne à droite... Qu'est-ce qu'il t'arrive ?"
Je reconnais cette voix, c'est Harry !
"- Je t'ai vu grimper les escaliers à toute allure... Et Malefoy avec...
- Je ne veux pas qu'il vienne ici... soupirai-je en essuyant les suivantes.
- Et qu'est-ce qu'il s'est passé ? me demanda la seconde personne.
- Je... Il ne me parle plus depuis des mois... Et là... il... il"
Je n'arrive pas à me contenir. J'explose, je n'en peux plus, je ne veux plus supporter ça, j'en ai marre, je veux oublier, je veux oublier ! Je ne veux plus ! Les larmes coulent, je serre les poings, et plonge soudain ma tête dans mes mains pour laisser à mes larmes leur libre-arbitre. La personne, jusque là silencieuse, m'attrapa par les épaules et y posa sa tête, ainsi que Harry. Je séchai mes larmes au bout de 5 minutes, quand j'eus compris que les deux personnes étaient encore là, sur les épaules, à tenter de me calmer. J'enlevai alors ma tête de mes mains, et regardai la seconde personne toujours autant silencieuse : C'était Ron. Il avait été totalement dépassé par les évènements, et, ne sachant pas comment s'y prendre, avait décidé d'être là, mais ne rien demander ou rajouter. Je les regardais, tout les deux, et ma peine en fut quelque peu diminuer. Ils étaient là, et c'était déjà beaucoup.
"- Merci. murmurai-je
- De rien, entendais-je dans un soupire"
Je regardai la personne qui avait dis ça, et un sourire s'afficha sur mes lèvres. Il me le rendit, et me proposa de sortir de nouveau, mais cette fois, avec eux. J'acceptai la proposition, même si je n'avais aucune envie de voir Draco pour l'instant. Il me fait tellement de mal... Il finira par avoir ma peau si ça continue. Nous ressortons de la salle commune, et descendons les escaliers, doucement. Je donne le bras à Ronald, c'est une grande première, il me semble. Il sourit, et rougit à chaque fois qui regarde nos bras entre-croisés. En bas des escaliers, Draco attendait, adossé au mur. Lorsque je descendis au bras de Ron, je le vis changer de couleur et partir en courant...