Haleb Multiple One-Shot [ TERMINÉ ]

~ Hello From A Island ~

~ Hello From A Island ~

PDV d'Hanna

Si un jour, vous deviez vous réveillez au milieu de nul part sur une île déserte, quelle serait votre réaction? Le jour d'avant, vous étiez avec vos amies sur un bateau, vous étiez en train de faire la fête. Puis, du jour au lendemain, autour de vous il n'y aurait que de l'eau, aucune civilisation. Seriez-vous en panique? Des arbres avec des noix de coco, ou même avec des bananes. L'eau qui est aussi claire que les rayons d'un cristal. Allongé sur le sable chaud, les vêtements trempés, et ne se rappelant de rien.

Comment je suis arrivée ici? Où sont mes amies? Que vais-je devenir? Comment je vais pouvoir partir d'ici? Quelqu'un sait que je suis là? Je suis vraiment toute seule? Tellement de questions qui restent sans réponses. Je n'arrive même pas à me laver tellement que je n'ai plus de force dans mes jambes, ni même dans mes bras. Je n'ai même pas la force de réfléchir, j'ai l'impression d'être comme... Une inconnue, qui recherche sa propre identité. Et pourtant, j'ai un sentiment de liberté qui m'envahit l'esprit. Être libre comme un aigle qui survole les plages de Tahiti, je pourrais me croire en vacances tellement que ça parait réel... Mais attendez, c'est réel!

Je suis bien perdue sur une île déserte seule au monde, et je n'ai rien pour me protéger. Si il y a des singes qui viennent m'attaquer, comment je fais? Je n'ai même pas à manger ni à boire. Sérieusement, je vais devoir monter aux arbres pour avoir des bananes et des noix de coco? Ce n'est pas du tout mon domaine. Je n'arrêtais pas de fermer et ouvrir mes yeux pour les habituer au soleil qui me tapait sur la tête. Je suis actuellement allongée sur le dos, mes cheveux sont maintenant sales à cause du sable.

Je me suis décidée enfin de me mettre en position assise pour m'habituer au nouvel environnement qui m'entoure. Oui, je suis bien sur une île tropicale. Mon pantacourt est à moitié déchiré, mais pas suffisament pour que je ne puisse plus le porter. Mon haut mouillé me colle à la peau mais tant pis, je décide enfin à me mettre sur mes deux pieds pour être debout et admirer le paysage. On pourrait croire que c'est une carte postale tellement cette endroit semble irréel.

Je décide donc de m'aventurer dans l'île pour peut-être en apprendre plus sur l'endroit où je suis. Le paysage est totalement vert, les feuilles, les gouttes d'eau, les cannes à sucres qui m'entoure. Je pourrais me croire dans un de ces films où le héros est un naufragé qui cherche un moyen de repartir chez lui sans pour autant se faire tuer par des jaguars ou je ne sais quoi. Souvent, il arrive à rentrer chez lui mais parfois on retrouve plusieurs années plus tard son squelette en décomposition.

Stop, Hanna! Tu te fais beaucoup trop de films là, tu n'es pas dans un film. Tu es vraiment coincée sur une île déserte . J'ai tellement peur mais... Je ne pourrais vraiment pas expliquer ce sentiment de libération. Ma famille qui est assez traditionnelle, me tape assez sur les nerfs. Beaucoup de personnes disent que je suis une fille à papa alors que pas du tout. Je me sens juste prisonnière de mon propre sort depuis que je suis toute petite.

Je n'arrêtais pas d'avancer, j'ai l'impression que ça durait pendant des heures et des heures. J'étais plongée dans mes pensées quand un moment donné, quelque chose m'alerta. Les feuilles étaient secouées par le vent qui était léger. Mais derrière moi, je pouvais sentir des mouvements se rapprocher, je me décidais donc d'avancer plus vite de peur que cela me rattrape. Ma conscience me disait de courir mais je ne voulais pas fuir, si cela se trouve c'est juste mon imagination qui prend le dessus sur moi.

J'étais arrivée au bout de l'île qui était assez grande, je me retrouvais donc encore une fois sur la plage. En face de moi, une vue magnifique. Puis, les mouvements se rapprochait de plus en plus, je le sentais. Mon coeur battait la chamade, j'étais prête à bondir sur la personne ou sur l'animal si il le fallait. Puis une voix se fit entendre, cela avait suffit à me faire crier et à me retourner précipitamment vers la voix.