Alive Or Just Breathing ?

I

Léo ! April ! Appelle notre père, ça fait une heure que je vous réveille pour aller en cours, bon sang ! Reveillez-vous. Ouvrez vos yeux et jetez donc un coup d'oeil dehors.

- Oh seigneur, il fait frais -m'écrié-je.

Cela fait des mois qu'il fait chaud à en mourir, et le fait qu'il fasse frais est remonteur de moral.

J'envoie un message à Léo.

- " Pas brutal du tout le réveil, hein ?"

C'est en hurlant que notre père a pris l'habitude de nous réveiller le matin, il faut dire que lui même se lève pas très tôt, il évacue son stress sur nous. Un bruit se fait entendre dehors, c'est celui de la voiture. Il part enfin travailler. Je vais à la fenêtre et crie :

- " Bonne journée, papa ! "

Il klaxonne en guise de réponse et démarre. Je reçois une réponse de Léo entre temps.

-" Ouais, pas mal."

Nous avons l'habitude de nous envoyer des messages car nous avons une chambre à chacun et comme on est des féneants qui se respectent, le portable est notre meilleur ami.

Celui-ci vibre et je vois qu'il me défie.

-" Hey, April, je suis certain d'être dehors avant toi."

C'est pas juste, je suis toujours plus lente que lui, surtout quand arrive le temps de m'habiller. Je cours à la salle de bain, puis me dirige vers mon dressing. J'opte pour une jolie robe d'été rose gold, legère qui ne résiste pas au mouvement du vent, pas de talons aujourd'hui pensé-je. Je mets mes spartiates dorés assez longues pour m'arriver en dessous des genoux. Je détache mes cheveux châtains en défaisant mon chignon, mes cheveux m'arrivent à la poitrine. Je les brosse un peu et me munie de mon sac de cours et direction porte d'entrée.

Je pousse celle-ci et me précipite à l'extérieur. Il n'y a personne. Il a perdu son pari. Une main éffleure mon épaule.

- Tu étais tellement pressée d'arriver avant moi que tu n'as même pas remarqué ma présence - me lance-t-il.

- Argh...comment tu fais pour être si discret mais surtout pour être rapide.. ? Rétorqué-je.

- Je ne suis pas rapide, c'est toi qui es juste lente.

Allez monte lui dis-je. C'est moi qui conduis aujourd'hui. Après quelques échanges, rires, nous arrivons dans le parking de l'université. J'y gare la voiture et nous marchons..

A suivre.