|I want a moment To be real|La ville de Saint-Louis était magnifique, l'automne approchait et un vent frais s'engouffrait dans les rues, dégageant les feuilles mortes sur les pavés. Selyna regardait par la fenêtre de sa chambre quelques passant dans leur course folle. Ils s'activaient à prendre le métro, à lire leur journal à la terrasse d'un café. Elle promenait son regard sur la foule des gens pressés qu'elle enviait depuis sa tour d'Ivoire. Elle aurait aimé être à leur place, seulement voilà elle était coincée dans ce pensionnat pour jeunes filles Sainte-Catherine, son oncle ayant fait des pieds et des mains pour qu'elle y entre après s'être faite renvoyer de sa dernière école dans le centre de la ville quelques années plus tôt.
Le pensionnat avait ses avantages et ses inconvénients, elle n'était pas obliger de voir son oncle chaque jour ce qui était un énorme plus selon elle, Selyna détestait cette homme et il le lui rendait bien. Ils ne s'entendaient sur aucun point de la vie de l'adolescente qui entendait vivre à sa manière, c'est-à-dire loin des gens, ce qui amène au gros défaut du pensionnat : elle était sans cesse entourer de filles de son âge.
Selyna n'était pas la fille la plus sociable du monde, du haut de ses seize ans, elle était souvent dans son coin, et ne sortait pratiquement jamais, les filles se demandaient sans cesse d'où venait son tain basané alors qu'elle ne prenait jamais la lumière du soleil. Selyna avait des yeux sombres où brillait constamment une lueur d'ingéniosité. Elle ressemblait à toutes les filles du pensionnat, mais il se trouve qu'elle avait une particularité. Il se produisait toujours des choses étranges lorsqu'elle était dans les parages. Plusieurs fois elle avait été témoin de choses que personne ne voyait, elle hurlait à la mort la nuit, s'attirant les foudres de ses camarades de chambrées. Et puis Selyna entendait des voix la nuit, des gens qui criaient dans sa tête.
Ce matin de novembre était plutôt frais et elle enfila le blaser vert du pensionnat par-dessus sa chemise blanche avant de descendre au réfectoire qui était une grande pièce rectangulaire et sombre. De grandes tables placées en colonne occupaient l'espace. Selyna se faufila jusqu'à la queue, juste derrière Malia Davenport qui était une blonde filasse et à qui il manquait certainement un cerveau. Il ni avait pas plus clichés que Malia Davenport. Elle avait toujours un sourire de Miss collé sur le visage comme si on lui avait injecté du botox à la naissance. Mais elle n'était pas méchante et elle ne traitait pas Selyna comme une pestiféré, et la jeune lui en était reconnaissante. Elle sourit sans foi à Malia, sans pour autant ressentir quoi que se soit, les sentiments n'était pas vraiment le point fort de l'adolescente qui pourtant était très douée dans tous les exercices des relations humaines.
Une fois qu'elle se fut servi elle gagna sa table favorite, dans l'ombre au fond de la pièce, la table que les autres filles fuyaient, peut-être parce qu'elle avait la réputation d'être hantée ?Ce jour-là une sortie était prévue et malgré toutes les supplications de Selyna elle n'avait pas le choix, elle devait se rendre au musée de la ville d'histoire naturelle de la ville pour une exposition sur la Rome Antique.
Elle gagna la cour de l'école avec sa classe, Mr Richmond, le professeur d'histoire au yeux rieurs, distribuait des prospectus à ses élèves, il s'arrêta face à Selyna .- Content de vous voir parmi nous Mlle Black ! Tu vas voir ça va te plaire. S'exclama-t-il sur un ton joyeux.
Selyna le dévisagea. Mr Richmond était un homme d'une quarantaine d'années, bedonnant avec un crâne dégarni sur le dessus il plaçait étonnement beaucoup d'espoir dans l'adolescente qui repoussait toujours la gentillesse dont il faisait preuve à son égard. Le professeur avait le don de la mettre mal à l'aile.
Le musée était un endroit que Selyna détestait, il lui rappelait trop sa mère qui l'y conduisait souvent lorsqu'elle était enfant. juste avant sa mort, Reyna avait emmené sa fille à une exposition sur l'Antiquité et Selyna avait été fasciné par ce qu'elle y avait appris. Elle avait posé énormément de questions concernant les douze olympiens, faisant rire sa mère aux éclats sous les yeux furibond des visiteurs du musée. Reyna était une artiste, et Selyna lui aurait ressembler si elle ne l'avait pas perdu si tôt. L'adolescente n'écoutait pas Mr Richmond qui parlait de l'affiche de l'exposition de Saint-Louis, elle était captivée par la salle d'à côté où une reproduction d'une statue de Zeus se trouvait surplombant tout autour d'elle et, elle fut la première étonnée elle comprenait ce qui y était écris.
- Hey Black, tu viens où t'attends qu'il se mette à bouger ? Lança une fille de sa classe à la carrure de rugbymen.
Selyna secoua la tête et gratifia sa camarade d'un regard noir avant de la suivre vers la suite de l'exposition. La visite se termina dans le calme, les filles s'ennuyant comme des rats morts face à la passion un peu trop vive de leur professeur d'histoire. La classe ressortit du musée, des petits groupes s'étaient formés et seule Selyna restait à l'arrière, ses écouteurs sur les oreilles. Soudain, elle eu un fort mal de crâne, comme s'il allait explosé avec une sensation désagréable dans tout le corps, comme si son sang se gellifiait à l'intérieur de ses veines. La brûlure de la glace lui donnait envie de hurler si fort que la douleur serrait expulser. Et alors elle cria. De toutes ses forces. Le son était si strident, il n'avait rien d'humain, prises de panique, les filles observèrent Selyna sans bouger, paralysées. Lorsqu'elle eut fini, elle se sentit exténuée et elle tomba genoux au sol. Un crissement sourd de pneus lui fit relever la tête. Une voiture venait de rentrer dans un passant un peu trop pressé et s'était arrêtée.
- C'est toi qui as fait ça ! Hurla Cathy Ramirez, ses yeux turquoises braqués sur Selyna avec horreur.
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TO HELL AND BACK | olympeus saga tome 1
FantasySelyna Black a toujours vécu dans le noir. Après le suicide de sa mère elle est élevée dans un pensionnat pour jeunes filles à la demande de son oncle. Lorsqu'elle apprend qu'elle n'est pas totalement humaine, les choses s'éclairent enfin. |You'll b...