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Il était une fois durant l'été 1940, un jeune homme du nom de Jean. Il avait 16 ans et était en ville avec son père pour les affaires. Un jour qu'il rentrait chez lui, il vit non-loin d'une école, une petite fille, portant l'étoile de David, se faire bousculer par des garçons. Ils criaient:

"Sale juive! C'est à cause de toi qu'on est en guere!"

Il n'y fit pas attention et continua sa route. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait ce genre d'attaques ici. Après tout nous etions en plein centre de la capitale. Le regne de monsieur Adolph Hitler était à son apogée. Plus le temps passait, plus les jeunes français étaient amenés en Allemagne pour travailler. Les mois passaient et il voyait toujours cette fille sans défense, se faire martyriser à cause de sa religion. Les gendarmes voyaient mais se taisaient. Un matin de décembre, il passa devant cette école et ce qu'il y vit ne le surpris pourtant pas beaucoup.
De gros camions étaient devant un immeuble. Tout était entouré de policiers allemands. Diverses personnes entraient dans le véhicule, l'air triste. Sans aucune emotion sur son visage après cette vision horrible, il rentradans l'école après avoir salué les militaires supervisant l'opération. En pénétrant dans la classe, il détailla minutieusement chaque élèves ainsi que leur professeur. Il reconnu la fille qui, à ce moment là, ne portait plus l'étoile. Il lui demanda gentiment de la suivre. Elle s'exécuta après avoir reçu l'autorisation de l'instituteur.

"Petit ange comment t'appelles-tu ?
- ... je m'appelle Hava.
- Excuse-moi mais je ne t'entendspas avec ce bruit.
- Je m'appelle Hava.
- Bien quel âge as-tu Hava?
- J'ai 13 ans.
- D'accord. Es-tu juive Hava?
- ... pourquoi vous me demandez cela monsieur?
- Parce que cal fait plusieurs mois que je t'observe sans rien dire et à chaque fois que je te voyait tu portais l'étoile exepté aujourd'hui.
- Oui je suis juive mais je vous en supplie ne le leur dites pas!
- Cela reviendrai à désobéir à la loi.
- Mais je vais mourir. Je sais ce qu'ils font là-bas.
- Desolé pour toi mais je suis obligé..."

Il la tenait par les épaules. Ils étaient juste devant les autorités qui les observait intriguées. Il la regardait dans les yeux. Dans les siens à elle, elle l'implorait silencieusement. Puis il la poussa vers les policiers en disant simplement:

"C'en est une, elle me l'a dit."

Les policiers essayèrent alors de la maîtriser. Elle se debattait, criait. Elle le regardait, les larmes roulant à flot sur ses joues. Lui observait la scène muni d'un sourire narquois. Elle finit par baisser les bras et se laissa condjire au camoin pour rejoindre sa famille. Les véhicules partirent vers ces camps où rares étaient les personnes qui en revenaient.

La Vengeance Est Un Plat Qui Se Mange Froid Où les histoires vivent. Découvrez maintenant