J'arrive dans mon collège vers 8h comme d'habitude. Je n'ai pas dormi beaucoup la nuit dernière et c'est trainant les pieds que je passe par la porte de mon collège qui m'est si familière! J'étais déjà à l'école primaire ici, et je peux te dire qu'il sent est passé des choses dans cette école avec mes amies! D'ailleurs en parlant d'elle je ne les ai pas encore vu! Bizarre, d'habitude elles sont les premières à arriver..
Je me dirige vers les toilettes, suite à mon réveil quelque peu tardif je n'ai pas eu le temps de finir de me maquiller. Je me place devant la glace encore plein de buée, je sors un mouchoir de mon sac pour y voir plus clair et sors en même temps mon mascara. Flemmarde de nature, j'essuye qu'une petite partie du miroir et je brandis la brosse de mon mascara. Je l'applique du mieux que je peux étant donné mon état de fatigue intense. Soudain j'entends la voix de Marie au loin, Marie et moi nous connaissons depuis la naissance, nos mères respectives sont meilleures amies et par le fait, sa mère est ma marraine. Avec Marie, on s'est toujours super bien entendu, dès nos débuts à l'école maternelle, on était comme deux sœurs, impossible de nous décoller et cela encore maintenant, lié comme des siamoises, c'est une fille génial, elle me permet de me sortir de ma timidité, de profiter, de faire quelques conneries forcément, tout mes souvenirs sont avec elle.
Je range à toute vitesse mes affaires dans mon sac pour courir vers ma bande, pour ce qui est de Marie, je l'ai vu il a deux jours, mais pour les autres ça fait au moins un mois que l'on ne s'est pas vu. Je commence par sauter dans les bras de Marie, elle fait un peu la moue, elle doit être sûrement fatiguée comme moi puis j'embrasse mes autres amies, Léna est particulièrement de bonne humeur et m'enlace de ses bras charnues, Camille et Steph' sont toutes les deux dans leur pensée, c'est les rêveuses du groupe mais elles sont adorables puis vient le tour d'Éléonore qui me fait une simple bise, sans grande conviction.
La sonnerie hurle dans nos oreilles le début des cours et nous nous dirigeons toutes les six vers notre salle de cours, je ralentis de quelques mètres, le temps de finir de tchéquer mon téléphone, je relève ensuite la tête et je vois toutes mes amies, les vraies, toutes comme des soeurs et je me dis que je les aimes tellement, je suis si heureuse d'avoir croisée leur chemin.
La fin des cours sonnent et nous nous dirigeons rapidement vers la sortie de la salle. Au moment de passer la porte le prof m'interpelle, je fais marche arrière et me retrouve devant son bureau. Il passa quelques secondes à m'expliquer que cette année le programme de mathématiques sera plus compliqué et qu'il faut que je m'accroche dès le début. Oui parce que je ne te ferais pas de dessin mais je suis complètement nul en maths, une vrai bille, je suis plutôt une littéraire, je pense que c'est pour ça que ma prof de français m'adore tant!
Le prof coupe court à son discours voyant que je n'écoute pas le tiers de ses paroles et je repars donc vers la sortie, pensant que mes amies m'attendaient mais personne. Je pars alors, un peu déçu et les rejoins dans la cour pour attendre notre bus respectif.
Léna a dut voir que ça me traquaçait qu'elles ne m'ai pas attendu, elle s'exclama alors que Marie devait passer au casier pour récupérer un cahier, c'est pour ça qu'elles étaient parties, puis continua à me décrire les raisons du pourquoi mais Éléonore lui lança un regard noir et elle se tue.
Mon bus arriva et je partie donc après avoir embrasser mes amies. Ce regard noir d'Éléonore m'intriguait mais je décida que je lui demanderai des explications demain, elle n'avait peut être pas envie d'étendre le sujet aujourd'hui, d'autant plus qu'elle avait l'air un peu à cran.
J'arrivais chez moi et me mis devant la télé avec mes devoirs sur les genoux et la soirée s'écoula.
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Salut, moi, c'est Léa
RandomUne vie simple tel un fleuve qui semble tranquille. Ce silence est si suspect, le calme avant la tempête. On ne se doutait pas d'un tel ouragan avant d'être en plein dedans.