Je ne me plains pas. Je ne vais pas dire que j'ai eu la pire vie du monde. Mais avec tout ce que j'ai vécu je peux écrire un livre. Moi, Mathilde, je vais vous conter mon histoire.
La semaine se déroula sans aucun problème, mise à part les critiques incessantes des gens du lycée. J’ai tout laissé passer sans rien dire. Je veux rester forte et leur montrer que ce qu’ils me disent ne m’atteins pas. « Ça va bouboule ? » ; « Ouah je savais pas que c’était possible d’être aussi grosse » etc… Mais à part ces critiques je n’eus aucun problème. L'enfer a vraiment commencé la semaine suivante. La journée du lundi s’est déroulé normalement. C’est le mardi où Théo m'a fait complètement péter les plombs. Ce fut en cours d’anglais, que j’ai du m’abaisser pour ramasser mon stylo que j’avais fais tomber. Et c’est à ce moment là que ce petit con prit en photo un bourrelet que dépassait de mon tee-shirt. Je ne l’avais pas vu. Mais c’est à la recrée que je me suis rendue compte de ce qu’il avait fait. Il avait imprimer cette photo
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
en pleins d’exemplaires pour les afficher sur les casiers, dans les couloirs en bref partout dans le lycée. Je sais plus quoi faire. J’enlève une par une les affiches. *Il en a fait des centaines c’est pas possible !* J’abandonne. Je vais dans les toilettes, je prends la lame dans mon sac et commence a faire couler le sang. Je pleure. Je pleure toutes mes larmes. Lorsque soudain j'entends frappé à la porte. … :« Mathilde… Ouvre s’il te plait… » Moi : « Je n’ai envie de voir personne ok ?! » … : « Il va bien falloir que tu sortes de toute façon » Moi : « Quand tout le monde sera parti ! » … : « Aller ouvre c’est Zoé… je veux pas te faire de mal moi… » Je finis par ouvrir la porte et elle vit le sang. Zoé : « Mais qu’est ce que tu as fais ?! Vite je t’emmène à l’infirmerie ! » Moi : « Non non tu me laisses j’ai pas envie de sortir d’ici ! » Zoé : « Et bien fais ce que tu veux… je voulais juste qu’on soit copine… » Moi : « Désolé mais je vais que t’apporter des ennuies. Tout le mon de me critique je ne veux pas qu’ils te critiquent aussi. Donc vaut mieux que tu ne restes pas avec moi. » Zoé : « Pfff… Tu avais l’air gentille pourtant » Puis elle partit. Je mis du papier autour de mes bras puis redescendis les manches. J’ai tellement mal. Je sorti des toilettes il restait quelques personnes dans les couloirs, donc ceux-ci me voyant, se moquaient de moi en me lançant des insultes. Un jour je vais finir par exploser. Je sèche le reste de la journée. Je n’avais aucune envie de retourner en cours pour recevoir des critiques. J’envoie un message à Océane. Je reçus un réponse de suite. Moi : « Coucou… ça va ? » Elle : « Oui et toi ? Ça a pas l’air d’aller. Tu sais on ne se connaît pas depuis longtemps mais tu peux tout me dire je suis une personne de confiance ne t’inquiètes pas. » Moi : « Non… Ça va… » Elle : « Ne me mens pas. » Moi : « Tu veux vraiment que je te dise… ? » Elle : « Oui ! » Moi : « J’encaisse des insultes depuis le collège même si ce n’est depuis la primaire, parce qu’avant j’étais trop maigre et maintenant je suis complètement l’opposé. Je subis les coups de mes parents. Je dois faire toutes corvées à la maison. Je dois m’occuper de mes frères et sœurs quand mes parents sont ivres. J’encaisse des critiques également à cause de mon style vestimentaire particulier. Et en plus de ça… » Est-ce que je lui dis ? Non je ne l'a connais pas assez. Mais de toute façon elle ne pourra rien dire ni faire elle habite à plus de 700km d’ici. Bon et puis ca fait rien si je lui dis. Et puis ça va me soulager. Parce que cette chose je la garde depuis longtemps. »
