21 Jours Pour VIVRE!

"Il me reste..."

Cher journal , c'est moi Daisy Johnson, si il en vient que quelqu'un te lise , c'est que je ne suis peut-être plus là.
Mais si mon corps n'est plus là, mon âme vivra à travers mon histoire.

Voici comment elle a commencé.

Peut-être depuis le jour où je l' ai rencontré non , non ça n'a pas commencé là.
Ça a commencé un peu plus loin dans le passé.

Rien ne laissait prévoir un si funeste destin pour la petite fille de la famille Johns.

Oui , 10 ans avant.

Quand on pense que les malheurs cela n' arrive qu'aux autres.
Ça a l'air si loin mais tout aussi proche à la fois.
Pourtant je m' en souviens comme si c'était hier.

Comme si c'était hier que nous étions partis à la banque avec mon père.

Vendredi 13 Novembre 2003 , le soleil venait de se lever et le ciel de toute sa splendeur brillait , brillant de mille feux.

Cela à cette époque appelait à l' enthousiasme et à la gaieté du coeur.
La douce brise de ces mois de fin d'année vint me caresser délicatement et soigneusement la joue dans ma chambre la fenêtre à moitié fermé ou plutôt à moitié ouverte.

_Reveille toi ma petite gourmette. Le soleil vient de se lever pour les justes. Me dit ma mère.

Cette phrase je ne l'ai jamais véritablement comprise et sans doute peut-être ne la comprendrai je jamais.

_Oui maman je me lève dans cinq minutes. Lui avait je dit la voix toute plongée encore dans le sommeil.
_Ma puce , il est neuf heures du matin. Réveille toi. Me dit elle de sa voix qui était...

Le son de sa voix, je me souviens qu'elle était douce , calme et affective et surtout pleine de tendresse et de compréhension comme ma mère elle même.

_Ton père voudrait sortir avec toi. Me dit elle pour me faire sortir du lit.
_ C'est vrai ça??

_Aujourd'hui il a une petite course à faire et après il t'emmènera où tu voudras.

_Promis juré.
_Oui promis juré ma grosse marmotte.

Je m'étais levé en enfilant mes chaussons qui était resté près du lit.

Je suivis ma mère jusqu'au chemin de la douche tout en traînant les pieds comme à mon habitude.
Hmmm.

Après la douche si ma mémoire est bonne , je me dirigeais vers mon miroir où je séchais longuement mes cheveux , mes beaux et longs cheveux blonds tout en admirant mon joli petit visage rond et mes petites paumettes saillantes.

Après m' être brossé longuement les cheveux, j' étais descendu vers le salon.
Tout était si beau dans mes souvenirs.

Les magnifiques lustres argentés qui arborait notre salon de notre maison.

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Papa était là dans ce salon , en train de lire son journal matinal.

Quand il me vit il leva la tête et me fit signe de m' asseoir sur ses genoux.

_Ma princesse. Comment te porte tu. M' avait il demandé.
_Bien. Je pourrai aller mieux si tu m' emmenais jouer au parc.

_Ok je t' attendais sûrement. Mais avant je dois aller faire un dépôt à la banque.
_Je veux venir aussi. Lui ai je dit.

Mon père ne pouvant rien me refuser ,accepta.

Nous étions partis à la Banque Andra de Velasquez.
Il appartenait à un des amis de mon père qui l' a légué à son fils qui lui fera faire faillite quelques années après.

Mais on en est pas encore là.

Nous entrâmes par cette chaude matinée dans cette banque qui verra nos vies changer à jamais.

Il y avait deux grandes portes rectangulaire , vitrés et dont les contours étaient plaqués d' or.

C'était un beau et magnifique bâtiment.

Nous étions entré seulement quelques minutes lorsque eux aussi ils entrèrent.
"TOUS À TERRE" C'était les mots exacts des cambrioleurs qui se trouvaient là.
Nous sommes restés là, à terre comme des moins que rien pendant 15 min chacun implorant leur pardon.

Ils étaient , si je me souviens bien au nombre de quatre.

Deux grands bruns,qui tenaient chacun dans leur main une arme à feu.

Un blond qui était un peu plus petit que les autres.
Il portait une combinaison camouflage avec de hautes bottes.

Et le dernier, une cicatrice marquait le côté droit de son visage.
L

ui , était plus grand que les autres , des cheveux roux.

Il avait placé une bombe sur lui et disait , je cite : << Si l' un d' entre vous essaie de faire le malin avec moi où que quelqu'un appelle la police je fais exploser la bombe et on meurt tous. COMPRIS>>

C'était ce qu'il avait dit.
J'ai les larmes qui me coulent sur les joues à chaque mot que j'écris.

Il eut fallut d'une minute d' inattention pour que une seule seconde d' inattention pour que mon père dans un bel élan de courage se jette sur l'un d'entre eux.

Tout s'est passé si vite.
Après je ne me souviens de rien à part une violente explosion.

J'avais mal partout, mon corps était en feu.

Je m'étais réveillé à l' hôpital haletant et souffrant, le corps tremblant et la peau à moitié brûlé.

Ce jour là, il n' y avait pas eu de rescapés.
Aucun autre n'avait survécu à part moi.

Mon père en ayant voulu nous sauver s'est précipité lui même ainsi que les autres à l'agonie et ensuite à la mort.

Certains appelleront ça de la chance mais pour moi c'est une malédiction.
Une malédiction , car si j'ai guéri de mes brûlures , il y a un morceau de fer qu'il est très difficile d'opérer car trop proche de mes organes vitaux et essentiellement de mon cœur.

J'aurai voulu mourir avec eux.
Sûrement maintenant je ne souffrirai plus autant à chaque foi que je tousse , que j' éternue ou même que je respire.

Que je serai libre de manger quelque chose de sucré , comme du chocolat ou de salé comme des chips.

Je n'avais plus aucune raison de me battre pour la vie.
Mais j'ai tout fait pour ma mère durant ses 14 dernières années depuis mon accident.

19 ans et je souffre toujours autant , rien à quoi m'accrocher.

La mort serait peut-être une échappatoire.

Ce que je pensais jusqu'à ce que nos chemins se croisèrent pour ne jamais se séparer.

Voici ce que je pourrais appeler comme prologue pour ma première histoire d' amour.
N'hésitez pas à me donner vos avis si il y a des points à améliorer , je le ferai.
Dans 21 jours, je publierai chaque jour les 21 jours qui restent à la vie de Daisy , donc n' en ratez rien