Chapitre 9

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Bisca ton accusateur: Toi.

Emika se sent mal de devoir affronter le regard de Bisca. Elle savait que ça allait être dur, mais pas à ce point.

Emika gênée faisant un faible mouvement de la main: Salut...

Bisca, elle, reste impassible. Elle ne cille pas, restant neutre et froide. Sa réaction a le don de mettre Emika encore plus malaise qu'elle ne l'est déjà, et elle ne peut le cacher.

Si nous pouvons si bien lire ce que pense et ressent Emika, ce n'est pas par chance. Il s'avère qu'à cette époque, elle n'était pas la même personne que nous commençons à bien connaître aujourd'hui. Elle avait beau s'être ressue de plein fouet, la cruauté de la vie. Elle n'en restait pas moins pleine de celle-ci. Elle pouvait encore aborder un franc et véritable sourire, qui illuminait son visage. Même si elle ne le faisait pas souvent. Les seules et uniques jours où elle pouvait réaliser ce miracle, étaient les jours où la société Lemon ramenait des enfants qu'elle avait kidnappé. Emika était une personne bien, et ne voulait pas que ces enfants là ne deviennent des monstres semblable à ce qu'elle est devenue. Elle savait pertinemment que ce n'était que retarder l'échéance, mais elle espérait secrètement qu'un beau jour, un héro viendrai la sauver de cette horreur que l'on appelle, la vie. C'est pour cela qu'à cette époque, elle était elle même.

Emika: Je... eeeh... je ne sais pas trop quoi te dire. Eeeeh... peut être que je... ou... *soupire*.

Jules toujours regard meurtrier, laisse échapper des rires assassins: Alors tu perds tes moyens ma petite Lauster.

Emika regard noir: Je te l'ais déjà dit, je déteste quand tu m'appelles comme ça.

Jules: C'est pourquoi je le fait. Et puis je trouve que tu prends un peu trop la confiance la nouvelle. Ne te rends pas plus indispensable que tu ne l'ais vraiment, tu veux?

Sur ses mots il lui envoie un coup de poing magistral qui la fait voltiger sur plusieurs mètres. Cette soudaine action fait tressaillir Bisca. Emika, elle, se relève sans trop de peine. Elle a la main posé sur son nez qui saigne, il est sans doute cassé. Elle souffre, elle souffre terriblement. Elle laisse échappée quelques larmes mais ne fait aucun bruits et garde cette fameuse expression neutre. Elle ne va pas tenir longtemps. Si elle reste, elle va hurler de douleur et ne se le pardonnera jamais. Il lui impossible de laisser paraitre un tel acte de faiblesse. Il est vrai qu'elle ne maitrise pas encore entièrement ses sentiments, mais elle doit apprendre. Et pour ça, elle est prête à tout. Elle est dans l'obligation de rester, car si elle part il aura gagné.

Jules: Je m'ennuie ici. Il n'y a rien à faire. Et en plus j'ai du travaille qui m'attend. Je vais donc vous laisser, minable.

Il se lève et marche le long des murs humides de cette prison, pour ensuite disparaitre dans les ténèbres de ceux-ci. Emika s'assit le long du mur en face de la cellule de Bisca. Elle veux pleurer, elle veut hurler, mais elle ne peut pas, pas encore. Elle s'essuie le nez, et ramène ses pieds vers ses cuisses.

Emika: Tu t'appelles Bisca, pas vrai?

Bisca ne répond pas

Emika: Tu sais, c'est pas très grave si tu me réponds pas. Je peux comprendre.

Bisca ne réponds toujours pas.

Emika: Moi je m'appelle Emika, Emika Lauster. Je suis ravie de faire ta connaissance... eeeeh je n'aurais peu être pas du dire ça. Après tout ce que j'ai fait et.... je n'aurais pas du dire ça aussi. Je fais que des gaffes aujourd'hui c'est pas possible *se donne une petite tape sur le front*.

Bisca d'un ton froid: La ferme.

Emika déglutie: D-d'accord.

Bisca pense: Cette fille est responsable de tant de choses. Je la haie, je la haie, JE LA HAIE!

Un passé secret, Fairy tailOù les histoires vivent. Découvrez maintenant