Memories || French || Larry || Terminé

E

" Counting down these seconds, jumping off these fences, find another place to start again. The cracks in the sidewalk, I'm over all the small talk. Taking off like fire in the wind... ''

Mon téléphone sonnait dans la nuit, me réveillant en sursaut.
Il était 2 :48.
Je le pris rapidement et décrocha, sans prendre le temps de savoir qui c'était.

Moi : Allô... ?
Infirmier : Oui, bonjour. Désolé de vous déranger...

Quand la conversation se termina, je regardais mes parents qui étaient arrivés dans ma chambre.
Mon premier reflexe fût de hurler.
Hurler le plus fort possible.
Hurler jusqu'à m'étouffer par manque d'air.
Hurler jusqu'à n'avoir plus de voix.
Je me jeta, ensuite dans mon lit, ma tête enfouie dans mon coussin.
Mes parents essayaient de me prendre dans leurs bras, de me consoler, mais je les repoussais.

Maman : Dis-nous ce qui se passe enfin !
Papa : Respire, explique-nous.

Peu à peu, je retrouvais mon souffle, je me calmais, j'arrêtais de pleurer.
Doucement, je me releva et regarda droit devant moi, regardant la photo où je me tenais avec Harry et Louis.

Moi : Harry...
Maman : Qu'est-ce qu'il a Harry ?
Moi : Il est mort.

Ma mère mit ses mains devant sa bouche.

Papa : Quand ça ?! Hier, il était avec nous à la maison !
Moi : Il s'est suicidé.

Mon père se recula.

Maman : On est désolés... Alexandra ne'...
Moi : Ça va. Je veux rester seule...
Papa : Alexandra...
Moi : S'il-vous-plait... Laissez-moi...

Mes parents me firent un câlin avant de m'embrasser le front et de sortir de ma chambre.
Je pleura tout le reste de la nuit, pensant fort à Harold.
À mes moments passés avec lui...
À m'en vouloir pour n'avoir pas été là.
Quand tout à coup, quelque-chose me traversa l'esprit.

Moi : Louis !

***

Le cimetière était bondé.
Les parents d'Harry étaient inconsolables.
Louis se tenait assez près de moi, retenant difficilement ses larmes.
Dans ses mains, il avait une lettre qu'Harry lui avait écrite, j'avais la mienne dans mes mains.
Louis me souriait, il voulait me rassurer, mais dans ses yeux, je voyais la tristesse, je voyais aussi la haine quand ils regardaient des élèves de notre école qu'ils leurs faisaient du mal.
Malgré ça, ces élèves s'en voulaient, du regret et de la honte se lisaient sur leurs tristes mines.
Louis s'avança à son tour sur le podium, la tête haute, il approcha ses lèvres au micro et s'éclaircit la voix.

Louis : Bonjour, c'est un beau jour qui nous réunis ici, pour un triste événement...

Il baissa les yeux avant de reprendre.

Louis : Comme beaucoup le savent, j'étais le copain d'Harold Styles...

Le père d'Harry baissa la tête.

Louis : Harry était, et il restera, un homme formidable. Son sourire, sa voix et son rire restera avec nous. Il restera dans notre coeur.

Une larme coula sur sa joue.

Louis : Harry... Harry je l'aimais plus que tout. Il arrivait à me rendre le sourire, le soir, alors que on s'était fait insulter toute la journée, qu'il se faisaient frapper et que rien n'allait chez lui. Harry me protégeait, mais moi, je ne savais pas ce qu'il subissait, il ne me disait rien, il me disait : '' Tout va bien mon amour, je t'aime. ''. J'ai été bête de ne pas voir son faux sourire... Mais, quand il me prenait dans ses bras, j'étais tellement heureux...

Louis se retenait tant bien que mal de pleurer, mais sa voix tremblait.

Louis : Harry aimait ses parents, ses amis, sa famille.

Il regarda les parents d'Harry, puis chercha mon regard.

Louis : Madame et Monsieur Styles, votre fils vous aime et vous aimera toujours. Je suis désolé qu'à cause de moi, vous vous soyez fâchés... Mais, j'aime réellement votre fils.

Il finit par sourire sous ses larmes.

Louis : Harry veillera sur nous. Il est au Paradis. Harry est un ange magnifique...

Il leva les yeux au ciel.

Louis : Harry, ici, on t'aime tous. On t'aime Harold...

Louis redescendis les marches du podium.
Les parents d'Harry se précipitèrent vers lui pour le serrer dans leurs bras.

'' Louis,
Bonjour mon Ange.
Qu'est-ce que t'es beau dis-moi !
Non, ne pleure pas, je t'en prie...
Sinon, j'aurais mal de te voir ainsi.
Je suis près de toi, je te promets.
Je t'aime Louis.
(...) ''