Partie 1:

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Partie 1 :
« Pendant que tu négliges celle que tu aimes, un autre lui parle. Pendant que tu oublies de lui dire qu'elle te manque, un autre souhaite la voir. Pendant que tu la fais espérer, un autre la fait rêver. Et quand tu décides à y revenir, elle n'est plus la tienne mais la sienne. »

Je m'appelle Célia, j'ai 16 ans. Je fais 1m60 pour 50 kg, j'ai des origines algérienne/italienne de ma mère et algérienne/française de mon père. Je suis mate de peau mais pas beaucoup. J'ai les yeux verts, cheveux brun-noirs ondulés qui m'arrivent au milieu du dos et au fond quand ils sont lisses. Je suis nerveuse de nature, je m'emporte très vite. J'ai une putain de fierté c'est jamais moi qui fais le premier pas. Quand je suis née les médecins ont dit à mes parents que j'avais une malformation cardiaque ce qui fait que je me fais souvent opérer. J'habite en France à Marseille, dans un appartement au fond d'une cité dépourvue de crimes et d'agressions. Ici, il fait chaud, même très chaud, mais cela ne m'empêchera pas d'aimer l'été. Ces balades sur la plage à profiter de chaque minutes qui passent. Malheureusement la belle vie est bientôt finie. Dans 2 semaines, je reprends les cours.

Je suis dans ma chambre, dans notre misérable appartement. Malgré la grandeur de notre lieu de vie, ces murs ne m'inspiraient peu confiance. Leïla, ma sœur jumelle, était couchée sur son lit, jouant avec ses pieds.

Sa peau mate s'accordait parfaitement bien avec ses cheveux bruns foncés. Ses yeux verts étaient cachaient par sa franche droite et sa coupe entièrement lisse. Sa beauté était irréprochable, elle avait tout pour plaire. Nous sommes presque identiques, nous avons une seule chose différente. Ma maladie de cœur. Cette différence est si minime, invisible à l'œil tellement que c'est petit, mais cela ne m'empêche pas de vivre. Malgré notre ressemblance physique, nous n'avons pas du tout le même caractère. Elle est calme et la tête sur les épaules contrairement à moi.

Entre ces quatre murs l'ambiance n'était pas au rendez-vous. Comme un accord on décide de sortir.

- Célia: Mama on sort, criai-je.
- Fatima: Qui on?
- Célia: Moi et Leïla.
- Fatima: C'est Leïla et moi normalement, s'exprime-t-elle d'un très mauvais accent français.
- Célia: Wesh mais j'm'en ballek, on n'est pas à l'école là. -.-'
- Fatima: Parles mieux.

On sort en claquant la porte. On arrive en bas y avait personne, même les teneurs de murs n'étaient pas là. On s'assoit sur les marches des escaliers.

Ma mama Fatima, ma reine, mon sang je lui dois tout, elle m'a donné la vie, elle a été là pour mon premier souffle et moi je serai là pour son dernier. Elle a toujours été forte malgré la disparition de mon papa. J'tuerai pour ses yeux, y a rien de pire que de voir des larmes coulaient des yeux de sa mama. Ma daronne c'est mon exemple.

- Foued: La vie de moi Célia je te ken la prochaine fois que tu claques la porte dit mon frère depuis la fenêtre de sa chambre.
- Leïla: Wesh ta gueule toi, c'est moi qui l'ai claqué.

Foued c'est le premier de la famille, âgé de 19 ans, il est grand et peu musclé. Il a la peau mate avec les cheveux noirs et des yeux verts. Teneur de mur dans ma cité, il bicrave et fume beaucoup. Nous ne sommes pas proche du tout, il s'entend mieux avec Leïla, ma sœur jumelle.

Nous avons un autre grand frère, avec qui je tiens une plus belle relation.

Il s'appelle Samy et à 18 ans, c'est un vrai amour. Il est grand et vraiment musclé. Il a les yeux bruns voir noirs avec des cheveux bruns. Il deal et fume.

- Foued: Ce n'est pas une raison putain.
- Fatima: Foued, ta gueule.
- Foued: Mama tu parles comment là?
- Leïla: Une tuerie la mère, rigole Leïla pliée en deux.
- Célia: Mais grave, sérieux, elle pense qu'elle parle mieux que nous, mais en fait, elle n'est pas mieux.
- Leïla: Tellement, rit- elle encore plus fort.

À l'autre bout du trottoir, on aperçoit Ilyes qui s'avance vers nous. Je le remarque directe. C'est fou comme il s'habille bien ce mec. J'ai beaucoup de chance de l'avoir comme meilleur ami. Il est vraiment incroyable et si beau avec sa chevelure noire. Je me lève directement et cours en sa direction pour lui sauter dans les bras.

- Célia : Mon Ilyes! Putain comme tu m'as trop manqué s'écria t'elle     heureuse car son meilleur ami était parti pendant un mois et demi dans son bled (Espagne).
- Ilyes: Même toi bouffonne.
- Célia: Si je suis une bouffonne t'es un gros bouffon « tship. »
- Ilyes: Vas-y parles mieux Wesh.
- Célia: Bon vas-y on bouge. Leïla elle m'attend.
- Ilyes: Vas-y je vais lui dire Salam à ma meilleure.
- Célia: Elle est là-bas moi j'vais voir Jenny.
- Ilyes: Vas-y j'rigole c'est toi ma meilleure.
- Célia: Ta gueule, vas retrouver ta meilleure.
- Ilyes: Wesh tu dis ta gueule à qui là? J't'ai dit que j'rigolais. Jamais tu ne le prends à la rigolade.
- Célia: A toi. Même dis rien. Tu gâches toujours tout. (On est deux     gros gamins quand on est ensemble.)

Et je me suis cassée. Je suis partie dans le parc à côté de chez moi.

#Message Jennyfer
- Célia: Tu peux descendre ou comment?
- Jenny: Vas-y je descends t'es où là?
- Célia: Au parc.
- Jenny: Dans 5 min je suis là. (pour elle 5 min c'est 30 min.)

Je mis mes écouteurs "tes mots m'ont trop fait pleurer ". Y a Maxime qui arrive vers moi.

- Maxime: T'as quoi bébé?
- Célia: Rien pourquoi?
- Maxime: T'as rien mais tu pleures logique la meuf. (Je n'avais même     pas remarqué que je pleurais.)
- Célia: Je te jure j'ai rien, je me suis juste embrouillée avec Ilyes.
- Maxime: Vous êtes sérieux les deux toujours en train de vous     embrouiller?
- Célia: C'est lui là. Il cherche la merde tout le temps. Parce que     pendant deux mois il n'a pas pu faire chier quelqu'un alors il me fait chier.
- Maxime: Mais il a toujours été comme ça. Tu le sais très bien qu'il rigole.
- Célia: Au début c'était marrant mais à la longue sa me vénère grave.
- Maxime: Vas-y je vais aller lui parler à ce con. On ne fait pas pleurer mon bébé.
- Célia: T'es trop chou rigolai-je.
- Maxime: Je suis content je t'ai fait rire.
- Célia: C'est ton " On ne fait pas pleurer mon bébé" qui me fait rire.
- Maxime: Ne t'inquiètes même pas pour ça, attends je l'appelle et je     mets le haut-parleur.

Maxime, mon number one comme je l'appelle, il a toujours été là pour moi surtout quand j'ai perdu mon papa, il ne m'a jamais quitté. Il a 17 ans, je le connais depuis toujours parce que nos mamans sont meilleures amies.

Mon papa : {Partit trop tôt, sans dire au revoir à la famille, aux potos. Une lumière éteinte dans le ghetto. En souvenir que des photos encore plus triste en vidéos.} Il a toujours été là pour moi, mais il nous a quitté y a 2 ans, d'une crise cardiaque. Je viens tout juste de réaliser qu'il n'est plus là il m'a fallu du temps mais j'ai réussi. Pendant cette période j'ai fait des choses que je n'aurais pas dû faire. {Il est absent de ma vie mais présent dans mon âme déchue. Les meilleurs partent plutôt, je ne sais pas si c'est vrai mais trop souvent ils partent trop tôt, tes souvenirs dans ma tête sur vidéo et sur photo. Je sais qu'un jour je te rejoindrai peut-être bientôt.} Cette phrase est tellement vrai, s'est de là que j'y ai compris le sens. Papa, que tu sois fière de moi ou pas je continuerai à me battre pour toi, pour ta mémoire.

---> Appel Ilyes
- Ilyes: Wesh poto bien?
- Maxime: Non. Et toi?
- Ilyes: Ouais, qu'est t'as?
- Maxime: Je viens de partir du parc où y avait Célia et elle pleurait, tu lui as encore fais quoi?
- Ilyes: La pauvre je fais toujours le con avec elle, kho aide-moi stp je sais pas comment faire avec elle.
- Maxime: T'inquiètes je t'aiderai.

Je sens mon cœur battre de plus en plus vite, mon souffle se coupe petit à petit, mes yeux se ferment, je pus juste entendre Maxime crier: "Putain Célia, Ilyes ramène ton cul"...

Chronique de Célia: La vie dans une cité avec lui à mes côtés. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant