Partie 2

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Partie 2 :
« Je comprends rien au bonheur parce qu'à chaque fois que j'y ai goûté, j'ai toujours fini en pleure. »

[Je sens mon cœur battre de plus en plus vite, mon souffle se coupe petit à petit, mes yeux se ferment, je pus juste entendre Maxime crier: "Putain Célia, Ilyes ramène ton cul".]

Puis trou noir...

J'ouvre mes yeux petit à petit, j'aperçois que je suis dans une chambre d'hôpital, une chambre que je connais un peu trop bien à mon goût. Je pus apercevoir Ilyes dormir sur le canapé un peu plus loin de mon lit et Maxime qui revenait sûrement de la cafétéria. Il me regarda et me lança son plus beau sourire comme à son habitude.

Je me demande toujours qu'est-ce que je serai devenue s'il n'était pas là. Où je serai à cette heure si et dans quel état. Il ne sait pas à quel point il arrive à m'apaiser, à quel point je me sens mieux quand il est là, à quel point je suis moi.

– Maxime: Ah t'es enfin réveillée, ça va?
– Célia: Oui ça va pis toi?
– Maxime: Ça va. Mais tu nous as fait peur surtout Ilyes parce qu'il croit que c'est sa faute.
– Célia: N'importe quoi lui, ça fait combien de temps qu'il est là?
– Maxime: 5 jours il n'a pas bougé, l'infirmière va passer.
– Célia: D'accord merci en tout cas.
– Maxime: Merci de quoi même ?
– Célia: D'avoir toujours été là pour moi. D'avoir tenu le coup de rester avec moi malgré tout ce qui s'est passé dans ma vie. T'as toujours été là que ce soit dans les bons et les mauvais moments.
– Maxime: Tu n'as rien à me dire merci, c'est normal on se connaît depuis tout petit et toi aussi t'as toujours été là pour moi.
– Célia : Jamais je n'arriverai à être là comme toi tu l'as été.
– Ilyes: Tu t'es enfin réveillée ma chérie.
– Célia: Non, non tu rêves. D'où tu m'appelles ma chérie ? Tes petits surnoms tu peux te les garder pour Leïla, elle sera contente.

Je ne l'ai pas dit mais quand on parle de ma famille ou de mes amis j'ai ma jalousie qui se réveille, alors quand Ilyes a dit que Leïla était sa meilleure amie je suis devenue folle de jalousie. Je suis plus que jalouse de ma sœur, la vie lui à vraiment tout donné ce que je voulais avoir. On ne touche pas à ce qui m'appartient encore pire si c'est mon meilleur pote.

– Ilyes: Combien de fois je dois te dire que je rigolais ?
– Célia: Assumes ce que tu as dit putain. Tu sais très bien pourquoi je réagis comme ça.
– Ilyes: MAIS QUOI ASSUMES? Vas-y je me casse tu m'as soûlé.
– Célia: PUTAIN ILYES criai-je en me levant du lit et en arrachant ma perfusion du bras.
– Maxime: Vas-y t'es folle tu saignes restes là ! J'y vais moi !
– Célia: Tu comprends rien, j'ai fait la conne il s'en voulait déjà à mort et moi je trouve le seul truc à faire s'est de taper ma crise de jalousie devant lui. Même si il sait comment je suis, franchement des fois j'ai vraiment envie de me tirer des gifles.
– Maxime : Joue pas la conne, tu sais comment il est quand ça te concernes.
– Célia : Ne t'inquiètes pas pour moi, je l'ai déjà assez fait la conne.

Je sors de la chambre en courant je sentais plus mes jambes, mon cœur avait du mal à suivre le rythme mais fallait que je prenne sur moi, sur mes dernières forces. J'ai parcouru tout l'hôpital quand un médecin m'interpella. J'étais à deux mètres d'Ilyes et il a fallu que ce foutu médecin vienne me casser les couilles.

– Médecin: Mlle *** que faites-vous debout? Vous devez vous reposez, vous venez de subir une grave opération du cœur et vous saignez.
– Célia: Wesh toi fermes là (j'ai aucune politesse, mama tu m'as pas élevée comme ça mais les circonstances on fait que je devienne comme ça) donnes leur encore mon dossier et gueule mes problèmes maintenant que tu y es. Tah putain, je perds grave mon temps avec toi.

Je me remets à courir jusqu'à lui, mon meilleur pote, la prunelle de mes yeux depuis la maternelle.

– Célia: (1ère fois que je faisais le 1er pas, mais j'ai commis l'irréparable) Pardon, pardon j'aurai jamais dû, je suis qu'une conne quand Maxime m'a dit que tu n'avais pas bougé de là, j'ai vu rouge, noir toutes les couleurs et pire quand il m'a dit que tu t'en voulais à mort, j'ai voulu me venger de l'autre fois, si j'aurai su que tu allais réagir comme ça je ne l'aurai jamais fait. Je n'aurai jamais dû taper ma crise de jalousie comme ça et en plus pour rien. Je ne m'excuserai pas deux fois, tu me connais j'ai mis ma fierté de côté pour toi, t'es le 1er et le dernier auprès de qui je m'excuse. Voilà maintenant à toi de choisir sois tu me pardonnes sois tu fais comme si je n'existais plus.

Il se retourne et part, j'ai commencé à avoir les larmes aux yeux, Célia *** cette fille si forte qui ne pleure jamais et surtout pas pour un mec c'est bien la 1ère fois. Mes larmes coulent toutes seules, je n'aurai jamais pensé qu'il se barrerait comme ça, moi je lui ai toujours pardonné toutes ses
conneries....

Chronique de Célia: La vie dans une cité avec lui à mes côtés. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant