Fin

408 29 13
                                    

Ding.Dong.

Encore ses cloches. Aujourd'hui, elles n'arrêtaient pas de sonner. Lui, L, le plus grand détective du monde, entendait des cloches sonner dans sa tête.
Il sentait -il savait- que quelque chose allait se produire, quelque chose de néfaste. Il le sentait.

Ding.Dong

Il décida de monter là-haut, car les cloches y semblaient plus présentes, plus fortes. Il pleuvait. Mais il n'en avait que faire ! La pluie ruisselait sur son corps maigre et longiligne. Ses cheveux bruns se collaient sur son front, et les gouttes mouillaient son habituel tee-shirt blanc.
Mais il n'en avait que faire !

Ding.Dong.

Il était immobile, seul sous la pluie et écoutait le son des cloches. Son esprit était, pour une fois, vidé de toute réflexion. La pluie lui tombait dessus, encore. Son tee-shirt collait à sa peau et la pluie s'infiltrait dans sa peau, dans ses os. Mais il ne sentait rien. Toute cette pression, ce risque constant de mourir, ce jeu perfide, cette traque inhumaine et ces mensonges habiles, tout coulait avec la pluie.
Ding.Dong

Alors, un homme interrompit ce moment. Cette homme, il savait qu'il était perverti. Par quoi, il ne savait pas exactement. Toujours dans cet état étrange, il interrogea le jeune homme. Il avait envie de continuer un moment ce petit passage de paix et de sincérité. Mais il mentit. Il le savait. Alors il choisi de retourner dans ce mensonge constant.

Ding.Dong.

Elles étaient toujours là. Les cloches sonnaient, de plus en plus fort. Il reprit sa place, affichant son masque imperturbable. Mais ils les entendraient toujours. Il sentait que quelque chose n'allait pas.

Ding.Dong

Et là, enfin, il saisit le sens de tout ce que l'autre avait manigancé ! Il lui en fallait juste la preuve et.....

Ding.Dong.

Il avait échoué. Il s'écroula, le battement des cloches résonnant dans ses oreilles. L'autre était là, au dessus de lui, le visage triomphant. Mais sa vision de troubla, et bientôt il revit son enfance.

Ding.Dong.

Il entendait son coeur qui battait au rythme des cloches. Elles étaient de plus en plus lentes.

Ding.Dong

Tout était blanc , et il ne ressentait plus rien.

Ding.Dong

Il était vaincu.

Ding.Dong

Il s'abandonna.

Ding.

C'était la fin de L.

Voilà, cet fic est vraiment bizarre, mais je l'avais dans la tête depuis un moment ! En espérant que ça vous plaise !

Death Note : L is LOù les histoires vivent. Découvrez maintenant