Le Challenge D'Evil.

Danger (SUITE)

Il hurle tel un loup sous la pleine lune , avant de se jeter sur nous , la course poursuite commence. Matthieu me tire par le bras car je suis complètement tétanisée. Il court trop vite pour moi , je le ralentit. Il a moins de chance de s'en sortir à cause de moi , alors je lui lâche la main et le suis.

Je n'arrive pas à croire que Julie sois morte. Cette scène tourne dans ma tête environ 10 fois en moins d'une minute .

On arrive devant un grillage , Matthieu est recouvert d'une légère couche de transpiration mais commence à l'escalader , je le suis en essayant de ne pas trop me soucier de mon point de côté qui me gêne , alors que Nolwenn passe par un défaut de construction, elle passe bien plus vite que nous et part devant, je jette un œil derrière . Deux créatures nous suivent , une fois le pied à terre je cours , L'Adigo casse le grillage comme si c'était une pauvre feuille de papier.

On a une chance de le semer , au dessus du lac il y a un tuyau , "Qu'est-ce que ça fait là ?! " Il a l'air glissant , mais on y va , je passe la première à plat ventre , Je me retrouve à l'envers , mes mains glissent , Matthieu à là rescousse, il m'attrape juste avant que je face une baignade dans un lac acide à courant plutôt fort.

Nous sommes arrivés de l'autre côté ,le temps commence à se gâter , Nolwenn court nous rejoindre alors qu'un garçon dont son nom m'est inconnu se cache sous notre ancien reperd quelques mètres plus loin . Le premier Adigo vient sur nous , Nolwenn l'encourage , nous faisons de même , quand il arrive au milieu du passage celui-ci ce casse en deux faisant tomber la créature dans le lac , il fut emporté par le courant , ses cris de douleur sont insupportables, pendant ce temps le deuxième monstre active son flair imparable et trouve le garçon. Il lui vide le corps avant de nous regarder .

Il recule des quelques mètres encore et saute la rivière , nous continuons de courir . Il y a un immense mur , il fait environ deux mètres et nous ne voyons pas où il s'arrête de chaque côtés, Matthieu en homme galant fait la courte échelle à la grande blonde la jetant presque de l'autre côté , puis à mon tour , je m'accroche le plus possible pour rester en haut .Tendant les mains vers le gentleman , il saute s'accroche mais je n'ai pas assez de force pour le remonter , il redescend et le monstre l'attrape par les pieds.

L'Adigo veut l'immobiliser entres ses deux pattes musclées alors que Matthieu bouge dans tous les sens , lui donne des coups en même temps et lui donne le tournis. Ce qui marche plutôt bien puisqu'il fini par le lâcher pour se stabiliser sur ses jambes , on en profite pour faire monter Matthieu.

On continue de courir , mais on est perdus , l'Adigo saute le mur avec une facilité époustouflante ." Pourquoi ne pas monter aux arbres ? "

Direction l'arbre le plus haut et le plus proche , je ne sais pas monter aux arbres , j'essayais quand j'étais dans mon jardin. Mieux vaut ne plus penser à avant . Tous mes muscles se contractent , pour la première fois j'y arrive. Je monte le plus haut possible . Une fois en haut la vue panoramique sur l'ensemble des arbres est assez troublante. Une idée me vient , crier le cri de course pour nous faire repérer.

Matthieu le fit à ma place "Qu'est-ce qu'il est beau." c'est toujours dans les moments les plus inimaginables que je me rend compte des choses. Julie est morte, oui , Julie est décapitée , vidée de son sang quelque part dans la forêt . C'est quand le beau brun se tourna vers moi que je pu apercevoir des griffures sur le visage , les chevilles et les bras. Il est épuisé, Nolwenn profite de ce moment de pause pour se détendre.

--Des chauves-souris m'attaquent le visage , et me griffent , elles plantes leurs crocs dans mes bras , je suis au sol , un bâton près de ma main droite , je le saisit et l'agite au dessus de moi , pour me relever et m'enfuir à travers les ronces --

Sortie de ma vision je replonge dans une autre.

--Des chouettes blanches aux yeux rouges sang , sont posées sur le toit de la cabane , sur les marches de l'escalier , sur les fenêtres , partout elles sont au moins une cinquantaine , les Adigos approchent de la maison , et fuient devant les chouettes --

On va rencontrer des chouettes , et elles vont nous protéger , c'est idiot mais je hulule , et des yeux rouges sortent de nul part , je hulule une deuxième fois et trois chouettes plutôt téméraires se pose sur l'arbre devant nous.

Matthieu me dévisageant , ses yeux bleus dans les miens avant de fixer notre camarade

<<-Ça va Nolwenn ?

-Oui et toi ?

- Ça va ...

- Pas trop fatigué ?

-Si . >>

L'attention qu'il porte à cette grande aventurière a le don de m'irriter. Je regarde une dernière fois notre sauveur avant que l'arbre sur lequel nous sommes perchés s'effondre sous les coups de la bête enragée nous attendant au sol