Chapitre 7 + petit mot!

24 1 0
                                    

Étrangement, plus ils se dirigeait vers le gouffre d'Anan, ou plutôt se dirigeait vers l'endroit supposé de ce dernier, plus l'air se réchauffait. Au bout d'une semaine de voyage, ils apprirent a se connaître en profondeur, mais ils restaient méfiants les uns des autres, surtout Aera qui était de plus en plus persuadé, les jours allants, que Seyal avait un comportement étrange, que Dragenna s'énervait de plus en plus vite, et que Nemel l'épiait lorsqu'il avait le dos tourné. Il n'avait pas tord, Nemel commençait sérieusement a s 'inquiéter de son état de santé, le voyant souvent tendu, stressé, jetant des coups d'oeuil nerveux autour de lui. La dernière fois que l'elfe lui avait demandé comment il allait, il avait fait un bond d'un mètre et avait baffouiller : « Oui, euh oui, oui, bien sur, qu'est ce qu'il te prends de me surprendre comme ça ? » Alors qu'il le fixait depuis un moment... Son comportement rendait tout le monde nerveux et même Dragenna mettait un certain espace entre les deux pour le pas le surprendre par erreur... Il était sur ses gardes, sursautai pour un rien, et ès que l'un d'entre eux faisait une erreur ou un geste qu'il prenait comme suspect, il s'énervait, le ou la rabaissait. Il faisait beaucoup allusion au fait qu'ils ne savait rien de Seyal, alors qu'il avait lu dans ses pensées. Il voulait peut être plus d'informations sur la façons dont elle avait rejoint cette partie du Monde, mais Dragenna trouvait ça stupide. L'humaine avait une haine pure de l'armée noire, c'était impossible qu'elle soit l'une de leurs alliés ! L'ange avait la tête qui tournait a force d'être trop sur ses gardes, restant éveille toute la nuit, même si ce n'était pas son tour de garde, même si c'était celui de sa soeure, il donnait l'impression qu'un danger permanent planait sur eux. Cela avait vite réveillé les craintes de Dragenna de perdre son contrôle, celles de Seyal que le frère et la soeure ne se battent, et celles de Nemel, que leur groupe ne se brise. Chacun essayait de créer une confiance, tout en scrutant les alentours et le ciel, prêt a intercepter un espion quelconque. En milieux d'après midi, Seyal sous-entendit que posséder un cheval par personne serait plus pratique. Ils se mirent en quête d'une ville ou d'un haras, mais étrangement, il n'y avait plus âme qui vive depuis quelques jours, pas même des animaux. Plus ils progressaient vers les chaînes de volcans, plus la nuit se faisait sombre et oppressante, et le jour n'était pas mieux. Le vent se faisait de plus en plus chaud, et puissant, faisant siffler les herbes hautes de la plaines un chant qui leur prenait les tripes et leurs donnaient des vertiges. Les questions qui tournaient encore dans leurs crânes n'arrangeait rien. Dragenna, se sentant de plus en plus sensible depuis « l'incident », se sentait coupée des autres, les oreilles bourdonnantes, la vue se brouillant, comme enfermée dans une bulle d'eau, un sentiment qu'elle haïssait plus que tout, alors qu'elle avait toujours adorer la sensation d'être sous l'eau. Sans repèrent de temps, elle se réveillait parfois en pleine nuit, persuadée que la levée du jours n'allait tarder. Seyal lui empoigna le bras, et elle sursauta. La démone était sur le point de tomber, après avoir trébucher. La guerrière lui désigna un endroit du menton, mais Dragenna n'aperçut qu'une immense masse informe.

« Une ville, cria-t-elle, enfin, elle pensait. »

Tous se retournèrent vers elle. Son cri n'avait été qu'un murmure a peine audible, et la masse en question était une forêt. Nemel proposa de se reposer, ils en avait tous besoin. Aera avait orienté ses regards nerveux vers l'écran opaque que formait les arbres et ne l'entendis presque pas. Une fois reposés, ils s'enfoncèrent dans la forêt, qui leur ouvrit la voie, comme par magie, les arbres s'écartant sur leurs passages. Les voyageurs débouchèrent sur une clairière, ornée de fleurs. Au centre se tenait une chaumière, accueillantes, presque irréelle. Une femme en sortit en courant et se précipita vers eux.

« Mon dieux, fit-elle d'une voix encore forte malgré son age apparent, vous m'avez l'air éreintés mes pauvres choux !

- Maman... »

Fille de Dragon, l'éveil de l'OmbreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant