Une tête, un corps, sur un banc. Une femme passe me sourit. Ce même sourire que fait une femme à son homme. J'ai été un homme, un jour, avant. Maintenant je suis seul, et je n'entends que le silence. Un torse vide, sans cœur, sans âme, juste le silence dans ce torse qui est vide. Je vis dehors, survis d'espoir et de souvenir, me rappelant de ces marrons chaud à tes côtés. Le vent, ce souffle froid déchirant mon corps de ses crocs de glace, me ramène leur odeur. Je m'approche, les regarde, les envie comme j'ai pu t'envier.
Mon ventre se crispe, la brise hivernale pénètre mon être, parcourt ma peau telle une coulée de métal froid. Mon visage se ternit, mes poings se serrent, espérant retenir la vie. Je m'effondre et dans un râle déchirant, je t'ai vu.
L'écriture se pèse au poids des mots, je pèse ma solitude au poids de mes regrets.
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Catharsis d'une âme en peine
SpiritualA l'aube du monde, au crépuscule de notre existence. Chaque mot est une purge des "mauvaises passions", celle qui finalement nous permettent d'avancer. Mais ca ils nous le cachent. Suivre un corps perdu, déchus dont le seul moyen de ne pas pourrir d...