"Lettre à Élise".

Chapitre2: Y a t'il encore un espoir?

Ce matin, mon téléphone sonne. La délégué de ma classe m'appel:
-Oui, Élise?
-C'est moi. Dis-je d'un ton sec.
-C'est Alicia la délégué, Je vois que tu ne va pas bien du tout. Veux-tu qu'on parle? À tu des problèmes au collège ou chez toi?
-Non. Je ne veux pas te parler, TU ES COMME TOUT LES AUTRES!
Je raccroche. Je sais qu'elle part d'une bonne intention, mais je ne veux pas lui parler. Je veux rester dans mes pensées.
Je suis seule chez moi, mes parents sont au boulot dans leur ENTREPRISE QUI LEUR PREND TOUTE LA VIE. Alors je cris, aussi fort que possible. Jusqu'à en perdre la voie. Puis je tombe, et pleur. Reprend cette lame pleine de sang qui brûle mes larmes et me scarifie, encore et encore. Les cuisses, les bras tout passera à la casserole ce soir. De toute façon nous somme en décembre et le temps est horrible alors je pourrais me cacher sous des pulls. Et puis au fond, tout le monde s'en fout?
Cela fait maintenant 1 semaine que je n'ai pas eu de nouvelle de ma cousine. J'ai peur, pour elle, pour moi, pour nous. Je l'aime, j'ai peur de la perdre alors je décide de l'appeler. Elle répond de suite:
-Élise, ma chérie ? J'ai appris que tu n'allais pas bien!?
-Ici Lorie, c'est toi la malade. Pas moi. Comment vas-tu depuis dimanche?
-Oh moi tu sais, je m'habitue. Les perfusions, les messages de courage et puis quelque larmes mais ça c'est rien t'inquiète. Bref, parlons de toi ma chérie, qu'est-ce qu'il y a?
-Tu sais Lorie, j'ai peur de te perde.
Moi, c'est une longue histoire on va dire. Je ne vais pas bien mais on en reparlera plus tard si tu veux en savoir plus.
-Élise, commença t'elle. Tu es la personne qui compte le plus à mes yeux. Je t'aime comme une petite sœur, on a passer notre enfance ensemble, des moments merveilleux à deux. Mais je veux que tu sache une chose, NE FAIS PAS DE CONNERIES. Tu n'as qu'une vie et tu dois profiter à fond, regarde moi. Je vais mourrir, d'une seconde à l'autre je pourrais tomber dans le coma et partir. Mais je veux que tu sache certaines choses. Je t'ai écrit une lettre, Élise. Elle se trouve dans la commode à côté de mon lit d'hôpital et le jour où je partirais, j'aimerais que tu l'a prenne et la lise seule. Y'aura toujours de l'espoir ma chérie, toujours. -Il y eu un blanc, puis j'entendis le téléphone de Lorie tomber-.
-Lorie tu es là? LORIE RÉPOND MOI! LORIEEEE!!!!!!