Chapitre 1

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** BIP BIP BIP BIP**
Ma main s'écrase mollement sur le réveil pour le faire arrêter de sonner, je prend l'objet dans mes mains et la.... PANIQUE!!! Je suis tellement en retard!!! Un  short en jean, une chemise blanche fluide, un trait de liner et une bouche touche plus tard je suis sur mon vélo en train de dévaler l'allée de notre résidence pavillonnaire sur les hauteurs de LA. Une légère brise caresse ma peau bronzée par le soleil du pacifique, le paysage est à couper le souffle mais je n'ai pas le temps d'en profité vu que je suis terriblement en retard! C'est mon premier jour de stage et je tiens à faire bonne impression, mais vu l'heure qu'il est... Ce stage était la condition de mon père pour qu'il me laisse toute seule à LA cet été, il ne voulait pas que je passe les vacances à glander et faire la fête, ce qui est bien dommage. Au moins il m'a laissé le choix pour l'entreprise! Du coup j'ai laissé une annonce dans le journal de la fac pour voir si quelqu'un voulait bien de moi cet été. Mais j'avais pas trop d'espoir: je m'y prenais tard et toutes les boîtes de production (mon cursus) devaient déjà crouler sous les demandes. Qu'elle ne fut pas ma surprise quand, il y a deux semaines, l'une d'entre elle m'a contacté en disant que mon profil les intéressaient beaucoup! Le nom de la boîte me disais vaguement quelque chose mais je n'y avais pas prêté attention plus que ça, j'étais déjà super contente qu'on me prenne quelque part! Ça voulait dire que j'allais pouvoir rester à la maison et passer du bon temps avec mes potes au lieu d'aller m'enfermer dans le sud de la France chez ma grand mère, j'ai beau l'adorer en vieillissant elle devient un peu pénible et le village dans lequel elle vit n'est pas comment dire... Très dynamique. C'était l'endroit rêvé quand j'avais 10 ans mais maintenant que j'en ai 19 je m'y ennuis vite!
Tout en remuant ces pensées dans ma tête je pédale à travers la ville pour rejoindre l'adresse que mon maître de de stage m'a donné la semaine dernière. J'arrive devant une maison énorme dans un quartier ultra branché. Je dois regarder l'adresse deux fois pour être sûre que je suis au bon endroit, ça ne ressemble absolument pas au bureau d'un producteur! Mais le nom qur la boîte à lettres correspond : Rossi's production. Plus j'entends ce nom et plus il me dit quelque chose... Mais quoi? J'ai complètement oublié de faire des recherches sur la boîte hier soir... J'espère qu'ils ne produisent pas des films d'horreur!
Je cherche un endroit pour poser mon vélo mais le jardin de devant est déjà occupé par une collection impressionnante de voitures de luxe. Trop occupée à chercher un endroit où cadenasser mon fidèle destrier je ne remarque pas la petite bosse formée par l'irrégularité du sol. Mon pied droite par contre la remarque parfaitement et y reste même accroché! Je me sens tomber mais avant que mes fesses n'ai eu le temps de toucher le sol boueux une main puissante me rattrape. 
" Ça aurait été dommage de tâcher un si joli petit cul " me lance une voix grave au dessus de ma tête.
Je lève les yeux pour voir qui est le mufle qui a osé me sortir un truc pareil. Hé bien mes amis quel mufle! La peau couleur olive, des cheveux noirs coiffés vers l'arrière, des yeux gris-verts envoûtant et un corps de dieu grec. Il est si beau que j'en ai le souffle coupé (ou peut être est-ce la chute?). Monsieur le mufle/dieu vivant me remet debout et passe une main derrière ma taille.
" Je suppose que tu es là pour le travail BB" me dit il de sa voix suave.
D'où est-ce qu'il se permet de m'appeler comme ça lui?! Non mais il se prend pour qui?
"Effectivement, je m'appelle Blanche Debrace et je suis la nouvelle stagiaire. Mais je je ne m'attendais pas à un tel accueil de la part de mon patron pour être honnête ..."
En entendant mon nom il devient tout pâle et me lâche immédiatement.
"Je suis absolument navré je pensais que vous étiez l'une des filles de mon père " lache-t'il, d'un coup très professionnel.
"De votre père ?" dis-je étonnée.
"Oui, je ne suis que le fils du patron. Je me présente, Marco Rossi"
"Eh bien, monsieur Rossi, auriez vous l'amabilité de me dire où je pourrai ranger mon vélo et de m'indiquer où se trouve votre père? Je pense que je suis déjà suffisamment en retard comme cela!"
"Bien sûr!" Dit-il en ramassant mon vélo , " Je m'occupe de le ranger et vous trouverez mon père dans son bureau, au deuxième étage ."
Je le re merci et part en direction de la maison, encore troublée par cette rencontre. Je pousse la porte et celle ci s'ouvre sans résistance. Je pénètre dans un gigantesque hall d'entrée. De la musique et des voix proviennent du jardin. Tout m'est vaguement familier sans que je puisse expliquer pourquoi... Je m'apprête à monter l'imposant escalier pour me rendre dans le bureau de mon patron quand deux filles rentrent dans mon champs de vision. Elles sont magnifiques, une rousse et une brune, avec des jambes immenses comme on en rêve, mais ce qui me marque le plus c'est qu'elles sont à moitié nues. La brune porte un ensemble de lingerie ultra sexy dans les tons bleus et la rousse le même mais en rouge. Elles me regardent d'un air étonné, me détaillent des pieds à la tête puis repartent en ricanant. Je ne sais pas si je doit être choquée, vexée ou abasourdie. Alors je décide d'être les trois à la fois et je m'engage dans les escaliers. Aux murs des centaines de récompenses filmographiques donc je ne reconnaît pas le nom. Au pallier du premier étage je croise un jeune homme blond qui sort d'une salle. Il est en caleçon et semble épuisé. Quand il me voit il me fait un clin d'œil avant de repartir. Mais où est ce que je suis tombée ?! C'est quoi cet endroit? Je monte à la hâte la dernière volée de marches et me retrouve devant un porte sur laquelle est gravé "Alfredo Rossi". Je toque à la porte et un homme me dit d'entrer. J'appuie sur la poignée et la porte s'ouvre me dévoilant un bureau derrière lequel se tient un homme de la cinquantaine. Malgré quelques rides il est encore bel homme , avec des cheveux poivre et sel un sourir carnassier et des yeux gris-vert. Les mêmes yeux qu'un certain mufle que je connais ... Aucun doute c'est bien le père de ce Marco!
"Ah, je suppose que vous êtes Blanche !"
"C'est exacte" dis je avec un sourire amer
" Je suis ravi de faire votre connaissance ! Mon fils m'a prévenu de votre arrivée et m'a raconté votre rencontre. Je suis absolument désolé, Marco peut parfois se comporter comme un véritable..."
"...mufle." Lui suggérère.
"C'est tout à fait cela! Je ne sais d'où cela lui vient... Cela doit être ma faute ... Avec le métier que j'exerce il n'a pas eu une enfance normale."
" A ce propos, que produisez vous exactement comme film?"
"Vous avez accepté ce stage dans le savoir?!" Dit il, l'ai étonné .
"Heu... C'est à dire que... J'étais tellement heureuse que quelqu'un me prenne cet été dans une boîte de production, que je n'ai pas été très regardante sur le type de production..." Je répond .
"Alors le nom de Rossi's production ne vous dit absolument rien?"
Quand il prononce le nom de la boîte cela fait "tilt" dans ma tête ! Mais bien sûr! Rossi's production! La célèbre boîte de production de...  Porno! Je me sens rougir d'avoir été si bête! J'aurai dû comprendre en voyant des gens se balader en petite tenue!
"Je comprendrai très bien que vous refusiez le stage... Nous avons plus l'habitude d'employer des hommes. Vous êtes une jeune fille et , bien que je connaisse mon audience, vous pouvez très bien be pas être à l'aise avec mon travail."
"Non non! Ce n'est pas ça du tout! Je connais et je... Enfin j'apprécie votre travail! Cela ne me pose aucun problème de travailler avec vous! Je me sens juste honteuse de ne pas avoir compris plus tôt!"
"Et bien... Je ne connais pas beaucoup de jeunes femmes qui aurai eu la même réaction que vous! Votre caractère me plaît et si cela vous convient je serai ravi de travailler avec vous!"
J'acquiesce sagement. Cela ne me pose pas de problème d'évoluer dans ce milieu , du moment que je n'ai pas à jouer les actrices ! Après tout, je suis une consommatrice régulière , surtout depuis que mon dernier copain m'a quitté...
"Néanmoins, étant souvent absent pour des raisons professionnelles, je ne serai pas votre maître de stage. Je laisse ce soin à mon fils, Marco, si cela ne vous dérange pas bien sûr "
"Ça devrait aller, je suis sûre que nous arriverons à avoir des rapports professionnels !"
"Parfait... Tient, quand on parle du loup !" Dit il en regardant par dessus mon épaule .
Je me retourne et vois Marco qui se tient dans l'embrasure de la porte. Il a un visage sérieux et professionnel. Mais il semble un peu tendu, sa mâchoire est légèrement contractée. Il me fait un léger signe de tête et dit à son père qu'il doit lui parler d'affaire.
"Bien,"me dit M.Rossi " Ma chère Blanche, je pense que vous avez vécu assez d'émotions pour aujourd'hui! Tenez, prenez ces papiers et rentrez chez vous pour vous détendre et penser à tout cela."
Je saisi la documentation qu'il me tend, salut les deux hommes et repart chercher mon vélo pour rentrer chez moi.

Hey! Voilà c'était le premier chapitre de Hot Summer ! J'espère que ça vous plait et attendez vous à un peu plus d'action dans les prochains chapitres (celui ci n'était qu'une introduction ). Vu le contexte je pense que vous savez de quel genre d'action je parle ;)

Hot Summer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant