Partir dans les terres arides du pays des Braises , un pays aux couleurs chaudes où l'air avait le gout acre du bonheur irradié... voila le rêve D'Ionas, simple roturier vivant dans la mendicité depuis l'âge de 6 ans. Ionas était l'incarnation de la banalité d'un garçon de rue; habillé d'une chemise de lin devenue noire par les couches de crasses qui s'y étaient accumulées, d'un pantacourt déjà trop court fait dans un cuir usée par le temps et le vent ,et puis des chaussures qui n'avait plus aucune forme par le fait d'un usage trop poussé. Le portrait exact d'un fantômes de la cité des ombres, indifférencié de la foule homogène, réalité de son image décalée . Ombre du temps levant, fut mis au monde par les cendres de ces prédécesseurs mort dans la quête de l'élévation. Quête inachevée car l'apprêt de nourritures et sa survie était jusqu'à toujours les seuls objectifs de son existence. Il ne vivait que dans l'instant présent. Aucune projection ne lui était permise. Cette société hostile aux individu de ça sorte ne lui laissait pas le plaisir de prendre l'instant de savoir être, et de prendre part au devenir de sa personne .
En ce matin d'automne, la fraîcheur du soleil levant l'avait extirpé de son sommeil libérateur, qui le mettait en scéne dans les plaines arides d'un pays lointain qui semblait n'attendre que lui. En effet, dans son existence minable, il ne trouvait de réconfort que dans les rêves, qui lui étaient si doux et protecteurs.
L'enfant déchu, ne pouvait que penser en regardant les cadavres de plusieurs mendiants, que la vie était bien assez fragile pour la garder trop longtemps. Il savait quels étaient les risques de son existence, la mort l'attendais à tout les recoins de cette cité tordue par la fourberie et la trahison. La ville n'a ni âme ni esprit, ne l'oublie pas, pleutre Ionas car ELLE s'en rappellera éternellement.
Il arriva les pieds traînant au parc des personnes sang nommées, il s'approcha doucement des bancs en bois de mort, à la recherche de deux hideux pour leurs subtiliser l'essence de sa vie. La bassesse matériel , le poussait sans réflexion à faire ce qui lui paraissait juste. Il considérait depuis la mort de ces parents, que les seuls responsables de ce déchirant événement étaient cupidité et soumission au diable vert cornu de papiers mâché. Il ne pouvait l'accepter,et l'exprimerai aujourd'hui comme tout les jours jusqu'à son trépas. Il s'élança, les bouscula, en profita pour saisir la couronne d'or posé sur la tête du chien d'amertume et de désir, puis voulu partir ainsi qu'il était venu, l'esprit libéré d'avoir pu assouvir son besoin primaire et immédiat. Mais il senti une douleur chaude dans le bas du dos, s'écroula sans pouvoir rien n'y faire, il ne pouvait plus résister à l'onde chaleureuse qui envahissait délicatement l'intégralité de son frêle corps, et ainsi ferma les yeux. La conscience l'avait quitté.
L'enfant ce soir serait dans le brasier de Timothée ,pour le plaisir des moins plaisants. Il sera dévoré sans que l'on sache qui il était et pourquoi il était mais cela importe bien peu les hideux, il le mange car c'est leur nature de le manger. La réflexion n'a pas de place dans cet acte, il est purement instinctif et passionnel. Mais ce visage souriant, malgré les dégât cause par le braises ardentes , n'avait-il pas trouvé dans cette mort si soudaine , le moyen tant cherché , d'accéder au rêve de son existence; rejoindre les terres arides du pays des Braises.
La mort délivrance de l'âme torturée...
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Le Repu Des Braises
RandomPartir dans les terres arides du pays des Braises... voila le rêve D'Ionas, simple roturier vivant de la mendicité depuis l'âge de 6 ans. Ionas etait le garcon de rue banale; habillé d'une chemise de lin devenu noir par les couches de crasses qui s'...