_ FARINE !
_ P'tain Lou tu fais chier !
Bon ok, t'as du mal à te souvenir comment t'en es arriver là mais, c'est le cas, les joues recouvertes de farine et de la confiture autour de la bouche, ressemblant plus à un mauvais travestie qu'autre chose. Désormais les mains couvertes de pâtes, tu te tournes vers Louis, t'ayant une fois de plus jeté la première chose qui lui passait sous la main. Ce mec a l'art de foutre tes nerfs en vrac mais, malgré tout, tu ne lui en veux jamais, il est comme un enfant ayant fait une bêtise, trop innocent, trop bête aussi, pour arriver à vraiment lui en vouloir, tu cris simplement après cet imbécile heureux, venant d'attraper le sac de farine de justesse. Un pas en arrière, déséquilibrée, tu n'entends alors que son rire venant résonner au creux de cette petite cuisine appartenant à ta mère. Mère qui ne devrait d'ailleurs pas tarder, qui ne se doute pas une seule seconde que la raison de tes sourires est cet idiot et ça depuis plus d'un an. Tu n'oses pas lui présenter, connement c'est vrai mais, tu n'y arrives pas, pas à elle en tout cas. Tu penses à ça, puis comme souvent, comme toujours en réalité, le châtain te sors de tes pensées, pas toujours de la meilleure des manières.
_ Han ! Ryry j'veux un câlin !
_ Sa t'prend toujours comme une envie de pisser ce genre de truc ... c'est fou ..._ J'sais ! Mais n'empêche ... câlin!
_ Mais ... t'es dégoûtant, t'as plein de confiture partout ...
Tu aimes le provoquer, jouer avec ces petites nerfs assez facile à faire craquer bien qu'au fond de toi, allez le serrer dans tes bras, tu en meurs tout simplement d'envie, même lorsqu'il t'appelle par l'un de ses nombreux surnoms ridicules. Même lorsqu'il est recouvert de gelée et de farine, qu'il ressemble plus à un gamin de quatre ans qu'à un homme, en fait de tout ça tu n'en as pas grands-choses à faire, tu veux simplement l'emmerder un peu, ce petit jeu étant rapidement devenu ton passe-temps favoris mais, tout ça il te le rend bien lorsque tu y penses. Bien que ces tortures à lui soit plus agréable ...
_ j'attends !
_ Hein ?
_ J'attends mon CALIN !!
_ P'tain ... j'sors avec un gosse ...
_ Maieuh !
_ Oui ?
_ T'es pas sympa ...
_ Lave toi et tu l'auras ton câlin Lou .. pas avant !
Mais, tu le connais, au moins assez pour lire dans son regard à cet instant précis qu'il n'est pas près de te laisser en paix. Il ne répond rien, ce qui n'est jamais bon signe, tu soupires, qu'est-ce que tu fous avec un mec, surtout si opposait de toi ? Un an, c'est si long et si court à la fois, comme si cette année était passée à une vitesse si folle que tu n'as même pas eu le temps de la voir passer, et pourtant tu as fait une croix sur une vie tranquille et bien rangée, sur un réveil toujours mit à la même heure, sur des révisions à pas d'heure, tu as dit adieu à toute la banalité que formait ta vie. Louis, tu n'as qu'une expression pour le décrire, c'est une tornade, il emporte tout sur son passage, surtout lorsque ce n'est pas voulu en réalité.
« Pourquoi t'es toujours le nez dans tes bouquins ?»
Il y a des gens comme ça qui vous font littéralement chiez. Des gens qu'on ne supporte pas et la plupart du temps sans raison approprié. Oui Harry, t'as fait du délit de sale gueule avec ce mec. T'es pas un intello, t'es pas un bad boy, encore moins un rebelle , t'es juste .. Harry. T'es juste .. banal. Le genre qu'on ne remarque pas vraiment. Celui au milieu de la salle de classe, ni du côté de la porte, ni du radiateur, simplement entouré de gens. C'est ça ta vie, tu te noies dans la foule et ne cherches même pas à en sortir, c'est comme ça, tout simplement, c'est le destin, alors tu ne tentes pas de le contredire, même si ta vie t'ennuie, même si tu étouffes un peu plus chaque jour. C'était il y a un an et demi que cet idiot aux cheveux en pétard c'est penché vers toi pour te poser cette question. Tu as compris deux choses ce jour-là : Que tu n'étais pas transparent. Tout le monde te prenait pour un associable. Tu n'étais pas en train de te perdre dans la foule Harry, la foule te bouffait vivant. Et c'est ce petit con, ce grand gosse qui t'en a sorti, au moins assez pour arriver à respirer dans tout ce que ce geste comporte. Il t'amuse, il est une fête foraine à lui tout seul, criant, appelant les gens pour qu'ils viennent jouer avec lui bien qu'ils lui soient inconnus, il n'a peur de rien, il vit, sans avoir de crainte, d'angoisse, c'est lui qui a posé ses lèvres sur les tiennes, qui t'as fait assumé le fait d'aimer les hommes, au moins un peu.
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Bric A Brac De One Shot
FanfictionPetit bric à brac de one shot en tout genre, en grande partie sur du Larry.