One Shot | Larry Stylinson.

Fan's Dream.

24, un jeudi de décembre.

- Allez Lou', ouvre la.

Après un énième froncement de sourcils de ma part, je fais ce qu'il me dit, et ouvre l'enveloppe dans mes mains, contenant quelque chose qui à l'air important, vu son comportement. Et ce que je découvre à l'intérieur me rend bien plus que joyeux. Il est fou, c'est un malade. C'est mon meilleur ami, et je l'aime tellement. Je détiens dans les mains deux tickets de concert pour aller voir "GooD" autrement dit "Good Direction" ainsi que pour aller au M&G.Un de mes rêves, le deuxième étant de voir Harry et de pouvoir lui dire à quel point je l'aime. Et dans mes fantasmes les plus fous, de l'embrasser. Revenons donc à ma surprise, ma première réaction est de pleurer. Oui, je le sais, ça fait sensible et gay, mais bonne nouvelle je le suis. Mais, je dois vous avouer que ça fait tellement longtemps que je rêve de les voir chanter et de les voir tout court, que en ce moment je suis au paradis et ce n'est rien comparé au concert qui m'attend. Surtout Harry. Harry. De voir quelle couleur ont réellement ses yeux. De voir si il est aussi beau que sur les photos et magazines. Non ça, je n'en doute pas, c'est une certitude.
Ma deuxième réaction, est de sauter dans les bras de mon meilleur ami, et de lui broyer les os en passant, en le serrant, involontairement trop fort.
Je lui crie ensuite dans les oreilles. Que voulez vous, je suis heureux et je le montre.

- Merci, merci, merci Ni' !
- C'est rien Lou', je savais que tu en rêvais alors quand j'ai vu qu'il restait des places, je me suis dis 'pourquoi pas'. Et j'ai eu raison car, premièrement c'est un vrai sourire que tu me fais là, et deuxièmement, tu vas pouvoir demander l'homme de vie aka Harry en mariage.
- Pff, tu es bête. Mais tu es le meilleur ami au monde, petit blondinet.

13 janvier, Londres. Dans les embouitellages qui mènent au concert.

- Raah, ça m'énerve, on ne sera jamais à l'heure à cette vitesse.
- Calme toi Lou', il nous reste 25 minutes.
- Saletés d'embouteillages.

Je tapote sur le volant, signe s'impatiente chez moi. Je suis déjà de nature impatient, mais là, je vais voir mon idole. Alors, ma patiente est à rude d'épreuve. Niall, lui, à sa tête posé contre la vitre, attendant, en regardant la route mais plus calmement. Il a toujours eu cette patience, contrairement à moi. Il y'a tellement de choses sur lesquelles  nous sommes différent. Et c'est ce qui fait, je pense, qu'on soit des meilleurs amis très soudés.
Finalement, nous arrivons 15 minutes plus tard à l'endroit où le concert se déroulera dans quelques vingtaines de minutes à peine. Je crois devenir fou, après tout ces embouteillages j'ai les nerfs à vif. Niall le remarque, puisqu'il me propose gentillement d'aller garer la voiture plus loin pendant que moi,  je vais faire la queue à l'entrée. Ce que j'accepte bien évidemment.

Je pars donc faire la queue, et autant vous dire que c'est très long et ennuyant sans personne à ses côtés. En parlant de compagnie, Niall n'a toujours pas montré le bout de son nez. Qu'est ce qu'il fout ! Ça doit bien faire 15 minutes que je patiente, je me retrouve bien avancé, à l'entrée des coulisses. Sans que je ne comprenne pourquoi, j'entends des filles hurler à s'en faire casser les cordes vocales et s'exciter comme des malades. Je n'exagère pas, je vous jure que c'est la vérité.
Je sens quelqu'un me bousculer et honnêtement, je déteste qu'on me bouscule. Ça me met hors de moi, alors oui, je m'énerve contre cette fameuse personne.

-Non mais oh ! On patiente tous alors tu peux faire de même au lieu de bousculer les autres ! Non mais je rêve, elle est où la politesse.

Je l'entends rire, ce son me dit quelque chose et m'ait vaguement familier. Je me retourne enfin vers lui, et ose le regarder. Oh putain. Oh mon dieu. J'hyperventile. Harry Styles. Je viens de crier sur Harry Styles, que je suis con ma parole. Je vais pleurer, il est en face de moi. Je dois m'excuser, je ne veux pas qu'il me prenne pour un connard. Mais il doit certainement déjà penser que j'en suis un.