Témoignages personnels (suite 1)

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Témoignages personnels (suite 1)

6- Je veux encore louer Dieu pour la merveilleuse épouse que Dieu  m'a donnée, moi qui ne voulais pas me marier. Et je dois dire que si j'avais du choisir moi-même ma compagne, certainement qu'elle m'aurait déjà quitté depuis longtemps, car Sheila qui a été le choix de Dieu, m'a suivi jusqu'au fin fond de la brousse dans des conditions les plus pénibles, et cela durant six autres années où j'ai été conduit à implanter de nouvelles Eglises; plus d'une vingtaine.

7- Je veux encore louer Dieu pour ce travail d'implantation d'Eglises avec la construction de bâtiments, car cela n'était pas non plus mon choix ! La première Eglise implantée a été faite dans le chef lieu de la province du Kasaï Oriental, Mbuji-Mayi. Avec une équipe de trois hommes, nous sommes restés dans cette ville neuf mois. A l'ouverture du bâtiment, il était déjà trop petit avec plus de huit cents personnes. Et lors du premier service de baptême, trois à quatre cents personnes ont été baptisées. C'était en 1971. Aujourd'hui cette Eglise a implanté plus d'une centaine d'autres Eglises.

Oui, « louez l'Eternel pour sa bonté et sa fidélité qui dure à toujours ! »

Car sans que nous ayons besoin de demander des fonds à qui que ce soit, nous n'avons jamais été arrêtés dans les travaux. Le Seigneur a pourvu à tous les besoins. Même durant les périodes de pénurie.

8- Je veux aussi louer Dieu de nous avoir donné quatre merveilleux enfants, trois sont nés au Congo et le dernier en Angleterre.

Merci également au Seigneur de les avoir gardés lors de maladie et de danger.

Quand je pense aux conditions de vie dans lesquelles ils ont grandis avec tous les insectes, moustiques, mouches tsé-tsé, serpents, scorpions, etc.

Nous aurions pu les perdre un moment où l'autre sans la grâce du Seigneur à notre égard.

Je pense à notre fille Esther-Nyota qui bébé avait été complètement déshydratée.

A Joël qui avait été attaqué par des fièvres tropicales alors qu'il n'avait que quelques mois et que le médecin n'avait plus aucun espoir.

A Philippe qui avait aussi été attaqué par de terribles crises de paludisme et cela juste après avoir suivi un traitement contre la malaria. Et lorsque le paludisme atteint le cerveau, la malaria cérébrale ne pardonne pas, c'est la mort. Bébé il était encore allergique au lait et le médecin qui ne pouvait absolument plus rien faire, nous avait conseillé de rentrer en Europe. Mais gloire à Dieu car le Seigneur l'a guéri.

Quant à Samuel notre dernier, nous l'aurions certainement perdu s'il était venu au Congo. Nous étions en ce moment en vacances en Europe. Sheila a fait deux mois d'hospitalisation en Angleterre car le petit voulait déjà venir au monde à six mois ! Aujourd'hui il est adulte, grand et fort ! Merci Seigneur car ta bonté est grande et ta fidélité dure à toujours.

9- Durant les douze dernières années passées au Congo, avant de retourner en Europe, soit de 1978 à 1990, nous nous sommes installés à Lubumbashi, une ville qui comptait à l'époque environ un million d'habitants, afin d'implanter d'autres Eglises ainsi qu'un centre chrétien de rassemblement et de formation. Ce centre que j'ai appelé: Centre Evangélique de l'Eau-Vive qui se trouve sur la chaussée de Kasenga No 5 et que nous avions débuté en 1980 continue toujours ses activités. Oui ! Louez l'Eternel et merci Seigneur !

10- L'Eglise francophone Viens et Vois implantée en 1978 compte aujourd'hui plusieurs milliers de membres.

En 1992, j'avais été en contact par téléphone avec le pasteur de cette Eglise et en lui demandant comment allait l'œuvre, il m'a répondu: l'Eglise que tu as laissée avec 2'000 membres, compte maintenant quatre mille et ensuite il m'a demandé comment allait l'Eglise de Genève dont j'étais pasteur et je lui ai répondu: Gloire à Dieu car dans l'Eglise de vingt membres, nous sommes maintenant quarante ! C'était en 1992.

Oui, louons le Seigneur car sa bonté est grande et sa fidélité dure à toujours !

11- Si nous avons souvent déménagé et voyagé, le Seigneur a aussi toujours pourvu à notre logement et cela non seulement en Afrique, mais même à Genève. Dieu est fidèle ! Alléluia !

S'il n'a pas promis la richesse de ce monde, il a promis le pain quotidien, le vêtement et un toit pour s'abriter. Merci Seigneur !

En 1990, dirigé par le Seigneur, nous arrivions toute la famille à Genève sans avoir un logement et nous sommes restés au Centre Espoir de l'Armée du Salut, mais déjà le lendemain de notre arrivée, le Seigneur ouvrait la porte pour que nous puissions loger au château de Vessy, alors qu'à l'époque il y avait pénurie de logement ! Là encore je puis dire: Louez l'Eternel car sa bonté est grande et sa fidélité dure à toujours.

A Genève, nous avons pu louer le Seigneur pour la petite Assemblée et pour tous ceux qui l'ont fréquenté.

En l'espace de treize années, des centaines de personnes y sont venues pour entendre la Parole de Dieu. (Les membres réguliers se chiffraient à une centaine d'adultes lors de notre retour au Congo en 2003).

12- Durant toutes ces années passées au Congo, j'ai rencontré beaucoup de contrariétés et de frustrations, car les choses ne vont pas toujours comme nous voudrions, ou comme cela devrait aller normalement. C'est pourquoi, sans un appel très clair du Seigneur et sans la mort à soi-même, beaucoup ne peuvent pas tenir bien longtemps. J'ai vu une famille missionnaire retourner aux Etats-Unis après seulement un séjour d'une semaine ! Une autre, après deux mois !

C'est pourquoi il est important d'avoir la conviction et l'assurance d'être dans la volonté de Dieu dans ce que nous faisons et en toutes choses, car c'est alors que nous pourrons surmonter les difficultés, les épreuves et même les oppositions.

Durant ces 25 années passées au Congo de 1965 à 1990, nous en avons rencontré !

Juste un exemple: suite à une campagne d'évangélisation dans la ville de Kamina, nous avons commencé la construction d'un bâtiment et avions reçu l'autorisation de bâtir des autorités locales. Et pourtant il y a eu beaucoup d'opposition, car trois fois j'ai reçu l'ordre d'arrêter les travaux par les autorités supérieures qui se trouvaient à six cents km au sud.

J'ai pensé aux difficultés qu'avait rencontré Esdras lors de la construction du temple et c'est ainsi que nous avons poursuivi la construction jusqu'à son achèvement. Le bâtiment est toujours debout et les chrétiens louent le Seigneur.

De même pour trouver les matériaux de construction, cela n'avait pas été très facile, car pour le ciment, j'ai du le chercher à 200 km au sud, à Lubudi, remplir le ciment à la pelle dans des sacs de jute avec toute la poussière que cela occasionne, car il y avait pénurie de sacs, et ensuite il fallait charger les centaines de sacs dans un wagon ! Pour les charpentes, j'ai du les chercher à 200 km au nord ouest à Kaniama, et pour la toiture en tôles, j'ai du les chercher à 600 km plus au sud, à Lubumbashi. C'est ainsi que malgré toutes les difficultés, nous avons pu voir comment Dieu ouvre les portes et incline les cœurs. Gloire à Dieu !

A suivre

Louange à Dieu pour sa bontéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant