Recueil d'OS

OS 10 avec Joe Jonas

~ Écrit pendant : Up all night des One Direction et Make you mine de Joe Jonas. ~

Quinn Miller dormait encore quand son portable sonna. Elle ouvrit difficilement les yeux et tâtonna sa table de nuit pour récupérer le mobile. Elle l'attrapa et appuya sur la touche pour accepter l'appel alors qu'elle se mettait sur le dos en étouffant un bâillement.

-Allô ?, dit-elle en tentant de garder les yeux ouverts.

-Mademoiselle Miller, Monsieur Davis veut vous voir dans son bureau à neuf heures précis.

-Quoi ?, demanda-t-elle surprise en se redressant dans son lit. Mais je ne suis pas censé travailler aujourd'hui. Ce soir, je vais...

-Je le sais très bien, Mademoiselle Miller, la coupa la vieille dame, mais Monsieur Davis veut vous voir.

-D'accord, se résigna-t-elle puisqu'elle n'avait pas le choix.

Elle releva les yeux sur son radio-réveil et vit qu'il était déjà huit heures trente-trois. Sachant qu'il fallait encore qu'elle se lave, s'habille, déjeune et prenne le métro, elle ne pourrait pas être là-bas pour neuf heures. C'était impossible.

-Mais je ne peux pas être dans son bureau avant une heure, une heure et demie. Au minimum.

-Faites au mieux. À tout à l'heure.

-Mouais, dit-elle avant de raccrocher.

Elle posa son portable à côté d'elle et laissa sa tête retomber sur l'oreiller. Elle avait été boire un verre la veille au soir avec sa meilleure amie, Scarlett, et avait profité à fond de leur soirée puisqu'elle pensait pouvoir faire la grasse matinée. Elle ne devait passer au bureau qu'à quatorze heures pour récupérer des papiers.

Quinn et Scarlett avaient discuté du couple de cette dernière. Mariée depuis presque un an, Scarlett tentait désespérément de tomber enceinte depuis le mariage. Mais rien n'y faisait. Quinn avait donc sorti son amie pour lui changer les idées. Mais comme à chaque fois, la conversation avait déviée vers la vie sentimentale de Quinn ou plutôt, le néant de sa vie amoureuse. La jeune rousse n'avait pas eu de petit ami, ni d'aventure, depuis qu'elle avait surpris Chuck, son petit ami, se taper une des demoiselles d'honneur de Scarlett dans les toilettes de la salle de réception. Quinn l'avait giflé en lui disant ses quatre vérités et l'avait définitivement rayé de sa vie, tout comme les autres membres de la gent masculine. Elle ne voulait plus souffrir pour un mec qui avait son cerveau dans son pantalon. Il n'en était pas question !

Elle secoua la tête pour faire sortir toutes ses mauvaises pensées et oublier la douleur qu'elle avait ressentie quand elle l'avait trouvé collé à la blondasse. Elle se leva et passa par la salle de bain pour prendre une douche bien chaude. Elle en ressortit détendue et se sentait bien mieux. Elle attrapa un jean et un pull, qu'elle enfila rapidement et attacha ses longs cheveux en une queue-de-cheval haute, qu'elle transforma en chignon, grâce à quelques barrettes. Elle enfila ses converses et sa veste avant d'attraper son mobile, qu'elle fourra dans son sac, qu'elle mit en bandoulière. Le casque de son baladeur dans les oreilles, elle mit en route le cd de l'opéra Carmen, opéra qu'elle adorait plus que tout.

Après avoir verrouillé la porte de son studio, elle descendit les trois étages en courant et continua sur sa lancée. Elle se faufila entre les passants et s'engouffra dans la bouche de métro, en attrapa un de justesse et s'installa sur l'un des sièges.

Quarante minutes plus tard, elle arrivait enfin devant les grandes portes en verre de l'immeuble Amos Publishing, la maison d'édition qui publie le magazine pour lequel elle travaillait. Elle salua la réceptionniste et le garde en passant le tourniquet qui menait aux ascenseurs. Elle monta dans le premier qui se présenta devant elle et se laissa transporter au dix-septième étage, celui de la rédaction de "All Music", le magazine sur l'actualité musicale. Elle y travaillait depuis maintenant deux ans et elle s'occupait depuis un peu moins d'un an de la rubrique "Musique Classique". Elle allait voir les nouveaux opéras qui passaient en ville et en faisait la critique. Elle parcourut les quelques mètres séparant l'ascenseur de l'entrée de la réaction.