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C'était la fin de la journée. Alors qu'il arpentait les couloirs vers la sortie du lycée, Katsuki sentit une main tapoter son épaule. Il se retourna brusquement et foudroya du regard l'auteur de cette grave faute. C'était Deku. Il se recroquevilla devant le regard sombre du blond.
«T'as quoi, connard ?»
Il avait pris son ton agressif habituel. Le plus petit leva ses grands yeux vers son interlocuteur et demanda d'une toute petite voix : «En fait j'ai... un peu de mal à comprendre les cours en ce moment, tu pourrais m'aider ? Tu es libre ce soir pour que je vienne chez toi ?
Katsuki retroussa un des côtés de sa lèvre supérieure.
-Et pourquoi je rendrais un putain de service à un merdeux comme toi ?
-Pour être gentil ? Ça changerait de d'habitude, Kacchan.
Ce dernier éclata de rire.
-Oh putain Deku t'es tellement débile et naïf ! C'en devient ridicule à ce point là ! Moi, gentil ?»
Il s'arrêta, le temps de reprendre son souffle.
«Ouais bon tu me fais pitié en fait. Allez, viens, grouille-toi ducon.»

Il était odieux, comme toujours. Izuku se demandait comment serait Kacchan s'il était plus... abordable. Mais quelque chose le rendait heureux. Il ne savait pas ce que c'était, mais il souriait un peu bêtement en regardant le soleil disparaître à travers les immeubles. Il jeta rapidement un coup d'oeil au blond. Et puis peu après ils arrivèrent chez lui. Ils enlevèrent leurs chaussures dans l'entrée avant de monter à l'étage, sans un mot. Le garçon balaya la pièce d'un revers de la main.
«Vu que tu connais l'endroit, pose ton bordel où tu veux, tant que c'est pas dans mes pattes.»
L'intéressé s'exécuta et posa silencieusement son sac dans un coin. L'autre balança le sien à travers la pièce, le laissant s'écraser contre la bibliothèque.
«Bon. Puisqu'apparemment t'es trop con pour comprendre ce que ces attardés du lycée nous déblatèrent, j'vais t'aider. Qu'est-ce qui te pose problème ?»
Izuku sortit son cahier de math de son sac et lui montra le dernier chapitre qu'ils avaient fait en cours. Ils s'assirent au bureau, côte à côte, et allumèrent la lampe qui s'y trouvait. Des calculs étaient étalés sur toute la page.
«Mais Deku t'es con putain. C'est hyper simple le second degré. Et puis utilise les identités remarquables aussi, elle sont pas là pour décorer ta merde de cahier.»
Il dû lui réexpliquer toutes les bases du calculs de fonctions polynômes. Au bout de trois quarts d'heure, ils avaient enfin fini. Le plus petit soupira. Son camarade glissa une main sur sa cuisse, comme contre sa propre volonté.
«Tu veux que je t'apprenne d'autres choses, Deku ?»
Il sursauta en sentant la main sur sa cuisse. Ses muscles se bandèrent. Il se décala, puis mit son livre dans son sac, qu'il hissa sur son épaule. Il lui adressa un sourire gêné.

«Je pense que je vais rentrer. On a des devoirs à faire pour demain.
-Deku. On est samedi, demain. Et puis reste encore un peu, on a tout le temps, il est à peine dix-neuf heure...»
Le blond le retint par la main, arborant son regard le plus attendrissant. Il revint un peu sur ses pas, enlevant le sac de son épaule, une des ses mains glacées toujours serrée dans la sienne, brûlante.
«Bien.»
Il avait les joues complètement rouges et fixait ses genoux, gêné, après avoir vu un regard plus qu'attractif. Il leva ses yeux, confus. Son hôte avait un air moins menaçant que d'habitude. Izuku se plaqua contre le dossier de la chaise tandis que Katsuki se rapprochait de lui. Celui-ci lui attrapa le menton du garçon afin de redresser son visage baissé vers le sol. Sa main glissa lentement jusqu'à sa joue, la caressant doucement. Il semblait ne plus pouvoir bouger, crispé sur sa chaise. La main libre de l'explosif jeune homme se dirigea vers le col de sa chemise et en défit un bouton.
«Tu as peur, Deku ?»
La tension montait, son visage était extrêmement près maintenant. Il déboutonnait lentement sa chemise et fixait d'un regard désireux le garçon à la touffe verte, comme si justement, il attendait quelque chose de sa part. Ses lèvres rosées étaient légèrement entrouvertes et un souffle brûlant s'en échappait. Peut-être qu'il ne faisait que jouer. Et puis, comme pour répondre à sa question, posant une main sur son épaule, Izuku lui arracha un baiser de quelques secondes. Il entrouvrit la bouche, laissant son aîné y rentrer lentement sa langue, tandis qu'une de ses mains descendait vers son dos. Ils se séparèrent, essoufflés. Les prunelles émeraudes dilatées fixaient le torse à présent dénudé. Elles semblaient détailler chaque relief de ses muscles. Les doigts du blond allèrent d'eux-même sur les boutons de sa chemise. Son cadet se mordit doucement la lèvre, rougissant de plus belle. Il déboutonna lentement le vêtement, observant apparaître son torse au fur et à mesure que les doigts s'activaient.
«J'ai envie de toi, Deku...»
L'intéressé glissa sa main dans les cheveux blonds, embrassant la joue du plus grand tout en descendant jusqu'à ses clavicules. Il frissonna alors que les lèvres passaient lentement sur son cou. Le plus jeune effleura sa jugulaire, sentant probablement les battements frénétiques du sang dans ses veines. La chemise de celui-ci était totalement déboutonnée. La peau de son torse musculeux était douce et très pâle. Il respirait fort. Sa bouche rosée était maintenant au niveau de son sternum. Elle détailla lentement une ses clavicules. Il releva doucement la tête avant de regarder Katsuki droit dans les yeux, les joues écarlates et les prunelles brillantes d'excitation.
Izuku avait pour une fois l'impression d'être à égalité avec son maintenant plus qu'ami d'enfance. Celui-ci plongea à nouveau sur ses lèvres. Il se blottit contre lui tandis que ses mains allaient de plus en plus bas dans son dos.
Il était beaucoup trop adorable, pensa le blond. Beaucoup trop baisable. Il avait envie que ses petits doigts griffent son dos de plaisir, que sa bouche rose crie son nom, que ses yeux émeraude ne se dilatent que pour lui. Izuku gémit légèrement quand son amant passa une main sur le creux de ses reins. Celui-ci se sentit soudain à l'étroit dans son pantalon. Il avait horriblement envie de lui.
«Deku... va sur mon lit s'il te plaît»
Ses yeux désireux le fixaient tandis qu'il passait sa langue sur ses lèvres. Le plus petit obéit et se laissa tomber de fatigue sur le lit, déjà presque essoufflé. Il enleva son pantalon, le laissant tomber sur le sol. Il faisait chaud. Katsuki se mit au dessus de lui, plongeant ses pupilles dans les yeux péridot entrouverts. De la sueur perlait sur les deux corps, et un filet de bave était tracé des lèvres jusqu'au menton du plus jeune. Il était totalement vulnérable, affalé sur le lit, rouge, transpirant, décoiffé, essoufflé. Le seul vêtement qui lui restait était son boxer noir et moulant, qui laissait clairement apparaître la grosseur entre ses jambes. Le blond retira lentement son pantalon puis le laissa tomber au sol devant un regard émeraude désireux. Les jambes de son propriétaire s'écartèrent légèrement, comme automatiquement. Il devenait de plus en plus rouge, tandis que l'autre semblait brûler de désir.
«Putain ce que tu peux être bandant. Je vais te prendre, Deku, et tu vas kiffer ça.»
Juste après cette phrase, il attaqua violement le cou du plus jeune, lui laissant une trace rouge. Celui-ci gémit de douleur. Le dominant continua en déposant des baisers et quelques griffures sur son torse jusqu'à arriver à ses cuisses. À chaque fois que ses doigts caressait la peau d'albâtre, un frisson venait parcourir l'échine du plus jeune, qui sentit une main se glisser dans son caleçon alors que des lèvres se mouvaient déjà sur son torse.
«K... Kacchan...»
Il était en transe alors qu'il parcourait son corps pâle. Toujours hypnotisé, il commença à caresser sa raideur, tandis que son autre main se baladait dans les cheveux doux et touffus. Il l'embrassa à nouveau, langoureusement, mordillant et suçotant sa lèvre inférieure. Sa bouche descendit ensuite jusqu'à son cou pour le lécher lentement, le faisant frissonner. Izuku gémissait de plus en plus fort, haletant, et faisait de son mieux pour contenir ses bruits. Le blond remonta jusqu'à son oreille afin d'en mordre le lobe.
«T'aimes ça Deku ? Je te fais de l'effet ? Parce-que t'es trop bandant là.»
L'intéressé hocha timidement la tête, fixant le fameux sourire narquois de son amant, qui, lui, reprit de plus belle, intensément.  Il se blottit contre lui dans un gémissement aigu, haletant, cherchant on ne sait quoi dans le creux de son cou, tandis que désir et plaisir envahissaient toute sa personne.
«Ah... hmmm... Ka... chan... hmm... hmm... ou... i... Kacchan... hmmmmm... ah»
Il dégoulinait de sueur, convulsant sous le plaisir toujours croissant, soufflant une haleine chaude et humide. Sa voix aiguë qui murmurait dans l'oreille du blond le fit se mordre la lèvre. Celui-ci aventura une main derrière lui et empoigna son derrière charnu, le faisant gémir de plus belle. Il sortit sa tête du cou pour reprendre son souffle, exposant le côté du sien qui n'avait pas été mordu, encore blanc. Le blond y planta ses dents. Un hurlement de douleur et de plaisir mêlés retentit dans la chambre humide.
Ils en voulaient plus, tous les deux.
«Kacchan... vas-y..»
Enfin, pensa le blond. Il retira prestement le boxer noir suintant de transpiration et de pré-sperme, les yeux fixés sur sa raideur, elle aussi enduite de la substance translucide. Katsuki se leva et marcha jusqu'à sa table de nuit pour prendre du lubrifiant et une capote. Izuku le regarda, gémissant faiblement, l'implorant de revenir. Encore debout devant son lit, le dominant retira lentement son boxer, écoutant son cadet respirer par des gémissements plaintifs. Il déchira le petit emballage avec ses dents, puis déroula le morceau de latex sur son membre gonflé. Deku le regardait avec envie.
«Tu veux que je te prenne, n'est-ce pas ? Tu vas hurler mon nom, pleurer alors que je baiserai ton petit cul serré, t'accrocher à mes draps pour pas te perdre dans le plaisir et la douleur.»
La voix suave et menaçante lui laissa un léger frisson. Il recula contre le bord du lit, craintif mais désireux. Son petit corps semblait maintenant pouvoir se plier à tout ce que l'aîné voudrait bien faire de lui. Des mains brutales relevèrent légèrement les jambes du plus petit. En l'air et écartées, elles laissaient au blond le champ libre. Izuku ferma les yeux tandis qu'un doigt enduit de lubrifiant s'aventurait aux abords de son intimité. Il s'enfonça lentement, faisant retentir un petit cri aigu, tandis que sa source serrait les dents, les jambes tressaillantes. Il n'avait jamais été pénétré avant ça.
«Kacchan... ça fait mal... Le garçon haletait, grimaçant de douleur.
-Quand tu seras habitué, ça ira mieux.»
Les deux bouches se collèrent, couvrant les cris provoqués par l'insertion d'un deuxième doigt. Izuku tentait de s'accrocher à tout ce qu'il pouvait, plantant ses ongles dans le matelas humecté de différents fluides. Il sépara ses lèvres du baiser de son amant, et enfonça sa tête dans son cou. Un troisième doigt s'enfonça en lui. Il mordit violemment le cou auparavant intact de Katsuki, évitant ainsi de hurler sa douleur. Celui-ci gémit, puis approcha sa bouche de l'oreille écarlate de son soumis.
«Qui t'a autorisé à me mordre ? Vas-y, dis-moi.» Le plus petit se crispa d'un coup, terrifié. Il parla d'une voix faiblarde et essoufflée par le plaisir.
«P... personne, je crois...
-Ah. Tu vois. Personne.»
Juste après ces mots, le blond retira ses doigts du garçon terrifié, un sourire sadique collé aux lèvres. Il était temps pour LUI de prendre son pied. Il enduit de lubrifiant son engin de taille plus qu'honorable, qu'il colla à l'entrée maintenant plus souple du cadet. Il l'enfonça lentement, presque tendrement.
«Hmm... putain Deku t'es trop serré...»
Les parois brûlantes de celui-ci frottaient contre le membre gonflé du blond. Izuku enroula ses jambes autour de son bassin, embrassant à pleine bouche le jeune homme penché vers lui. Un filet de bave coulait sur une de ses joues cramoisies. Son cou, lui, avait abandonné la teinte rosée des précédentes morsures pour redevenir blanc. Impossible de résister à la tentation. Accélérant légèrement les coups de buttoir, Katsuki mordit dedans comme dans une pomme. Deku hurla de douleur dans ses gémissements de plaisir.
«Tu n'as que ce que tu mérites, petite pute.»
Une des mains du dominant entreprit de se balader sur le torse de l'autre, totalement exposé. Elle remonta de sa hanche jusqu'à son ventre, puis à ses pectoraux. Ses tétons rose clair étaient durcis par l'excitation et le plaisir. Un gémissement horriblement excitant retentit lorsque les boutons de chair furent effleurés. Izuku ouvrit enfin les paupières, plongeant ses yeux profonds dans ceux de son amant. Son regard aguicheur en demandait plus, encore plus, toujours plus, tandis que des couinement de plaisir sortaient de sa gorge. Les coups de reins s'accéléraient. Les doigts du garçon vinrent petit à petit griffer le dos et les omoplates du dominant, comme s'ils le priaient de ralentir. C'était beaucoup trop bon pour que lui ne baisse ne serait-ce qu'un peu la cadence. À chaque va et vient, il frappait la prostate du cadet, le faisant tressauter de plaisir. Mais les ongles dans son dos commençaient à lui faire mal. Le blond écarta encore plus les cuisses déjà tendues. Izuku se cambra, comme s'il voulait être pénétré encore plus profondement. Soit. La fréquence des coups de buttoir ralentit soudainement pour faire des allers-retours lents et très profonds. Izuku gémit langoureusement, la bouche légèrement ouverte et les yeux fermés, griffant toujours la peau déjà douloureuse du dos de son partenaire. C'était assez. Cette position commençait à ennuyer ce dernier, qui se retira de lui.
«Deku, tourne-moi le dos, veux-tu ?»
Sous l'ordre il passa à quatre pattes, s'agrippant aux draps, prévoyant la violence des prochain coups de buttoir. Il était essoufflé, la joue contre l'oreiller, le dos cambré. Un filet de bave transparent coulait le long de sa joue pour atteindre les draps, se mêlant à la sueur, tandis qu'il attendait, haletant, légèrement tremblant, ses fesses rebondies totalement exposées. C'était beaucoup trop tentant pour que l'aîné résiste. Sa main s'abattit presque d'elle même sur le derrière, y laissant une trace rouge. Deku poussa un gémissement aigu, surpris, avant de se faire claquer à nouveau, soupirant cette fois de plaisir. Il adorait ça. Katsuki se pencha jusqu'à son oreille.
«Tu veux que je te perde dans le plaisir ? Que je te baise pour que tu puisses jouir ?»
Il n'attendit même pas de réponse et le pénétra d'un coup. Le plus jeune hurla de douleur alors que les coups de reins frénétiques reprenaient de plus belle. La blond attrapa par les cheveux la tête d'Izuku, afin de la garder levée et avoir accès à son cou. Il le lui mordit une nouvelle fois, puis passa une main devant lui entreprenant de caresser sa raideur alors qu'il le pénétrait toujours. Le soumis tentait d'étouffer ses cris de plaisir dans l'oreiller, s'accrochant aux draps comme si sa vie en dépendait, ne maîtrisant plus la situation de quelque manière que ce soit. Il serrait les dents, les paupières entrouvertes, ne retenant plus ses gémissement. Le plaisir montait à sa gorge qui laissait retentir sa voix aiguë dans toute la maison. Il était proche de l'orgasme.
Après quelques coups de reins supplémentaires, Izuku se mit à hurler le nom de son amant, contractant les chairs, s'effondrant sous une vague de plaisir beaucoup trop intense. Katsuki vint peu après lui dans un soupir de jouissance avant de rapidement se retirer de lui. Il était à bout de souffle, rouge, trempant dans un mélange de sueur et de semence. Il avait les yeux brillants et sa bouche entrouverte brassait un air saturé de chaleur et d'humidité. Le blond l'embrassa tendrement sur la joue, une main dans ses cheveux trempés.
«Putain ce que t'es bon pour faire ça Deku...»
Ce dernier était épuisé, haletant, suant. Le contact de l'aîné était chaud. Sa peau, ses cheveux, il avait envie de l'embrasser langoureusement, mais il n'avait pas même la force d'ouvrir les yeux.
Il s'endormit comme un bébé. Son visage affichait un air serein et il respirait avec plénitude. Il était adorable. Katsuki se leva, encore nu, pour ouvrir la fenêtre. La soirée était fraîche. Un courant d'air traversa la chambre, faisant frissonner l'endormi. L'hôte s'allongea à nouveau dans son lit et caressa doucement la joue du plus jeune, puis se blottit contre son corps encore chaud. Le blond pensa que ça faisait longtemps qu'il avait envie de lui faire l'amour, à son ami d'enfance. Il l'aimait vraiment. Est-ce que lui l'aimait en retour ? Peut-être s'était-il juste laissé emporter par les événements. Il avait dû se sentir obligé, ou quelque chose comme ça. Katsuki grimaça lorsqu'il pensa qu'il avait peut-être abusé de son amant. C'était troublant.

Homework [Katsudeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant