Un bras pendait mollement le long d'une cuisse,
Des mèches tombantes, se collaient en cascade le long de son front,
Ses yeux étaient fermés,
Il dormait encore.
Tu l'observais,
Comme chaque matin.
Tu ne dormais jamais bien longtemps lorsque le jour se levait,
Et puis tu ne voulais pas rater le spectacle.
Comment, Quel spectacle ?
Le spectacle des rayons du soleil rampant lentement dans la chambre,
L'image figée des éclats dorés venant longer les courbes de son corps,
Sa peau nacrée ainsi exposée.
Ta main s'approchant sans jamais oser troubler ce sommeil aucunement agité.
Un air serein et doux sur le visage,
Il était la beauté et l'innocence incarnée.
Et tu ne pouvais que t'extasier face à cette silhouette ainsi dévoilée,
À ta merci.
Et si tu l'avais voulu,
Tu aurais pu,
D'une poigne de fer,
Saisir ce plaisir à ta portée.
Mais en rien tu ne cédais,
Ne pouvant lever la main sur cet Être sublimé.
Alors tu glissais ta main dans celle fine et délicate à ta portée.
Et ton autre main venait caresser la joue pâle reposant à quelques centimètres de toi,
Éveillant doucement la petite chose à tes côtés.
Et des yeux d'un verts émeraude venaient se poser sur toi,
Plongeant son regard envoûtant dans le tient, asservi.
Et de ses lèvres cruellement tentatrices sortait un simple :
« Bonjour, Viktor »
Au ton encore ensommeillé et raillé.
Et dans un sourire naissant au creux de ton visage,
Tu répondais d'un apaisant
« Bonjour, Elias... »
Et ces lèvres à l'aspect bondé venaient se poser contre les tiennes dans un mouvement maladroit et encre engourdi.
Et tes bras venaient entourer sa taille si fine que tu avais peur de la briser en le tenant contre toi.
Mais ne pouvant pas t'en passer,
Tu persistais dans ton besoin de le sentir près de toi et lui faisais reposer son crâne contre une de tes larges épaules.
Ses cheveux chatouillant ton cou tandis que ses yeux subissaient l'attaque douloureuse de l'astre flamboyant apparaissant à travers une baie vitrée immense.
Et sa main tendue vers le ciel, celle que tu avais abandonnée lâchement lors de ses premiers mouvements, te capturait une nouvelle fois contre elle,
Ses doigts infiniment petits comparés aux tient.
Tu camouflais à ses yeux, l'éclat brûlant du soleil tandis que ta main caressait tendrement le haut de son crâne.
Un silence bienheureux envahissant
la pièce.
Chaque matin cela se répétait,
Et jamais tu ne t'en lassais,
Parce que tu ne pouvais plus t'en passer,
Ignorant les événements tout autour,
Plus rien ne comptait, excepté votre amour.
C'est fini ~
J'espère que ça vous aura plus,
Il est 9H du mat' et j'ai pas cours,
Donc je m'ennuyais,
Alors voilà ça,
J'espère que ça vous aura plu,
Des bisous sur votre tempe gauche,
Bonne fin de journée <3 ~ !
Ps : Désolée pour les fautes, je j'voulais pas déranger mon adorable Bêta ~
( Si tu passe par ici je t'embrasse très fort <3 )
Mercredi 1 er juin 2016.
- Pendule.