my strory

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Bonjour, mon nom est Zola, oui comme le célèbre écrivain Emile Zola. Pourquoi ? S'en doute parce que ma mère aimait bien l'auteur ou son nom. Je vis actuellement dans l'orphelinat « La bonne enfance » dans le centre de la France. Je m'y plais bien, j'y ai même rencontré James, mon meilleur ami. Nous ne nous souvenons plus du moment où nous avons fait connaissance car nous étions trop jeunes. Ses parents étaient anglais, je dis « étaient » car ils sont tous les deux décédés dans un terrible accident de voiture provoqué par une tempête pendant leurs séjours en France. Malheureusement, James n'avait pas d'autres familles et a été recueillis par « La bonne enfance ».

Désolé, hors le fait que vous connaissez mon nom vous ne savez rien de moi. J'ai 12 ans, mes cheveux sont blonds, longs et ondulés, mes yeux sont très claires et tout le monde les admirent. J'adore les animaux en particulier Wisper, c'est un Border Collie lui aussi adopté. Il nous rend tous heureux.

En me déposant devant la porte de l'orphelinat, ma mère m'avait laissée une lettre expliquant son geste ainsi qu'une photo d'elle. Je dois dire que dessus elle est très belle et je lui ressemble beaucoup. Dans la lettre, elle m'explique que lorsque je suis née, elle avait 19 ans, et pensait qu'elle ne pourrait pas s'occuper de moi par manque de moyen financier et être une bonne mère aimante. Quant à mon père, lorsqu'il sut que ma mère était enceinte, et qu'elle refusait d'avorter, il nous abandonna. Quelques jours après ma naissance, elle décida de me confier à l'orphelinat afin que je ne puisse manquer de rien, mais malgré tout son amour me manque. Je ne lui en veux pas car elle a fait ce qu'elle pensait être le mieux pour moi.

Malgré le fait que tout le monde se sent bien dans l'orphelinat on rêve d'avoir une famille comme dans les films, avec une belle maison, un grand jardin, des parents, des frères, des sœurs qui nous aiment, nous font rires, nous emmènes au cinéma et manger des pop-corn, enfaite la famille idéale.

La vie à l'orphelinat s'écoule paisiblement, sœur Bernadette nous fait la classe elle joue la sévère mais son cœur est tendre, sœur Thérèse est notre maman à tous, elle nous console, nous raconter des histoires le soir et nous donne beaucoup d'affection.

Dès le moindre rayon de soleil avec James nous aimons nous allonger sur l'herbe fraichement coupée, nous fermons les yeux, écoutons le chant des oiseaux, le doux clapotis de l'eau de la rivière, nous nous amusons également à trouver des formes dans les nuages, nous aimons sortir la nuit en cachette, attraper des lucioles et les mettre dans des bocaux pour les donner aux plus jeunes pensionnaires qui ont peur de la nuit cela leurs procurent une petite lumière qui les rassures.

Aujourd'hui on m'a annoncé une excellente nouvelle lors des visites d'adoptions, j'ai enfin été retenue par une famille, depuis le temps je n'y croyais plus. Mais dans mon bonheur, mon malheur est de perdre James. Après avoir finit de boucler ma valise avec James on c'est fait la promesse de ne jamais s'oublier et d'essayer de garder contact quoi qu'il arrive.

Ma nouvelle famille s'appel Deathmort plutôt bizarre comme nom de famille. Ils sont bruns, pas très grands de taille. Elle a les cheveux tirés en chignon, porte un tailleur bleu marine, plutôt classe elle doit surement travailler dans une importante société ou quelque chose de ce style. Son mari quant à lui à l'air beaucoup plus décontracté un tee-shirt blanc trop large et son pantalon est difforme c'est un drôle de personnage.

Ça y est nous sommes enfin partis. Leur voiture est d'un rouge brun, je suis assise à l'arrière, derrière le conducteur celui-ci fume et je reçois dans ma figure toute la fumée qui rejette, cela me gène mais je ne dit rien. Lui s'appel Mike et elle Silvia. Tout au long du chemin elle a passé son temps à râler pour tout et n'importe quoi. Au bout d'une heure de route nous sommes enfin arrivés à destination, leur demeure est une grande bâtisse isolée dont les mûrs ont été noircies par le temps je ressens un mal être devant cette maison. Une fois passé le seuil je découvre d'immenses pièces sombres car la lumière de l'extérieur est entravée par des rideaux opaques, une odeur de fumée froide et de graisse flottent dans l'air, chaque pas que je fais, j'ai l'impression que le sol me retient, des oiseaux empaillés trônent dans différents coins de la maison, les meubles sont recouvert par une épaisse couche de poussière. Mike s'affère dans le salon avec une bouteille de bière à la main dans l'autre une cigarette pour aller s'affaler dans un vieux canapé pour suivre un match de hockey. Quant à Silvia, celle-ci est allée répondre au téléphone et moi je me retrouve planté au milieu du hall d'entrée avec ma valise à la main. Une dizaine de minutes plus tard un garçon plus âgé que moi passe le seuil, il est mince et sa peau d'une blancheur maladive, ses habits ressemblent à des haillons, il me regarde et souri timidement comme si il est désolé pour moi. Il s'appel Ethan et lui aussi a été adopté selon ses dires.

Cela fait maintenant une semaine que je suis arrivée et chaque jours qui passe Silvia me traite comme une esclave je suis obligée d'astiquer le sol de la maison, laver le linge sale, nettoyer toutes les pièces, j'ai l'impression qu'elle n'avait pas besoin de fille mais d'une bonne, lorsque l'une de mes tâches est mal faite, je suis punie, frappée et dors dans la cave sans manger. Pour moi, le rêve de la famille idéale s'est achevé lorsque je suis entrée dans cette maison. Dès le second jour ils m'ont donné les règles de vie de la maison. Je n'ai pas le droit de sortir, de parler à aucune personne ni de me plaindre, je dois faire tout ce qu'ils me demandent que cela ma plaise ou non. Souvent lors des repas, je suis disputée car il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Une fois Ethan m'a défendu au final il a été giflé et a été privé de son repas et interdiction de quitter sa chambre jusqu'à nouvel ordre.

Hier par malheur en faisant la poussière un cadre m'a échappé des mains et il est venu se briser contre le sol. Silvia prise de colère a commencé à m'insulter et me frapper de plus en plus fort, jusqu'à ce que je perde connaissance.
Lorsque je me suis réveillée, Ethan me nettoyé les plaies faites sur mon visage tuméfié et une nouvelle fois je me suis retrouvée dans la cave.

Je ne sais pas quel jour nous sommes car je suis renfermée sans lumière. Le jour et la nuit se confondent, une odeur de moisissure m'incombe, l'humidité de la pièce fait partit de mon quotidien, mes plaies et mes hématomes me font souffrir. Je suis nourrie à leurs bonnes volontés. Je me raccroche à mes souvenirs de l'orphelinat avec sœur Bernadette, sœur Thérèse, James et tous les autres pensionnaires. Ils me manquent énormément.

Enfin je retrouve la « liberté ». Je suis affaiblie moralement et physiquement, j'ai l'impression que mon corps s'est transformé en squelette, mes yeux me brulent à la lumière. Les disputes et les coups sont devenus mon quotidien. Cela fait 8 mois maintenant que mon adolescence s'est arrêtée et que je vis dans la peur, l'angoisse et la tourmente.

Il doit être 1hoo du matin quand je décide de sortir en douce de la maison pour respirer. Malheureusement il pleut averse et le fond de l'air est glacial mais cela me fait sentir que je suis toujours en vie.

Je pense que quelques heures se sont écoulées mais je dois retourner dans ma chambre avant que le couple de tortionnaire ne s'aperçoit de mon absence.
A mon réveil je me sens brulante, tous mes muscles me font mal et à chaque fois que je respire cela me fait tousser. Silvia dit que je joue la comédie pour échapper à mes tâches et m'envoie à nouveau séjourner née dans la cave sous une rouée de coups.

Les jours passent je me sens de plus en plus fatiguée, ma force abandonne peu à peu mon corps. Je vis tous les jours l'enfer. Je n'y arrive plus mais je ne veux pas baisser les bras. Pas après tous ceux qu'ils m'ont fait subir depuis qu'ils sont entrés dans ma vie. Mais je n'ai plus d'énergie, même pas pour me relever, pour les affronter une dernière fois. Je ne sens plus mes jambes, mes bras, mon corps tout entier.
Alors c'est ça, ma vie me quitte. Mes yeux se ferment, je tremble et je suis glacée, je n'arrive plus à respirée, l'air brûle mes poumons, j'ai envie de crier pour qu'Ethan puisse venir m'aider mais plus aucun sons ne sort de ma bouche. Les bruits s'éloignent, je ne sens plus rien, ni entend, ni voie, ni pense, s'est donc cela la fin. Malgré tout, mon âme survivra et les tourmenterasà tout jamais pour leurs pêchers.

  Adoptée   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant