Larry 1.

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Louis.

Assis sur la banquette arrière de la voiture, mon conducteur habituel quand je suis à L.A, regarde dans ma direction grâce à son rétroviseur et remarque rapidement qu'il n'a pas besoin de me dire quoi que ce soit. Je connais ce quartier par cœur, j'ai fait ce chemin tellement de fois...

Je mordille les peaux autour de mes ongles et cela trahis mon impatience d'accéder à la bâtisse et plus précisément à la personne s'y trouvant.

Je lance un hochement de tête à la personne qui partage la voiture avec moi. Plus que quelques secondes et je ne peux véritablement plus tenir. Plus que quelques secondes qui me sépare de l'amour de ma vie -c'est vrai que dit comme ça, c'est super niais mais jamais je ne l'avouerai à qui que ce soit-.

Le soleil se lève dans l'Etat d'Amérique et le paysage à cette heure-là est magnifique.

La Range Rover noir aux vitres teintées s'introduit dans le parking souterrain de l'immense hôtel en toute discrétion. Carl, mon chauffeur se gare sur la place habituelle et privatisée juste devant l'ascenseur. Il me fait un clin d'œil avant de me glisser un «profite bien». Je lui fais un rapide signe et un sourire sincère avant d'attraper mon sac rempli du nécessaire pour seulement 2 jours.

Les 9 heures 30 de vols entre Doncaster et L.A m'ont épuisé et je n'ai qu'une envie : me blottir dans les bras de mon amoureux.

Je monte rapidement dans l'ascenseur plus pressé que jamais. Je suis vraiment heureux de l'installation de miroirs dans ces engins, ça me permet de me remettre d'aplomb un minimum et de vérifier si rien ne se loge entre mes dents. Mon homme me repousserait sans aucune pitié. Il est très pointilleux sur l'hygiène.

J'arrive enfin à l'étage et ne perds pas de temps pour accéder à la porte 402. La carte magnétique dans la poche arrière, je la sors et l'introduis dans le boîtier qui émet un bruit de validation.

Quand j'ouvre la porte très délicatement, la pièce est plongée dans le noir. Je pose mon sac dans l'entrée et enlève mes chaussures. Ce sentiment d'habitude je ne m'en lasserai jamais.

Malgré le peu de luminosité, je distinct parfaitement la grande pièce et le lit king size qui y trône.

Mon cœur se serre de joie quand je m'approche près de celui-ci. Il dort. Il dort la bouche entre ouverte en serrant un coussin contre lui. Il ressemble à un bébé. Mon bébé.

J'enlève rapidement -encore une fois- ma veste en jean et la pose sans vraiment y prêter attention sur le fauteuil près de la baie vitrée.

Je perds pas de temps et accueille avec plaisir la sensation du coussin moelleux sous ma nuque, endolorie des heures de vols interminables.

Je laisse glisser ma main dans ses cheveux et un appel à son attention.

«Harry.» Je chuchote pour ne pas brusquer le calme qui règne dans la chambre. Je caresse sa joue et dans les 4 secondes qui suivent ma parole, ses yeux papillonnent, et s'ouvrent délicatement en se posant instinctivement sur moi.

«Lou, mon amour.» il murmure difficilement à cause de sa voix rauque pleine de sommeil.

Il amène ses mains près de mes hanches, les caressent et par surprise me retourne contre lui et le matelas.

Ses yeux ne lâchent pas mon regard et il me donne un baiser langoureux, un de ceux que j'attends depuis le moment où nous nous sommes quitté il y a 6 jours. Je lui rends amoureusement, lui faisant passer tous mon amours.

Ses lèvres quittent les miennes après quelques minutes et Harry pose sa tête sur mon torse, tous en attrapant ma main gauche pour entrelacer nos doigts.

«Tu m'as manqué.» Déclare Harry en murmurant toujours.

«Toi aussi bébé.» Je tourne la tête et pose mes lèvres sur son front brûlant. «Mais je suis exténué...» Je laisse mes muscles se détendre complètement et souffle de bonheur d'être ici avec lui.

«Désolé Lou, la prochaine fois c'est moi qui te rejoins.»

«D'accord mon ange, mais promet moi qu'il y aura toujours une prochaine fois.» Je laisse passer mon pouce le long de sa main dans un geste délicat.

Il y a pas de mots pour décrire l'amour que je lui porte.

«Je te le promets» il frémit en embrassant mon cou, nous laissant couler vers les bras de Morphée alors que je sers les miens autour de lui dans une tentative de le rapprocher plus proche de moi qu'il ne l'est déjà.

Mon homme, pour toujours.



755 mots.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 27, 2017 ⏰

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OS. [mature]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant