Chapitre 2

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- Salut. Dit-elle le sourire aux lèvres.

- Euh salut.

- Tu es toute seule ?

- Ouais, en fait je suis nouvelle. Je ne connais personne ici. Je réponds.

- C'est pareil pour moi, sauf que j'ai juste changé de lycée.

- Ah. Je lui dis ne sachant pas quoi dire d'autre.

- Sinon moi c'est Brayanna et toi ?

- Moi c'est Al..Ivy.

- Alivy ?

- Non, juste Ivy. Je souris pour ne rien faire paraître.

- Oh regarde ça ouvre, on devrait y aller.

J'hoche la tête et la suis. Bon au moins, j'ai trouvé quelqu'un avec qui parler.

On entre toute les deux dans le lycée et sur un immense tableau, se trouve plusieurs listes avec des prénoms dessus. Je suppose que ce sont les salles à laquelle on doit se joindre.

J'attends que la foule diminue pour pouvoir regarder tranquillement où est-ce que je me situe. Brayanna attend avec moi à quelques mètres du tableau.

- Ils sont fou un peu.

Je ris à sa remarque mais ne réponds pas, sachant qu'elle n'a pas complètement tort.

Au bout de plusieurs minutes, il ne restait plus qu'une dizaine de personne, ce qui nous a permis de vérifié notre salle.

- Salle 304B et toi ? Dit-elle.

- 309A.

- C'est dommage, on se voit à la sortie ?

- T'en fais pas.

On monte les escaliers ensemble. Ils fatiguent vraiment, les marches sont hautes, ce qui nous facilite pas la monter. On finit par arriver à l'étage et on rejoint la salle qui nous a été destiné. Brayanna entre dans sa salle pendant que je cherche encore la mienne. 307C, 308A, 308B, 308C, 308A.

Je toque à la porte et entre sans attendre l'autorisation.

- Bonjour. Dis-je.

Tout le monde est assis, la salle est remplie. La boule que j'avais au ventre ne cesse de grossir.

- Tiens, assis toi là. Le professeur me pointe du doigt une place à côté d'un garçon qui m'a l'air pas si inconnu.

J'avance vers le fond de la classe, où se trouve la seule place vide. Je reconnais toute suite le garçon qui s'est moqué de moi tout à l'heure. Comme par hasard, il a fallu qu'il soit dans ma classe, et en plus à côté de moi. Je pose mon sac au sol et m'assois sur la chaise en bois.

Le professeur commence à nous expliquer les règles du lycée que tout le monde connait déjà. Je l'écoute sans vraiment l'écouter. Depuis que je me suis assise, le mec à côté ne fait que m'examiner et ça commence à me saoulé.

- Tu vas arrêter maintenant ?! Lui chuchotais-je.

- Arrêter quoi ? Chuchote-t-il à son tour.

- De me regarder. Arrête.

- Et si j'en ai envie ?

- Ne joues pas à ça avec moi.

Il ricane doucement et je soupire.

- Ton paquet de clope va tomber. Dit-il.

Je regarde la poche de ma veste en jean, et effectivement, il est sur le point de tomber. Je le prends et le range dans mon sac sans lui répondre.

- Je t'ai vu tout à l'heure, tu fumais. Tu fumes que la clope ? Reprend-t-il.

- Non, et d'abord ça ne te regarde pas. Tu t'en ai pris à la mauvais personne en te moquant de moi tout à l'heure.

- Personne ne s'est moquée toi, tu délires. Il n'y a que moi qui t'ai vu.

Je n'ai pas le temps de répondre que le prof nous interrompt.

- Zayn et... et...

- Ivy monsieur. L'aidais-je.

- Zayn et Ivy, vous êtes virés.

Heu j'crois pas non.

- Mais c'est lui qui a parlé putain !

- IVY ! Rapport.

- Mais vous êtes fou ou quoi ? J'ai rien fait !

- Insolence en plus ? Tu ne viendras pas à mon cours pendant 1 semaine. s'exclame le professeur.

Zayn ricane de la situation. Bouffon.

Je prends mon sac suivi de Zayn et on sort de la salle.

Une fois dans les couloirs, Zayn est mort de rire, il veut jouer ? on va jouer. Je me venge en lui donnant une gifle. Je suis peut-être trop direct mais il me met les nerfs depuis ce matin.

Il réagit instantanément en me plaquant contre le mur. Ma tête cogne contre celui-ci, je grimace suite à ça. Il attrape mes poignets et les serre très fort.

- Ne refais plus jamais ça, salope.

Je sens son souffle qui a l'odeur de la clope et plonge son regard ténébreux dans le mien. Il ne me fait pas peur.

- Lâche-moi sale merde.

Il serre de plus en plus son emprise sur mes poignets, je gémis à cause de la douleur qui m'inflige et il finit par me lâcher.

- Tu es complétement taret mon pauvre.

- Si tu étais restée calme, je ne t'aurais pas fait mal. Répond-t-il.

- Tu ne m'as pas fait mal. Je mens. Bref, on fait quoi maintenant.

- Les toilettes.

Il sourit, perversement je dirais.

- Quoi les toilettes ?!

- Ça fait deux jours que j'ai pas baisé.

- Rien à foutre.

- T'es pas tenté ?

- Ferme ta gueule avant que je t'en remette une.

On voit un surveillant au loin arriver vers nous. Je crois bien qu'il est venu me sauver.

Dangerous Secrets | Z.MOù les histoires vivent. Découvrez maintenant