Peter Pan : New Neverland City

Mon quartier et une intervention soudaine

Cette lueur d'espoir m'a fait finalement changer d'avis. La gentillesse, c'est pas pour moi. Car, comme on dit : trop bon, trop con !

Retrouver nos pouvoirs est notre plus grand souhait depuis que nous avons été bannis. Et quand nous les retrouverons, alors nous régnerons. La seule chose qui m'inquiète est mon amitié avec Peter, j'ignore si elle résisteras, si il fera le bon choix. Car, quand le moment sera venu, j'ignore si il nous choisiras ou si il choisiras l'ennemis, les Royals.

Après cette "discussion", j'ai décidé de rentrer chez moi : j'ai vraiment besoin de réfléchir à tout ça. J'ai traversé la rue de la Cruauté après être passé devant la ruelle des Ombres. Durant le trajet, j'ai comme à mon habitude fait pleurer les petites filles, voler les sucettes des enfants...De toute façon, chez les Never, si tu veux te faire respecter, le seul moyen, c'est d'être cruel. Y a pas d'autre solution.

Notre quartiers est un quartier plutôt sombre, que ce soit ces bâtiments ou ses habitants. Les rues sont étroites, et les gens en profitent : tout le monde a déjà racketter des petits ici, entrainer des jeunes dans l'ombre, que ce soit au sens propre ou figuré...

Mon "chez-moi", lui, consiste en un immeuble de 3 étages. En réalité, c'est un dortoir. Ici, comme partout en ville, il y a une hiérarchie : plus t'es respecté et crains en ville, plus t'a le droit de dormir dans les étages élevés. Moi, évidemment, je dors à l'étage 3. Enfin...parfois, sinon je dors chez des amis quand j'en ai marre des mioches.

En prenant les escaliers pour monter dans ma chambre, j'ai croiser, comme je le disais, 3 jeunes garçons d'environ 15 ans qui étaient en train de racketter un petit : rien de plus banal.

En tout cas, maintenant, je suis sur le palier du 3ème étage, assise par terre, contre la porte de ma chambre, en train d'écrire...enfin, j'écrivait jusqu'à qu'une ombre surgit devant moi...Un parfum de jasmin envahit mes narines. L'ombre se pencha doucement, et me murmura à l'oreille

- J'en ai marre de faire semblant tu sais...ma patience a des limites...

L'ombre, dont j avais déjà reconnus l'identité, j'asseya brutalement sur mes jambes qui étaient étendus sur le sol, de façon a m'immobiliser. L'ombre me regarda dans les yeux et me lança :

- Tout Homme sur cette Terre a une faiblesse, tu es la mienne, tout comme je suis la tienne Thalia...

A l'évocation de mon prénom, des souvenirs m'envahissèrent  

- Connor...

Je n 'eu pas le temps de terminer ma phrase, qui se jeta sur moi, en m'embrassant fougueusement.

Je répondit à son baiser en me collant contre lui

Il m'avait manqué ces derniers temps et je voulait profiter de chaque instants que je pourrait partager avec lui.