Chapitre 10

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Ah ces idiots... Vont-ils me laisser en paix un jour ?

Quand je suis rentrée dans la maison pour me rhabiller, j'ai vu tout le bordel que Seokjin avait foutu dans ma chambre. Mes vêtements trainaient par tout, mes tiroirs en désordre et cet idiot avait la tête penchée dans un de ceux-ci.

Coréen
Moi : Kim.Seok.Jin. Je peux savoir ce que tu fous ?!
Seokjin : Pourquoi tu n'as pas de couleurs ?
Moi : Couleurs ? Bien sûr que j'ai des vêtements colorés ! J'ai une robe... Que je met jamais... Une camisole... Que je ne met pas très souvent non plus... Et un T-Shirt rayé.
Seokjin : Tu sais que je vais devoir m'occuper de toi ?
Moi : J'ai pas d'argent, et j'aime mon style ; c'est confortable.
Seokjin : Je vais t'en trouver, moi, des vêtements colorés ET confortable !

Il m'a forcée à mettre ma robe puis m'a amenée dehors après avoir hurler aux membres que nous partions. Où est-ce qu'il va m'amener, cet idiot ? Il m'a faite asseoir dans la voiture avant de se perdre dans le village.

Coréen
Moi : Dis moi donc où nous allons, je vais t'aider !
Seokjin : Chut ! C'est une surprise !

Il m'a mis un bandeau sur les yeux et a activé le GPS. Surprises débiles... Quand le jour est revenu, j'étais en centre-ville.

Coréen
Seokjin : On va te trouver des habits convenables !

Il m'a entraînée de boutique en boutique, et je commençais à m'ennuyer. Neuf vêtements sur dix n'étaient pas vraiment mon style, mais j'avoue qu'ils m'allaient bien...

Coréen
Moi : Ça commence à être fatiguant... On peut aller dans le Vieux-Québec ?
Seokjin : Mais je voulais faire un tour là avant !

Il pointa cinq boutiques alors je me laissais tomber sur un banc. Pauvre moi... Je veux un Bubble Tea ! Je veux aller à Fanamanga ! Je vais m'enfuir dès qu'il aura le dos tourné. Je commençais à m'éloigner pendant qu'il fouillait dans un rayon de jeans quand je fonça dans quelqu'un

Français
Moi : Désolée
Inconnu : Tu es seule, ma petite ?

Wo. Du calme, les hormones.

Français
Moi : Je ne répondrai pas à votre question et je vais partir. Maintenant.
Inconnu en me prenant le poignet : Aller, vient, on va que parler.

J'ai libéré mon poignet avec dégoût et je suis retournée voir Jinnou.

Coréen
Seokjin : Dis donc, t'étais où ? J'ai trouvé pleins de shorts et chandails !
Moi : On paye et on part. J'en ai ras le bol.

Il eu l'air déçu, puis est parti payer.

Français
Caissière en souriant : C'est gentil de payer pour votre... Amie, jeune homme. Ça me rappelle ma jeunesse...

Anglais
Seokjin : Je suis... Euh.. Désolé ? Pas.. Comprendre.. Français.

Après cette scène bizarre, nous sommes retournés chez moi. Mais d'où la caissière elle raconte sa vie, là ? J'ai placé mes sacs dans ma chambre puis je suis partie avec mes amies dans le parc de mon école.

Français
Moi : Vous savez quoi ? C'est un rêve, ce qu'on vit. C'est pas la réalité...
Carolane : C'est juste trop beau pour être vrai.
Alexandra : Non, c'est pas un rêve ; je me suis pincée tout à l'heure pendant qu'on se baignait.
Moi : Vous savez quoi ? J'ai peur qu'ils partent, en fait...
Alexandra : Comment ça ?
Moi : Je tiens à eux... Je tiens à leur joie. Quand je regardais les Bangtan Bombs, les lives, les spectacles, touça touça... Je ne peux pas m'empêcher de me dire que puisqu'il font de leur mieux, ils devraient recevoir de l'amour et être heureux.
Carolane : Et ça, ça concerne tout les idoles.
Alexandra : Bawi, ils donnent leur vie à la musique et à leurs fans.
Moi : C'est sûr que quand on est un idole, c'est dur de revenir à une vie "normale".

Après cette discutions, nous sommes allées acheter quelque chose à manger et nous avons soupé dans le parc. Ça faisait du bien, de se détendre comme ça. J'ai eu l'impression d'être une mère trop occupée, ces dernières semaines. Nous étions sur le terrain de basketball quand des lumières ont détruit le noir calme dans lequel nous étions. Des voix se faisaient entendre, et des pas avançaient vers nous.

Français
Moi : Roh.. Laissez nous tranquilles...

La cover de Jungkook et Namjoon qui jouait en arrière (Fools) s'arrêta d'un coup.

Français
Alexandra : Oh ! Foutez le camp !

Je me suis fait une visière avec mes mains avant de voir sept ombres. Ah, ils sont venus jusqu'ici ?

Coréen
Moi : Retournez à la maison !
* : Mais...
* : Vous allez avoir froid.
Carolane : Non.

Des couvertures se sont posées sur nous et je me suis endormie. Quand même, j'étais épuisée, après cette journée !
Pauvres idiots..

Am I Dreaming ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant