Un souffle, un brin d'herbe virevoltant, tourne et retourne dans l'air frais de ce matin d'automne, se pose sur une fenêtre, une toute petite fenêtre, presque indescriptible tant sa taille est insignifiante, mais si l'on s'y attarde, si l'on s'attarde sur ce petit brin d'herbe insignifiant, une lueur se présente à nos yeux retroussés pour mieux distinguer les ombres, non, ce n'est pas une lueur, c'est un oeil, semblable aux jours levant d'après guerre, un oeil sauvage, un oeil rouge.