Un voyage à Hoenn

Le mont mémoria !

Le repas terminé, nous sortons de notre cachette afin de retourner voir si l'arène était ouverte, en vain. Nous nous dirigeons vers l'est de la ville, pour nous engouffrer dans un nouveau chemin qui se dirige vers le Sud, nous pourrons sûrement atteindre une ville plus loin, je crois que c'est nenucrique. Nos regards se dirigent vers une montagne, arrivé vers ce qui doit être le mont mémoria.

Rose : Le mont mémoria...
Lola : On raconte que le mont...
Orlando : Je connais déjà l'histoire !
Moi : Je m'en fiche, j'ai envie d'écouter !
Lola : Donc je reprends, on raconte que le mont mémoria serait en fait un cimetière, nous faisant accès au monde des esprits. Les pierres précieuses permettant de contrôler les pokémons légendaires seraient gardées par des pokémons spectres, fantômes des pokémons défunts, se promenant parmis les tombes, afin d'éloigner quiconque tente d'y accéder...

Elle avait dit cela d'une voix sinistre, comme quand on raconte une histoire d'épouvante. Mais cela ne me faisait en aucun cas peur... cela m'amuse plutôt ! La pluie commence à tomber, l'air est humide mais frais, nous ne tarderons pas à tomber malade si nous ne nous habritons pas ! Le regard perdu dans le vide, je claque des doigts devant rose qui semble subjugué et en mode veille par l'histoire de Lola. Rose a toujours aimé les histoire de fantôme, même si elle en a une peur bleue. Les yeux remplits dexitation, elle me regarde et me souffle un petit " on y va " avant de se précipiter vers le pont qui nous séparait de la montagne.

Les bras ballants, tout le monde se dirige vers le mont, qui nous laisse libre entrée par une petite ouverture sur son flanc.

Moi : C'était faux ce que tu disais tout à l'heure ?
Lola : On va dire que oui, en partie.
Moi : Comment ça, en partie ?
Lola : Disons que le mont mémoria est rempli de pokémons spectre, mais ce ne sont pas les esprits des pokémons défunts, loin de là ! Ce sont juste des pokémons.

J'entend au loin Rose nous crier "dépêchez vous !" Avant d'entrer à l'intérieur. Nous la suivons sans trop de mal jusqu'à ce que nous arrivions devant l'entrée. Rose sort en courant, ne manquant pas de me bousculer, ce qui me fait tomber dans l'eau en poussant un juron.

Moi : Rose ! Tu vois bien qu'il pleut ! Je suis tombée dans une flaque maintenant.

Elle me regarde avec une peur bleue. Ses yeux, d'habitude si joyeux, sont remplacés par de la peur et de l'incompréhension.

Moi : Qu'est ce qui se passe ?
Rose : Des... des, des... des pokémons spectres !

Je me mord l'intérieur de la joue pour retenir un rire, qui d'ailleurs en aurait vallu la peine. Elle tremble de partout, est toute pâle, et tout ça parce que ce sont des pokémons spectre.

Nous pénétrons dans la montagne, suivis de prêt par Rose qui aggripe maladroitement le bras de Lola. Soit disant, comme c'est elle qui a conté l'histoire, elle sait mieux que n'importe qui comment battre un Pokémon de type spectre.
Pourtant, personne dans l'équipe n'en possède, se sont des pokémons presque impossible à toucher, du fait qu'ils peuvent faire disparaître leur corps, et ainsi échapper aux pokéballs ou aux attaques. Seules de très rare personnes ont réussi à en capturer un !

Nous avançons, doucement mais sûrement, vers un escalier en béton nous menant directement à l'étage du mont mémoria. Je peux entendre derrière moi les ricanements des pokémons, ils sont là, derrière nous, prêts à nous attaquer.

Je gravis une à une les marchés des escaliers, suivant mes compagnons. Je ne peux pas m'empêcher de regarder derrière moi toutes les deux ou trois marches. Je sens qu'ils se rapprochent.

Moi : Je sens que nous devrions accélérer le pas.

Les autres obéissent sans poser de questions, ils ont sûrement eux aussi sentis la présence de fantômes derrière nous. J'entends un bruit aigu derrière moi, et me pousse de justesse afin d'esquiver à temps une attaque onde folie. Je cours le plus vite possible derrière mes amis, qui sont déjà partis en direction de l'étage au dessus.
Pourquoi sommes nous venus ? Nous aurions pu continuer vers nenucrique, mais non... il a fallu que nous voulions passer ici !