Comme d'habitude je commence ma routine, je me lève en repensant au fait que ma vie est nulle, que personne m'aime, -même ma famille-, que en cours je me fais harceler par ce garçon horrible et que je voudrais mourir plus que tout.
Bref, d'abord je vais me présenter et vous expliquer tout ce que je viens de dire, il y a quelques secondes.
Je m'appelle Louis William Tomlinson et j'ai 19 ans, et je deteste ma vie, pourquoi?
Déjà, parce qu'il y a ce garçon, Harry Styles qui est un putain d'homophobe et je me sens tellement con, sachant que lors de son arrivé, au tout début on était amis. J'avais cru qu'il était gay, comme moi, car oui, je suis gay.
Je me rappelle encore le premier jour de son arrivée, l'année dernière. A l'epoque, je sortais avec Zayn Malik, -qu'il repose en paix- et Styles était un nouvel élève. Je me rappelle que malgré le fait que je sois déjà en couple, j'avais tout de suite été attiré par lui, il était tellement beau avec ses yeux verts et ses cheveux bouclés -il l'est encore aujourd'hui, mais maintenant il me repugne. Ceci avait rendu très vite Zayn jaloux car dès sa rentrée, Harry m'avait remarqué aussi, et on s'était tout de suite bien entendus. On passait la plupart du temps ensemble et il venait assez souvent chez moi, où j'allais même chez lui; je savais que si je n'avais pas été en couple avec Zayn, j'aurais voulu être avec lui.Maintenant je vais vous parler du jour où tout a changé. Je me souviens encore de chaque détail.
//Début Flash-back//
Je suis en train de faire mon devoir en anglais avec l'aide d'Harry qui m'explique tout ce que je ne comprends pas.
On est assit sur mon lit, moi torse nu et lui en debardeur, vu qu'il fait très chaud.
-C'est plus clair là?, me demande-t-il alors qu'il vient de me montrer un exemple pour que je comprenne.
-Ouais, mais... je pense que les anglais ils sont un peu cons.
-Pourquoi?, me demande-t-il en fronçant les sourcils.
-Bah, pour mettre un verbe qui est à la voix active, à la voix passive, on devrait le désactiver tout simplement, dis-je en riant.
Il lève les yeux aux ciel alors que moi je ris amusé de ma blague.
-Allez, c'était drôle.
-Sors!, dit-il en m'indiquant la porte ne pouvant pas s'empêcher de sourire.
-Je te rappelle que c'est chez moi ici, dis-je en lui tirant la langue.
-Bon bin, au revoir Louis.
Il fait mine de se lever, mais je le retiens par le bras en le tirant ce qui le fait se couchert sur le lit. Je me mets à califourchon sur lui.
-Mon devoir n'est pas fini.
-Profiteur!
Je lui tire la langue.
-Repete pour voir, lui dis-je avec un sourire en coin.
-Pro fi teur, dit-il en exagerant son articulation.
-Tu l'auras voulu.
Je commence à lui faire des chatouilles alors que lui me supplie d'arrêter, je continue jusqu'à ce qu'il reussisse à se liberer de mon emprise et à inverser nos rôles pour se retrouver à califourchon sur moi, ses mains d'une part et d'autre de ma tête.
-C'est moi le plus fort petit Louis, me dit-il avec un sourire en coin.
Je lui encore tire la langue.