Only friends.

12. Chalet.

Je ne sais pas quoi faire. J'ai hésité entre appeler Liam, tout jeter, retourner chez Nick... Non non, je ne peux pas faire ça. Voilà une demi heure que je suis assis sur le lit en me demandant ce que je peux faire. J'ai presque plus d'ongle à force de me les ronger. Comment Harry peut faire ça ? Je comprends rien et ma tête va finir par exploser si je n'arrête pas ces milliers de questions qui turbinent dans ma tête.

Soudain, la porte claque. Des pas résonne dans la chambre. Ses bottines. Il est là. Harry est là. Mon cerveau me hurle de relever la tête vers lui pour lui tenir face mais mon corps est tétanisé. Il ne fait aucuns commentaires en voyant sa valise et ses affaires roulés en boule dedans. Il se contente juste de replier les affaires. Mais lorsqu'il se redresse et s'approche de son tiroir déjà ouvert, il se stoppe. Il a comprit. Bien sûr qu'il a comprit puisque il se tourne vers moi. Lentement, comme pour ne pas affronter la réalité. J'ai encore des boîtes de cachets autour de moi.

- Tu as fouillé dans mes affaires.

Sa phrase n'avait absolument rien d'une question. Je relève enfin la tête vers lui. Il faut que je le fasse. Il fait que je lui tienne face et pas que je me laisse gueuler dessus.

- J'ai fouillé dans tes affaires ? Je dis, haussant les sourcils et me levant. Oui Harry. Oui. Et c'est quoi ces conneries putain ?

Il m'attrape par le bras et me plaque d'un coup sec contre le mur l'arrachant un cri de surprise. Mon dos me fait mal mais je ne montre rien en fixant durement Harry. Il m'attrape par le col et je comprends que je n'ai aucune chance face à lui.

- Tu n'avais pas le droit.

Il sert son emprise et je n'arrive presque plus à respirer. Le sang me monte à la tête mais Harry continue.

- A.. Arrête... Je grommelle.

Je ne sens plus rien et ma vision devient de plus en plus flou. Je vais mourir, je le sens. Mais soudainement Harry me lâche et je tombe parterre. Je tiens ma gorge en toussant. Comme un faible. Les pas de Harry se recule de plus en plus mais je ne veux pas qu'il s'en aille. Je n'ai pas fini de parler avec lui.

- Harry !

Je pensais qu'il allait partir. Encore fuir. Mais contre toute attente, il se retourne vers moi.

- Tu n'as pas le droit de faire ça. Je commence, me relevant. Tu n'as pas le droit de me mentir. Pas après tout ce que j'ai fais pour toi. Pas après toutes les nuits que j'ai passé chez toi pour t'aider à penser à autres choses que à tes crises. Tu n'as pas le droit de m'ignorer alors que je suis là depuis le début. Moi et moi seul. Et tu n'as pas droit de te droguer Harry. J'hausse le ton. Pourquoi ? Bordel Harry de la drogue dur !

Il déglutit et s'approche de moi pour finalement s'asseoir sur le lit. Il prend sa tête entre ses mains. Une larme tombe sur ses chaussures et je m'approche rapidement de lui. Je n'ai jamais supporter voir Harry pleurer. C'est mon point faible, mon talon d'Achille. Je m'accroupi devant lui.

- Pourquoi Harry..? Je murmure, d'un air d'espéré.

- Je me drogue pas Louis. C'est le médecin qui m'a prescrit toutes ces merdes. Il a arrêté en voyant que ça ne marchait pas et que ça me rendait juste accro. Mais je te promet Lou... J'y touche plus.