Partie 11

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Si seulement je savais que je m'appretais à faire le pire voyage.

Bref, je prend la route en pensant à Zackari. Je savais pas si je rentrerais dans des jours, des semaines ou des mois.. Deja qu'il me manquait terriblement !

Enfin bref, j'arrive chez nous. On peut pas dire que je n'étais pas bien accueuilli hein, on m'a à peine calculer. Bref, donc je vais sous la douche, je m'habille puis je sors. Je vais rejoindre les filles qui fesait à manger.

Moi - ça à changer ici hein..

Dialla - tu trouve ?

Moi - oui, c'est calme.

Mariam - t'as pas remarqué que c'est toi qui nique l'embiance ?

Moi - j'ai fais quoi pour niquer l'embiance ?

Mariam - parlez lui, sinon moi j'vais la frapper.

Moi - il t'arrive quoi Mariam ? Dis moi tu vas frapper qui hein ?!

Dialla - stop les filles, Sally viens.

Je l'a suis dans la chambre.

Elle - quand Mariam était revenu de chez toi, elle a dit à tout le monde que tu as changer. Que là-bas vous vivez bien comme les riches. Et dès qu'elle t'a demander pourquoi t'appeler plus le village, tu lui a repondu en gros que t'avais plus notre temps etc. Pour ma part, j'y ai pas cru. Ma petite sœur (Mariam) c'est le genre de fille qui est trop jalouses pour un rien, donc à présent son seul but est de te mettre la maison à dos, et on dirait qu'elle a réussi. Toi t'as réussi, tu t'es marier avec l'homme que t'aime et tes heureuse, alors que elle, elle rame toujours avec son gars là. Je te dis, apprete toi à recevoir des piques, mais calcule pas ok?

Moi - mh ok.

Suite à sa je restait que avec Dialla, mentalement j'étais hyper faible comme meuf. J'aurait reçu quelques piques je me serais mise à pleurer!

Enfin bref, j'étais chez ma mère, sur le point d'accoucher. Les dernieres semaines étaient trop dure, car mon ventre était super lourd et il retombait trop. Je savait pas ce que sa signifiait, c'était mon premier enfant.

Donc le jour de l'accouchement arriva. J'etais couché dans la chambre de ma mère avec elle même et mes tantes autour. Le travail était long et dure, j'ai même failli perdre connaissance à plusieurs moments. La chaleur qu'il y avait c'était pas possible, j'étais complètement en sueur, je me sentais partir a quelques moments. Et ma mère me mettait des claques..

Tout se travail acharné pour accoucher d'un petit garçon... Mort.

Je vous jure j'ai lacher une fontaine, comment c'était possible ? J'avais pas de probleme de santé ni rien.

J'arrivais plus à m'arreter de pleurer, mon premier enfant quoi !

Bref, je vous passe les jours suivant c'était vraiment le chao pour moi. Malgré la perte de mon fils, j'étais obligé de faire comme si tout allait bien, de garder patience, malgré les piques que les autres me lançait, malgré que je soit toujours à l'écart...

J'avais qu'une envie c'était de rejoindre Zackari, d'être prêt de lui, de sentir son parfum... Non pas Ousmane, c'était bel et bien Zackari que je désirais.

Je ne me comprenais pas. Moi qui harcelais Ousmane pour qu'il vienne me marier, me voilà ayant des sentiments pour un autre.

Après sa, j'étais obligé d'aller chez la famille à Ousmane. Car une fois mariée à lui, ma place était là-bas.

C'était largement mieux que chez moi. J'etais chouchouté par ma belle-mère. Au moins là-bas je ne "gênais" pas.

Je vous passe le séjour.

En rentrant j'avais peur de revoir Ousmane... Il était au courant que j'avais perdu le bébé et j'apprehendais. Car des fois chez nous, pratiquement tout le temps, lorsqu'il y a se genre de problème on accuse la femme!

Comme par exemple un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfant, on va dire que c'est la femme qui est stérile. Etc.

Et j'avais peur qu'il me dise que je m'étais mal occupé du bébé ou autre.

Enfin bref, j'arrive à la villa. Aucune Houley en vue, aucun Ousmane en vue. Je défait mes valises et va prendre une bonne douche... Puis il entre.......

«Ma vie au bled» Sallimata. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant