5 :00am – South Korea ; Busan
J'apprécie les matins calmes, comme quand lorsque le soleil apparait pour déposer ses rayons auprès du paysage. J'aime également cette odeur que renferme mon paquet de cigarettes et il m'arrive très souvent d'ouvrir celui-ci rien que pour la sentir encore et encore. Puis, la brise qui décoiffe un peu plus ma chevelure, mon souffle court lorsque j'hume la vapeur du café qui s'évapore dans l'au-delà. Et enfin mon épiderme qui répond à chaque baiser de mère nature, elle frémit, frissonne, respire longuement. En ce moment il n'est que cinq heure du matin, certains diront que c'est tôt, d'autres diront alors le contraire, et puis moi je dois bien avouer que c'est la bonne heure pour se lever. Car si l'on veut réellement voir ce qu'un matin calme et silencieux, c'est bien en ce début de journée que tout semble encore endormit et ensevelit. Or l'astre brille pourtant contre chaque carreau. Et alors que le paysage s'anime, à mon tour je dois m'absenter un temps avant de revenir demain matin à la même heure pour le même but. C'est avec grand regret bien évidemment.
1 :00am – South Korea ; Busan
Il serait l'heure pour rentrer, pour me border dans mes draps froids qui n'attendent que ma chaleur corporelle. C'est le bon moment pour que je puisse refermer mes paupières épuisées. Ô oui ce serait bien, ce serait mieux. Ce que j'aimerai avoir cette force ainsi que dédaigner d'un peu de courage pour m'en aller de lui. Ce soir-là également un calme comme les autres se présente pourtant ce n'est pas le silence des matinées, ce n'est pas lui malheureusement. Non, celui-qui plane actuellement ce n'est qu'un traite. Il n'y-a que nos regards qui dialoguent entre eux mais je me demande surtout si c'est réellement un dialogue ? Ou juste une pistolétade. Un peu des deux. La lune s'installe au dessus de nos deux silhouettes ainsi elle m'offre la possibilité de pouvoir le contempler secrètement. J'ai l'impression de l'apercevoir de mieux en mieux mais c'est dû au fait qu'il se rapproche de ma personne. Il se rapproche.. ? Quel paradoxe pour un homme qui ne souhaite que de me fuir. J'espère qu'il n'éprouve aucun regret et si c'est le cas, je ne m'abstiendrai pas.
3 :00am – South Korea ; Busan
Mes draps sont désormais à ma portée, d'ailleurs ils se froissent sous mes mouvements, il s'y agrippe avec tellement d'élan. Il se pourrait qu'il les emmène avec lui, si ce n'est pas déjà fait. A eux deux ils sont si fragiles, quel pléonasme. Un faisceau glisse sur sa chute de reins si ce ne sont pas mes paumes pour une fois. Il ne m'empêche cependant pas de le faire. Sous mes empreintes sa peau si frêle s'adoucit, j'avais oublié dans le temps qu'elle pouvait être aussi douce. Je ne l'ai frôlé que de peu auparavant, comment a-t-il pu me priver d'elle au point que j'en oublie sa tendresse ? Que Dieu me pardonne de cette négligence. Mais en ce moment-même ce sont nos deux corps qui s'enlacent à nouveau pour ne faire qu'un. Yoongi, tu es un homme dont l'esprit diverge sans arrêt. Je n'arrive donc réellement pas à te comprendre, et même lorsque ça arrive, je ne suis sûr de rien. J'avance dans le vide. Et tu sais autant que moi, qu'on ne reconstruit pas un bonheur sur les ruines d'une longue misère. Il faudrait que je songe à réellement te laisser me fuir, il faudrait que j'y songe, mais j'ai encore le temps, n'est-ce pas ? Toi aussi tu les aimes les matins calmes Yoongi, autant que moi. Ils deviennent de plus en plus fades depuis que tu es parti, c'est triste, puisque je ne peux rien y faire. Ni même te forcer à rester. Je t'avoue avoir eu l'idée de t'enchaîner. Mais ça finirait que par pure folie. Tu finirais par me haïr. Et malgré ton arrogance légendaire tu n'aurais pas la force de me le confesser. Yoongi, j'aime te faire l'amour en sachant que c'est peut-être la dernière fois. Il n'y-a que lorsque je t'ai entre bras que je peux ressentir ton aspect fragile. Que je puisse croire que tu ais besoin de moi. Que tu te livres complètement à mon être. Seulement à moi, Yoongi. Je ne ternirais jamais le souvenir de ces instants. Dis Yoongi, tu cris mon prénom sans peur n'est-ce pas ? « Hoseok » au creux de tes lèvres, il parait tellement beau. Il n'y a que toi qui puisse l'embellir ne serait-ce qu'un minimum.
5 :00am – South Korea ; Busan
Le soleil recouvre mes sutures et ma naïveté. Comment aurais-je pu y croire une seule seconde ? Suis-je devenu con au fil du temps ? Dommage, je ne m'en suis pas aperçu. J'aurai pu y remédier mais à ce jour ce n'est plus possible. Je me suis enfoncé dans ma connerie. Et si j'essayais de penser à autre chose ? Si j'essayais d'oublier le fait qu'il se soit évaporé à nouveau. Et malgré moi je le tenais fermement entre mes paumes. Pour rien au monde je ne l'aurai lâché. Le cœur battant, l'espoir grand comme celui d'un gosse, le sourire aux lèvres, j'ai su ôter mes draps, j'ai su m'avancer vers les stores pour les relever en but de pouvoir admirer sa beauté, son visage serein. C'est dans cette euphorie dont j'ai connu peu de fois le goût que j'y ai cru. Dans le fin fond de mon espérance, j'ai su que je ne devais pas me faire trop d'espoir. La lumière est apparue est c'est sous le regard pitoyable d'un homme qui perd le sourire qui le orne de ses lèvres, que les draps froissés de mon lit étaient nus et vides de sa personne. Yoongi..un fois, deux fois,..tant de fois..se sera toujours autant douloureux pour un homme comme moi.
«- Hoseok
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Matin calme |BTS FANFICTION|
FanfictionYoongi, même pour un homme comme moi, la douleur est insurmontable..les matins calmes deviennent de plus en plus hostaires et je me sens démuni lorsque je m'en rends compte. Tu sais, des hommes mettent fin à leur vie pour si peu..que dis-je encore...