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PDV HARRY

Hier j'ai vu Louis, mon Louis. Il m'avait tellement manqué, même si ce n'est pas les retrouvailles dont j'ai pu rêver.

Je suis bien déterminer à dire à mon père tout ce que je pense de cette putain d'histoire.

Je rentre énervé dans le bureau de mon connard de père en claquant la porte.

- Bonjour fils,me dit-il calmement assis à son bureau.

- J'arrête. Je lui crache méchamment.

- Qu'est ce que tu arrêtes? Me demande t'il en se levant doucement.

- Tout, toutes tes conneries.

- Mets toi assis Harry.

Alors là si il croit que je vais continuer de l'écouter après ça, il se mets le doigt dans l'oeil.

- Non.

- Écoute Harry,il se mets assis et parle calmement, je fais ça pour ton bien.

- Pour mon bien ? Je rigole nerveusement, laisse moi rire.

- Je suis sérieux Harry.

- Je ne crois pas que de me forcer à cacher ma sexualité en échange ton "fabuleux hôpital" sois une bonne chose.

- Harry,il fronce les sourcils, tu ne te rend pas compte de la chance que tu as de pouvoir devenir le futur propriétaire de mon hôpital qui est le meilleur du pays.

- Et pourquoi je dois me cacher pour ça?

- Je ne veux pas de pédé dans ma famille,ni dans mon hôpital.

- C'est dommage pour toi alors.

Je le fixe et il devient tout rouge.

- D'ailleurs tu peux récupérer Kendall j'arrive pas à faire comme si elle m'attirais un minimum.

- C'est une des filles venant de la famille la plus riche des États-Unis Harry, ne fais pas l'enfant.

- Désolé mais l'argent ne compte pas autant pour moi que pour toi, il lui manque beaucoup de chose pour qu'elle me plaise.

- Comme quoi ?

- Une bite?

Mon père s'étouffe et je me retient de partir en fou rire.

- Je ne te permet pas Harry.

- Je me le permet moi même.

J'en profite pour vider tout mon sac et en finir avec toute cette merde que je trimbale depuis le mariage de ma mère

- Je vais arrêter la fac, la médecine me dégoûte grâce à toi. Et donc tu arrive à comprendre de toi même que ton hôpital tu pourra te la foutre dans le cul.

Mon père ouvre la bouche pour parler mais je le coupe.

- Et puis, tu as réussis à avoir ce que tu veux, Louis me déteste grâce à toi.

- C'est pas une mauvaise chose ça.

- Tu es vraiment égoïste.

Il se lève et s'avance vers moi.

- Je comprend que maman t'ai quitté, t'es un vrai connard.

- Tu l'oubliras vite ta tapette.

Je serre les poigts et me retiens de l'étrangler.

- Je tiens beaucoup à lui.

- Tu as 20 ans Harry, tu as le temps de te trouver un autre pd.

- Tu veux pas un peu fermer ta gueule?

Il me regarde bouche bée et j'en profite pour sortir de son bureau en lui claquant la porte au nez.

Je sors de l'hôpital et entre dans ma voiture que je démarre, je me sens plus léger après cette petite altercation avec mon père.

Je suis débarrassé de ma fausse petite amie qu'il m'avait forcé à avoir en espérant que je change de sexualité et que je finisse par me marier avec elle pour finir par être l'homme le plus riche d'Angleterre.

J'avais accepté son offre de récupérer son hôpital par orgueil et honte, j'avais tellement honte d'être attiré par un homme.

Mais après mes disputes avec Louis et surtout après avoir passé un mois loin de lui, j'en pouvais plus.

Je ne peux plus me cacher du monde et surtout de ma famille par honte,j'assume qui je suis maintenant.

Je ne peux pas continuer de me cacher et regarder Louis s'éloigner de moi et sortir avec quelqu'un d'autre que moi, je ne supporterais pas.

J'en ai rien à foutre de son hôpital à la con, rien à foutre de sa fac de médecine à la con, je veux juste Louis.

J'ai été con avec lui et je lui ai dis des choses que je ne pensais pas, et j'ai bien peur qu'il ne me le pardonne pas.

Avec un peu de chance nos amis sauront le convaincre de ce que je vais lui avouer est vrai, car oui, Kim et Niall étaient au courant de tout ce bordel, dans tout les détails.

J'arrive devant chez Louis et me gare et soupire, calme toi Harry ça va aller, calme toi Harry, ça va aller.

Je sors de la voiture les jambes tremblantes et toque à la porte.

Louis ouvre la porte et je vois sa petite tête endormie et ses cheveux ébourrifés. Et je lui dis la même phrase que j'ai l'impression de lui répéter éternellement.

- J'ai besoin de te parler Louis.

Nothing like us - LSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant