PVD Reader
Les bas-fonds. Lieu de la démence, dela folie, de la misère. Là où l'interdit est exposé aux populations, là où les règles n'ont pas leur place et où l'homme n'hésiterait pas à se ranger aux côtés du démon pour une poignée d'or. Dans les bas-fonds, on trouve de tout, sauf du bon sens, de l'égalité et encore moins la liberté. Parce que dans les bas-fonds, il n'y a pas de ciel, de végétation, il n'y a pas d'air frai ni de vent, la beauté ne semble pas avoir le droit d'y pénétrer. Je pense qu'elle n'en a pas l'envie également. Après tout, qui voudrait d'un monde où seuls la mort et le crime envers autrui font loi ? Sûrement pas moi. Et pourtant...et pourtant c'est là que je vis. Non, faux. C'est là que je survie. C'est plus juste. Comme la quasi-totalité des résidents de ce monde sinistre, je rêve de liberté, d'un échappatoire à cette infortune, d'une sortie vers le monde qui se mouve au dessus de ma tête chaque jour. Je ne peux que rêver oui. Le rêve est ma source de bonheur. C'est le seul moyen qu'il n'est été donné pour imaginer ce que jamais je n'ai eu. À la mort de mon père, qui était malade, ma mère fut dévastée. Elle fit de son mieux pour prendre soin de moi mais n'étant plus protégée elle s'est faite enlevée deux ans plus tard par des marchands d'esclaves. Par chance je leur avait échappé. Ils n'avaient pas connaissance de mon existence car je ne sortait pratiquement jamais, donc en venant prendre ma mère, ils n'ont pas fait attention à la fillette qui se cachait sous les escaliers d'une maison miteuse des bas-fonds. Suite à cela j'ai beaucoup pleuré, énormément. C'était comme arracher le peu de plume qui constituaient les ailes que m'avait offert mes parents à la naissance. La douleur était insoutenable, et pourtant bien réelle. J'ai alors grandi par moi même. Je volais, pillais et m'échappais pour me nourrir. Parfois je subtilisais un objet de valeur à un passant qui me constituais un peu d'argent. Souvent quand je me faisais des amis, ils disparaissaient mystérieusement, ou bien ils se faisaient prendre par la milice. En fait je changeais de fréquentation environ tous les mois. Je détestais au début, et bien que l'idée me répugne, j'avais au bout du compte pris l'habitude. Finalement je restais souvent seule. Je passais mon temps à énumérer les côtés positifs de ma situation, cela me permettais de ne pas sombrer dans je ne sais quelle aberration. Déjà,je n'étais pas malade contrairement à beaucoup qui souffraient du manque de lumière, j'avais la tête sur les épaules, je n'étais pas blessée, j'étais du genre discrète et donc pas dans les listes des criminels de la police du coin. Bref je grandissait, effacée du monde. Jusqu'au jour de mes 16 ans où ma bienveillance me valut quelques ennuis...
***
« Venez voir il va y avoir une nouvelle exécution ! cria un garçon du peuple souterrain
-Encore ? Ces connards lesenchaînent... »
« J'ai vu un enfant ce fairetuer la dernière fois » se lamenta une mendiante qui passait ses ''journées'' sur la place centrale.
« Chérie rentrons je ne veux pas voir ça ! »
« Papa, ils vont lui faire quoi à la dame ? »
« Elle est si jeune...avec descheveux pareil on aurait pu la vendre chère.
-Ouais bah soit heureux de pas être à sa place. »
Les voix affluaient. À genoux sur une estrade en bois, j'avais du mal à voir les propriétaires de ces mots. Comment ai-je fais pour me retrouver pieds et poings liés sur la tribune des mis à morts ? Tout ça pour du pain franchement...c'est aberrant. Pour une fois que je partage, me voilà bien récompensé !
J'ai volé oui, encore, ma discrétion s'est envolée lorsque je vis non loin du marché deux pauvres enfants abandonnés. Il y avait une petite fille et ce qui semblait être son petit frère. Ils m'ont fait penser à moi il y a de ça quelques années, alors je n'ai pas hésité, je leur ai donné mon gain précédemment dérobé. Il était encore chaud, ce pain. Ils m'ont remercier d'un sourire et lorsque je me suis retourné je me suis retrouvé nez à nez avec la milice. Super début de journée...Ces prétendus gars de la police devraient s'intéresser au marché noir et au trafic d'organes plutôt que d'arrêter les jeunes voleuses qui courent par milliers dans les rues pouilleuses de ce patelin !
Je soupire en repensant à ma situation. Je suis vraiment mal tombée. La foule grandit et bientôt on m'exécutera, pour l'exemple m'ont-ils dit. Mon cul ouais. Ils tentent d'intimider les escrocs de la ville, alors une vie en moins ou en plus, à quoi bon, c'est pas ce qui manque dans le coin. Il va falloir que je trouve un moyen de sauver ma peau, sans mes mains ni mes jambes, et si les mots restent mes seuls armes, j'en ferai bon usage.
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Hello tout le monde !
Voici ma première fic alors j'espère qu'elle vous plaira ^^ je vais au maximum faire en sorte de respecter les caractères des persos ! Pour le reader comme vous allez le voir, il n'y a pas encore de "(tp), (tn)...etc" simplement parce que à la base ça me fait chelou à la relecture mais ça arrive ^^
Maintenant à vous de voir ! ^^
Aussi le prologue sera en plusieurs parties (me demandez pas pourquoi c'est comme ça, na !)
Je fais tous les plats mais le client est roi !! U_U Ce qui veut dire que la critique est la bienvenue ^^
Voila voila à plus ^^!
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Amour Titanesque [Livaï x Reader]
FanfictionAujourd'hui j'ai cru mourir. Tout avait été organisé pour. L'estrade, les cordes, la hache, le bourreau et bien sur le public. Mais le destin en décida autrement. Enfin quand je parle du destin je veux en fait parler de Livaï . Première fic svp soye...