Nastya

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                                                                                 P.D.V Magnus

  Un rayon de soleil qui me chatouillait le visage me tira de mon agréable sommeil. Un léger   ronflement joyeux s'élevait à ma gauche, ce son me fit sourire. Il était toujours là, avec moi. Je le regarde en me tournant aussi délicatement qu'il m'était possible de le faire. Ces lèvres étaient légèrement entrouverte, ses cheveux noir ébène lui tombaient sur le front, endormis il avait un visage encore plus enfantin. Il était couché sur le ventre et son bras droit passait en travers de mes côtes, et    c'est moi qui suis possessif...

   Je regarde l'heure, onze heure trente-huit. Alexander allait me tuer si je ne le réveillais pas pour qu'il aille à l'institut, mais il était tellement calme et serein que je ne pouvais pas m'y résoudre et puis rester dans ses bras ne me dérangeait pas franchement non plus. Mais comme si il avait lu dans mes pensées, il resserra sa prise sur moi, me collant presque à son torse, puis ouvrit les yeux.


      - Bonjour amour, dis-je en lui caressant tendrement la joue.

   Un grognement endormit me répondit avant qu'il n'enfonce sa tête dans son oreiller, son pouce me caressant le haut du dos.

                         - Il est quel heure ? Demanda t-il après avoir baillé à s'en décrocher la mâchoire.

                        - Presque midi, marmonnais-je en me mordillant la lèvre inférieure.

                              - QUOI ?! S'écria t-il en se redressant sur ses avants-bras. Magnus tu aurai pu me réveiller !

      - Je viens de me réveiller aussi amour, marmonnais-je

        -Jace va me tuer, se lamenta t-il.

   Je roule des yeux, il se tourne et se lève m'offrant une vue bien trop excitante pour un jeudi matin, midi. 

                                                      - La prochaine fois  je dors avec ton chat lui il me réveillera ! Et à l'heure ! Grogna t-il.

    Je souris, quelle menace ! Je me lève et lui tend son pantalon. Il l'attrape en rougissant, il avait sans doute oublier qu'il me passait un savon en caleçon.

- Merci, marmonna t-il en l'enfilant le visage cramoisie.

Je souris, une idée plutôt plaisante venait de me traverser l'esprit...Je l'enlace en collant mes mains sur sa chute de reins, endroits très sensible chez Alec, un léger grognement de plaisir lui échappe malgré sa mine sévère. Je frotte mon nez au sien en lui effleurant les lèvres, son souffle s'accélère, il frissonne à chacun de mes mouvements. Non d'un chat il est tellement désirable... Comment peut on l'être autant ? Parmi toutes les relations que j'ai pu avoir  jamais je n'ai rencontré quelqu'un d'aussi excitant. Je lui vole un baiser puis lui embrasse la joue, le menton, suis la ligne de sa mâchoire et descend jusqu'au creux de son cou, un autre coin sensible. Je lui suçote la peau et il se cambre légèrement contre moi en passant ses bras par-dessus les miens, allant trifouiller dans mes cheveux, je laisse entendre un grognement de plaisir, lui aussi commençait à connaitre mes points faibles après tout...

- C'est bon tu es pardonné Mag', dit-il d'une voix remplie de désir les yeux luxuriant.

Je souris devant ce surnom et lui souffle dans le cou lui arrachant un énième frisson.

- Je peux espérer te voir ce soir alors ? Demandais-je tendrement.

- Je vais y réfléchir...

Je me détache de lui avec une mine boudeuse, croisant son regards inquiet je lui tire la langue. Alec et sa peur de mal faire !

- A ce soir Magnus, dit-il en me volant un baiser.

- A ce soir amour

Il enfila un T-shirt sa veste et courut à l'institut.


J'avais passé ma journée à me retenir de débarquer à l'institut et voilà qu'on m'appelait pour que je m'y rende en urgence, franchement si je voulais éviter de penser à Alexander on ne me facilitait pas la tâche. Je crée un portail et le traverse et je tombe nez à nez avec la soeur de mon petit ami en sueur, les vêtements déchirés, les cheveux dans tout les sens et du sangs séchés sur la peau.

- Isabelle ? L'interrogeais-je.

- Magnus ! Vite il faut qu'on aille au port les autres ont besoin de nous !

- Quoi ? Mais que se..

- MAINTENANT

Avant que je ne puisse dire quoi que se soit d'autre elle me pousse dans le portail.


NastyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant