*CHAPITRE 4: it's today*

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Il est cinq heure du matin quand mon réveil se met sauvagement à sonner. Je sors de mon lit après avoir apprécié ces derniers instants dans celui-ci, je prends mes affaires pour aller à la douche et enfile un slim noir et un t-shirt vert clair ample. Je descends pour prendre un dernier petit-déjeuner avec ma mère, ma soeur, mon frère et Maëva. Je remonte ensuite me maquiller, me coiffer et me brosser les dents, à six heure précisons nous partons de la maison avec le vieil espace vert de Thierry. Nous arrivons à l'aéroport vingt minutes plus tard. Je sors mes trois valises, mon gros sacs et deux sacs à mains et j'essaye de trainer dans la direction de Marie et Noémie, nous allons enregistrer nos bagages ensemble, nous voilà débarrassés d'eux pendant au moins une heure. Ines arrive limite en courant pour nous dire bonjour et enregistrer ses bagages à son tour. Nos familles sympathisent alors que l'annonce au micro se fait, nous embraquons dans dix minutes au plus tard. Je regarde les membres de ma familles le coeur serré, je les serre dans mes bras chacun leur tour; ma mamie arrivée plus tard avec Amadine et Kylian me dit de prendre soin de moi et de l'appeler tous les jours sans exception, je lui promet ceci. Je serre ensuite la maman de Noémie dans mes bras et ainsi de suite, on finit par dire au revoir à notre amie qui reste malheureusement ici.

Marie: -"Qu'est-ce que je suis contente que tu ne viennes pas."
Ines: -"Dit-il la larme à l'oeil."  Marie essaye toujours de dé-dramatiser les choses.
Moi: -"Tu vas vraiment me manquer."
Noémie: -"Vous aussi mais je préfère rester.."

Elle nous dit qu'elle est désolée et nous serre une dernière fois dans ses bras avant que nous fassions de même avec notre famille, encore, le dernier appel se fait et nous nous empressons d'embarquer. Une fois ma ceinture attachée, je souffle profondément pour empêcher mes larmes qui menacent de dévaler mes joues.

**
*

Après une longue heure de transit à Paris nous sommes installées dans l'avion définitivement en route vers un nouveau départ loin de notre pays natal. L'idée de vivre en Amérique, en Californie, à Los Angeles m'a toujours traversée l'esprit depuis mon plus jeune âge bien que je ne sois pas vraiment âgée. Mais tout cela n'était qu'un fantasme avant que je ne fasse la connaissance de Marie et Ines en seconde, Ines était totalment sûre qu'elle irai alors que Marie et moi l'étions un peu moins surtout financièrement. Ca a été difficile de quitter mon club de natation, j'ai été au dernier entraînement vendredi et mon coach a versé des larmes en me serrant dans une étreinte interminable au bord d'un des trois bassins d'entraînement qui ont accompagnés mes six années de natation. J'ai faillit refuser de partir avec mes amies parce que je ne voulais pas quitter mon club, l'objectif était de faire des qualifications olympiques dans deux ans, mon coach Benjamin était totalement sûr que j'en aurai fais mais me voilà en route vers la Californie avec deux de mes meilleures amies.

J'éteins mon ordinateur quand j'entends la voix du commandant de bord annoncer nos descente vers l'aéroport international de Los Angeles. Une fois descendues de l'avion, les jambes angourdies par ces onze heures et demie de vol. J'essaye de récupérer mes trois valises et mon sac tous en même temps, un jeune homme tente de prendre deux de mes valises mais je lui arrache dex mains en vitesse.

-"Relax ! Je voulais juste t'aider." dit-il avec son superbe accent américain.

Je lui souris et hoche la tête en guise remerciement et rejoins les filles pour aller prendre un taxi. Nos regards pleins d'excitation les mots n'ont aucunes utilité face à notre émerveillement, je reconnais le quartier tant observé sur Google Earth avec mes amies nous sommes arrivées. La voiture s'arrête, l'aimable conducteur  descend nos bagages qui tenaient à peine dans le minuscule coffre. Il tape sur la fenêtre et nous descendons de la voiture pour essayer de monter tant bien que mal la montagne de valises jusqu'à la voiture "17" au deuxième étage. Ines sort les clés de l'appartement souffle un coup avant de la tourner dans la serrure et d'ouvrir la porte. On pénètre dans la grande pièce principale la cuisine noire et blanche sur la droite en entrant et toute mignonne, le sol en moquette de couleur blanche et les murs sont de couleur ivoir. Il y a seulement deux chambres alors je me dirige vers la porte d'entrée pour prendre toutes mes affaires et cours dans la chambre en criant "Je prends celle-là!" les filles arrivent devant la porte de ma nouvelle pièce sacrée, elles se regardent et sourient avant de partir en courant faire la même chose que moi. Marie et moi déballons nos affaires dans nos chambres pendant qu'Ines fait mine de nous bouder assise toute seule au milieu de la grande pièce. Chacune d'entre nous appellons nos familles pour leur assurer notre arrivée avant de nous reposer.

New start in L.AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant