Chapitre 18

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Cela faisait maintenant une heure que je m'étais réveillé et regardait le plafond. Je ne me sentais pas d'humeur à me lever pour la simple raison que je craignais ce qui se passerait en cette journée. C'est sûr: j'allais dire à Evan la vérité de cette Julie et mettre les points sur les i sur notre soi disant relation. Mais comment vais je m'y prendre ? Et ... et si il le savait déjà ? Pire: Si il l'aimait vraiment et que je me faisais des idées ?

Toc. Toc. Toc.

Moi: Entrez. NOOON N'ENTREZ PAS ATTENDEZ.

Merde ! Ca pouvait être Evan. Je jeta un rapide coup d'oeil au miroir et peigna mes cheveux. Après avoir réajusté mon short de pijama, j'ouvris la porte.
C'était Mounir.

Mounir: Pourquoi t'as pris tout ce temps ? Tu faisais quoi ? Allez pousse toi laisse moi entrer !

Il me poussa et ferma la porte puis s'installa sur mon lit comme si je n'existais pas.

Moi: Woow wow on se calme mec ! Je ne t'ai pas invité à entrer à ce que je sache.

Mounir: T'avais pas vraiment le choix.
Il était un peu bizarre ce matin.

Moi: Cava ?

Mounir: Euh oui.

Il évitait mon regard. J'en profitais pour lui jeter ma pantoufle dans sa figure puis m'assit près de lui.

Moi: Vas y crache le morceau.

Mounir: Bon d'accord ! Je suis dans la merde soeurette. Il ne reste plus que deux jours pour mon putain de rendez vous et...

Moi: Language !

Mounir: Ta gueule on dirait maman. En plus je dis ce que je veux j'ai tout de même 20 ans. Putain pute petasse patate panaché ...

Moi: Les deux derniers ne comptent pas comme insultes. Mais j'ai compris: tu dis ce que tu veux et quand tu veux.

Mounir: Bah bravo Einstein.  Là c'est mieux.

Moi: Mais j'ai pas dis que je le dirais pas à ma mère.

Il me jeta sur le lit et commenca à me chatouiller.

Mounir: Tu disais quoi ?

Moi: Hahaha.. je... je ne dirais rien ... haha mounir... hahah PUTAIN ! Criai-je.

A ce moment là, la voix de maman se fit entendre: "Languaaaaaaage!"

J'étais plié de rire. Ma mère était un radar contre les insultes.

Moi: Pourquoi est ce qu'elle m'a entendu et pas toi ?

Mounir: Parceque je suis magnifique ?

Moi: C'est ca ouais... enfin revenons au sujet. Donc tu stresses ?

Mounir: Ouais... j'ai peur si jamais je fais quelque chose de pas bien et...

Moi: Mounir écoute. Tu n'as pas besoin de trop penser à tout cela, même si ca va pas être facile. Je sais qu'elle te plaît beaucoup mais il faut que tu restes toi même et si tu lui plais pas, bah c'est elle la perdante. Même si je ne pensais jamais et j'ai bien dis JAMAIS le dire un jour, mais tu es drôle, sympa, beaugoss... 'fin magnifique comme tu l'as déjà dit. Donc si tu as besoin de t'inquiéter sur quelque chose, c'est surtout pour elle qu'il le faut. Si elle n'ouvre pas bien les yeux,  elle va perdre un chef d'oeuvre humain, dommage pour elle. Et si jamais tout ce truc ne marche pas entre vous, il y'aura toujours d'autres filles que tu pourras rencontrer.

Mounir se leva aussitôt et me mis dans un câlin.

Moi: Tu m'étouffes là. Bon tu ferais mieux de partir maintenant. Il déjà 11 heures et il faut que je prenne ma douche.

InattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant