One Shots [BoyxBoy]

Un malheur peut finalement être positif. 1/2

Attention ! Évocation d'un sujet à caractère sexuel.

Thème : Plan machiavélique

|| TwoShot ||
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Vendredi - 16h30

Vous êtes bien sur le répondeur de Stéphanie, si je ne vous réponds pas, c'est que je ne veux pas vous parler alors s'il vous plaît, ne me contacter plus. Bye.

« - Je vais la tuer. »

Ma sœur m'a envoyé faire les magasins pour acheter un cadeau à son mec. Elle me prend vraiment pour un con, je vous jure.

Stéphanie vient de trouver une nouvelle conquête, ils fêtent leur un mois de relation. Voilà à quoi sert ce cadeau. Vous vous demandez pourquoi je dois me faire chier à chercher pour elle alors que ce n'est pas mon copain ? Simplement parce qu'elle a passé la soirée en tambouriner à ma porte pour ensuite me torturer la tête à me supplier de l'aider. J'ai finalement cédé, lui demandant de la fermer par la suite pour pouvoir continuer ma concentration sur le match de foot. Je la hais.

Après une heure à tourner en rond dans plusieurs magasins, j'ai essayé de l'appeler sans succès. Je sais très bien qu'elle le fait exprès cette morveuse.

Une seule idée. La vengeance.

Je me dirige vers une boutique spéciale. Demande à une vendeuse des conseils sur certains produits, j'en choisis finalement un. La vendeuse l'enveloppe d'un papier bleu clair avant de le mettre dans un petit sac, fermé.

Impeccable.

Je ressors, prends la direction du parking pour me rendre à ma voiture. Je suis plutôt fière de mon nouveau bijou, j'ai réussi à économiser pour me la payer.

J'avance, un sourire scotché sur les lèvres, pressé de voir la réaction de ma sœur quand son copain ouvrira le sac.

J'aperçois ma voiture, sa couleur rouge plutôt efficace pour la voir de loin. J'enfonce ma main dans ma poche en jean pour sortir mes clés puis reporter ensuite attention à ma voiture, mon regard attiré par un papier sur le pare-brise.

Je le prends rapidement en main, le papier est blanc recouvert par une écriture de couleur bleue :

Je suis vraiment désolé, je viens d'avoir mon permis et je suis encore vraiment désolé. Appelez ou laissez-moi un message pour qu'on discute de ce qu'on doit faire pour les réparations.

Mon cerveau ne fait qu'un tour en lisant le mot réparation. Je contourne rapidement ma voiture, constatant aucun dégât sur la partie avant. La colère s'empare de moi, l'arrière de ma voiture est enfoncé. Je reste la bouche entrouverte, le regard plus que noir. Je ne conseille à personne de venir me parler, je suis capable de faire un meurtre. Je ne l'ai que depuis deux jours et un putain de connard incapable de conduire une voiture vient de tout briser.

Je lis le message une nouvelle fois rageusement. J'ai la haine.

Il est désolé, vraiment ? Et moi donc. Évidemment que je vais l'appeler, il va payer ou bien me rembourser, je m'en contre-fiche, dans tous les cas, je ne comprends pas qu'on donne le permis à des gens sans compétence.

Je compose le numéro inscrit en minuscule en dessous du message, à croire qu'il ne voulait pas que j'arrive à le lire, pauvre con.

Bip. Bip. Bip. « Veuillez-laissez ... »

« - Arrrgh ! »

Je rentre côté conducteur, pose ma tête sur le volant un instant pour me calmer. Je reprends mon téléphone pour composer un message :