chapitre 2

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La famille se précipita vers le séjour. Celui-ci était décoré de papier-peints colorés dans les murs ainsi que des canapés convertibles couleur gris avec des coussins multicolores au-dessus. Une table ronde en verre se tenait au milieu.

Papa serra M.Martinez dans ses bras et échangea avec lui quelques compliments.

-Regardez moi le charmant jeune homme que voici,dit papa,faisant allusion a Eric.

-Il est peu timide,plaisanta M.Martinez en tapotant son fils dans le dos.

Je ne pus m empêcher de toussoter,pour étouffer le rire hysterique qui était en moi.

-Bienvenue ! Prenez place !, répliqua ma mère,avant de s eclipser a la cuisine.

Les invités s'assirent et me dévisagèrent des pieds jusqu'aux cheveux.

-Oh ! Que tu es magnifique Sam ! Tu serais pas partie chez le coiffeur, par hasard ? , demanda Mme Martinez avec son air de peste.

-Non, pas du tout ! Je n ai pas de temps à perdre dans un salon de coiffure,repliquais-je sechement, j'ai des mains talentueuses.

Eric pouffa de rire quand sa mère lui pinça les cuisses.

-peut etre qu un jour ma mere te pretera les sevices de sa coiffeuse personelle ,dit-il ironiquement,ou peut etre pas.

Il eclata de rire tandis que moi je le contentai de lever les yeux au ciel, qu il pouvait etre con !

Mon père et M. Martinez abandonnèrent la discussion et se dirigèrent vers le bureau.

« Je crois qu'ils étaient ennuyés », songeai-je,je les comprends d ailleurs.

-Maman, tu as besoin d aide ?lui demandai-je, dans l espoir d echapper au « charmant jeune homme »qui était assis devant moi, et a sa « charmante mere ».

-ce ne serait pas de refus,ma cherie

Je me levai alors,contente de me debarsser de ces deu la.

-Super, alors la vraiment bravo,ricana eric,vous nous invitez,et puis nous laissez seuls, tres sympa.

Pour toute reponse, je lui levai mon majeur.

Je me dirigeais alors vers la cuisine pour aider ma mere,mais des que j entrai,elle remarqua que j etais clairment ennuyee.

-maman, pouquoi vous continuez a etre amis avec des types comme ca,demandai-je, vous pourriez pas trouver des gens un peu plus...sympathiques

-sam ,repliqua ma mere, tu sais tres bien que ton père a beaucoup besoin de M.Martinez,et que le contract qu il doit signer avec lui est fondamental pour sa carriere.

Oui elle a raison,mon père est foutu sans le père de ce cretin, et c est d ailleurs la seule raison qui me poussait a le supporter, d ailleurs je faisais un effort inimaginable pour ne pas lui en coller une a chaque fois qu il me faisait une de ses blagues de merde !

-pour l instant, on n a pas d autre choix que de se montrer agrables envers eu, constata ma mere

Pour toute reponse, je pris le plateau d apperritifs, et me dirirgeai vers le salon, un grand sourrire accroche au visage.Avant de franchir la porte, je me retournai vers ma mere, qui m adressa un clin d œil

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-ces lasagnes sont succulentes, complimenta M.Martinez

-Mais je trouve quand meme qu il n y a pas assez de fromage, fit remarquer Eric, sans prendre la peine de terminer sa bouchee

Il pourrait pas laisser ses remarques pour lui-même ? comment peut il se permettre de faire une remarque sur ce chef-d oeuvre, dire que mes amis me supplient presque a genoux pour venir en gouter !

-je vous en prie, dis ma mere en rougissant legerement

-C est la specialite de maman, ajoutai-je en lancant un regard defiant a eric, je n exagererait pas en disant que je n ai jamais goute de meilleur de toute ma vie !

-Et c est d ailleurs Sam qui a demande a ce qu on les preapre ce soir , precisa papa

-C est la moindre des choses ,enchaina ma mere, ma fille le merite apres la rude journee qu elle a passe

-ah, tu as donc passe ta journee a faire le menage ? l interrompit Eric, la pauvre

Je preferai me taire et laisser ma mere repondre a ma place, parce que j était a j était a deux doigts d exploser,chose qui ne serait pas trtes agreable a voir.

-non, elle était chez les recruteurs de Stanford, lui repliqua ma mere fierement

-Elle ? Stanford ? s exlama Eric en pouffant de rire, plutôt dans tes reves, oui !

-je ne pense pas que ta fille ait ses chances , ma cherie, dit Mme Martinez de son air arrogant

-Mais non voyons, assura ma mere, sam est tres douee, ils vont surement la prendre

-Ca ce qu avaient dit tous les precedents candidats, rappela Mme Martinez, mais ils ont tous echoue lamentablment , ils n ont jamais pris un eleve de toulouse

-Et Sam ne risque pas d etre la premiere, ajouta Eric en pouffant de rire

Non trop c est trop ! ils ont depasse les bornes !

Je me levai alors et partit sous le regard ebahi de tous.

-sam, ou vas-tu

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