Mois 5 : Raz de marée

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Je ne parlais plus à personne, je ne voyais plus personne, les seuls moments où j'avais un contact humain se résumait à demander un service. Et encore, ma voix était si monotone et glaciale que je ne supportais pas d'ouvrir la bouche. Je passais mes journées à ressasser mes vieux souvenirs et à écrire mes journées et mes sentiments dans le carnet que Nathaniel m'avait offert. Ma nostalgie m'étouffait et je me refermais de plus en plus dans la coquille que je m'étais construite.

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