Toi et moi

37 2 9
                                    

J'arrive plus à parler. J'arrive plus a respirer. J'arrive plus à penser.J'arrive plus a rien... Déjà que j'arrivais pas à grand chose !Alors maintenant, que ce foutu sentiment, c'est encré à l'intérieure de moi ; comme un démon, une maladie qui t'ronge petit à petit, un mot étrange qui dérange, un abruti pas fini qu'arien d'autre à faire que te péter les couilles !


Alors j'inspire, j'expire, à n'ne plus finir. Et notre beau Shakespeare nous dit qu'il faut mourir. Et mon cœur blessé, blessant tout ce qu'il entreprend, me ravage à coup de hache et d'rage.


Et maintenant dégage ! Dégage putain ! Parce que j'vais finir par blesser quelqu'un et vaut mieux pas qu'se soit toi... Parce que toi t'es qu'un pauv' gosse, qui prend tout tout le temps sur la gueule, et qu'a jamais rien demandé ! Parce que oui, j'suis p'être pas quelqu'un d'bien, mais toi t'es rien ! Absolument rien ! Alors vient pas te plaindre putain ! J't'avais prévenue merde ! Faut pas croire tout c'qu'on t'dit, mais faut pas tout nier non plus...


Alors j'inspire, j'expire, à n'ne plus finir. Et notre beau Shakespeare nous dit qu'il faut mourir. Et mon cœur blessé, blessant tout ce qu'il entreprend, me ravage à coup de hache et d'rage.


Eh ben oui j't'avais prévenue merde ! Tu t'attendais à quoi ?Que j't'offre des p'tits gâteau, une tasse de thé, et être bien élevé ? Mais va te r'coucher ! Vas r'joindre Alice et sa bande de malice a l'hôpital psychiatrique, et jouer à pierre feuille ciseau et voles le porte feuille ! J'suis p't'être mal élevé, mais toit t'es complètement cinglé ! Pas foutu ranger tes sentiments correctement ! De bien parler en publique sans enculer la république !


Alors j'inspire, j'expire, à n'ne plus finir. Et notre beau Shakespeare nous dit qu'il faut mourir. Et mon cœur blessé, blessant tout ce qu'il entreprend, me ravage à coup de hache et d'rage.


Arrête de m'regarder comme ça et ferme là ! Ferme là putain !J'commence à en avoir mare de t'entendre tout l'temps beugler après toi ! Faudrait p'être consulter mon p'tit gars... Parce que oui tu peut dire que j'suis taré, mais t'as pas le droit de dire que tu l'es pas ! Tu peux pas t'imagier à quel point on s'ressemble...Mais moi j'ai pas b'soins toi moi ! J'peux m'débrouiller tout seul ! Comment ?! Parce que j'parle tout seul devant ma glace j'ai besoins d'aide ? Mais tu t'es pas regardé ? On dirais moi ! D'ailleurs on m'le dit parfois... Que toi et moi,ce n'est pas toi et moi, mais toi t'es moi...


Alors j'inspire, j'expire, à n'ne plus finir. Et notre beau Shakespeare nous dit qu'il faut mourir. Et mon cœur blessé, blessant tout ce qu'il entreprend, me ravage à coup de hache et d'rage. (bis)

Mon apparence est de béton, mais mon coeur est papillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant