Futbolista | A.G.

I

- Coucou !

Je saute sur son dos et il me rattrape. Je descends et on se sourit.

- Tu vas bien ? il me fait la bise.
- Impecc et toi ?
- De même.

On suit un chemin au hasard tout en discutant et nous arrivons devant un petit parc.

- C'est trop mignon, je dis.
- Comme toi, me répond Antoine avec une œillade.
- Arrête.

Je rougis et cache mon visage avec mes mains tandis qu'il ricane.

- Que veux-tu faire maintenant ?
- Parler de toi? je propose.
- Ma vie n'est pas très passionnante, et tu dois déjà la connaître par cœur, il rit.
- Je suis peut-être une grande fan mais seul toi peux me donner les détails manquants.
- Pas faux. Je t'écoute.
- Parle moi de ta famille.
- Et bien, je viens de Mâcon, comme tu les sais. J'ai une sœur aînée de vingt-huit ans et un petit frère de dix-neuf ans. Ce que les gens ne savent pas, c'est que nous cherchons la jumelle de Théo qui a été adoptée quand j'avais neuf ans.
- C'est vrai ?
- Oui, il sourit tristement. Nous la cherchons et je croise les doigts pour qu'on la retrouve rapidement. 
- Je suis de tout cœur avec vous en tous cas.

La conversation reprit puis ce fut l'heure pour lui de rentrer à Clairefontaine. je pris le chemin inverse et repensais à sa sœur. Et si ?

Maison des Jones. 12 heures 10.

- Nous t'attendions, sourit Joëlle.

- Merci, c'est gentil.

Je m'installais et vis le regard de Célia en face de moi. Je sens l'interrogatoire arriver.

Chambre de Célia. 13 heures.

Elle s'assoit face à moi en se frottant les mains. 

- Je t'écoute.

Je lui raconte donc ce rendez-vous amical ainsi que l'histoire d'Antoine.

- Ah ! Je te l'avais dit ! elle exulte.
- Rien n'est sûr pour l'instant, je me défends.
- Oui oui, c'est ça.

Je lève les yeux au ciel. Elle m'exaspère !