Unis Un Jour

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Cachée derrière un buisson, j'entends ses pas piétiner les branchages ne se doutant en aucun cas qu'il ne lui reste que quelques minutes à vivre. Il se penche et se désaltère dans la rivière ne prêtant aucune attention à ce qu'y l'entoure. A pas de loups je me déplace doucement pour le contourner. "C'est un vrai mastodonte", pensais-je. Mais ce n'est pas ça qui m'arrêtera, j'ai une famille à nourrir, surtout que le gibier se fait très rare ces temps-ci. Arrivée derrière lui, je brandis mon arc mais contre toute attente le tapir se retourne, me faisant trébucher et s'enfuit à une vitesse fulgurante. En me relevant une douleur atroce me vint de l'épaule, mais pas le temps de jeté un œil, le tapir s'éloigne déjà. Je me lance à sa poursuite suivant ses énormes traces de pattes dans la boue. Je cours vite, c'est l' un de mes principale atouts. J'arrive rapidement à le retrouver et à une dizaine de mètres je brandis mon arc (tout en continuant de courir) malgré la douleur de mon épaule, je souffle, fais le vide en moi et laisse filer la flèche en bois si légère et pourtant si rapide. Elle vient se planter à une vitesse incroyable dans le ventre du tapir. Je m'approche de lui et met ma main sur sa tête tout en lui chantant une berceuse. Je ne tue pas les animaux par plaisir, il faut que je chasse pour ma mère et mon petit frère de neuf ans. Le tapir rend son dernier souffle avant de sombrer dans un sommeil éternel et je reste assise pendant cinq minutes comme à chaque fois que je tue un être qui n'avait rien demandé. Je finis par me lever et construit rapidement une sorte de radeau avec des rondins et des lianes pour pouvoir le transporter.

J'arrive enfin dans mon village et me dirige vers ma cabane sous les regards envieux des personnes que je croise. Ma mère sort justement de la cabane et ses yeux se remplissent de larmes quand elle voit notre repas et elle vient m'aider à le porter dans la cuisine. Mon petit frère descend justement. Quand il voit le tapir il ouvre de grands yeux:

- C'est notre repas Liana? demande t-il d'une petite voix

- Oui Solal , on va bien manger ce midi et on va en faire profiter tous le clan.

Un énorme sourire apparait sur son visage suite à ma réponse. Il saute de joie et pars chercher ses copains et les membre du clan. J'aurai voulu garder le tapir pour nous , on aurai mangé à notre aise pendant plusieurs jours voir semaine, mais tous le clan meure de faim et tous le monde n'a pas quelqu'un pour s'occuper de la chasse. Nous sommes déjà peu nombreux alors...

Ma mère va me chercher une bassine d'eau et un bandage pour mon épaule. Comme je le pensais je me suis ouvert l'épaule, il va falloir que j'arrête de chasser pendant quelques jours. Je n'aime pas du tout cette idée, qui nourrira ma famille en mon absence, et les personnes âgés?

J'aide ma mère à découper la viande:

- Les anti-douleurs te font du bien? me demande t-elle

Je hoche la tête. Ma mère est médecin, elle s'occupe de toutes les personnes de ce clan et même de voyageurs. Je n'ai jamais connu mon père, maman n'a jamais voulu m'expliquer. Nous vivons dans la forêt et nous nous cachons depuis que les golden ont pris le pouvoir. La vie est dure pour tous, les earth comme les pyrhia. Moi, je suis une elfe. Nous sommes les plus discret et évitons de nous montrer. Les vagabond sont des manipulateurs et sont avides d'argent. Les lutins sont très rare, on dit qu'ils sont fragiles mais qu'ils ont de grand pouvoirs...

Je me lève et vais faire sécher la peau de tapir qui je pense fera une excellente couverture. Je vais ensuite au centre du village pour préparer le feu. Des petits enfants viennent m'aider à aller chercher du bois, ayant appris que ce soir il mangerai un plat chaud. Nous allons tous dans la forêt et nous ramassons du bois, des brindilles, nous chantons et la bonne humeur s'affiche sur tous les visages.

La nuit commence à tomber, les chouettes hulules.

- Allez les enfants, on rentre. dis-je assez fort pour que tous le monde m'entende

Un petit groupe se forme rapidement autour de moi, ils doivent avoir peur. Nous entamons la marche. Les enfants se collent à moi et Solal me prend la main. Soudain, nous entendons un hurlement...des loups. Je m'arrête pour savoir combien ils sont et combien de temps avons nous avant qu'ils nous rattrapent. Je me concentre et distingue grâce à l'ouï ultra développée des elfes, leur position et leur nombres. Je rouvre les yeux paniquée. Solal le remarque et me sert encore plus la main.

- A trois vous courrez jusqu'au village sans vous retournez et dites au adultes de faire un grand feu, chuchotai-je, surtout restez groupé et courez le plus vite possible.

- Mais et toi Liana, me chuchote Solal

- Ne t'inquiète pas, je vais essayer de les retenir et les éloigner.

Je lui souris:

- On se retrouve à la maison d'accord?

Il hoche la tête et je compte à voix basse.

- Un.....deux......trois!

Ils se mettent à courir et bientôt je ne les distingues plus. Je me concentre sur les bruits qui m'entoure. Des halètement se font entendre. Ils sont bruyant et se rapprochent à grande vitesse. Ils ont faim. Je cours dans la direction opposé du village et prend soin de laisser mon odeur à plusieurs endroits pour les embrouiller. J'essaye de prendre le plus d'avance possible sur eux mais ils se mettent déjà à ma poursuite. Ils ont compris qu'il y avait que moi mais au moins il me suivent et s'éloignent du village.

Je suis à bout de souffle, mes poumons me brule et les anti-douleurs ne font plus effets. Les loups se rapprochent, je ralentis sans le vouloir. Ils vont me rattraper et je vais mourir. Je hurle de colère et refuse de finir ma vie à quinze ans. Je trébuche et tombe, dans ma chute je me cogne mon épaule blessée et un liquide chaud commence à couler. Je suis incapable de me lever ni même de bouger. J'observe le ciel noir et attends que les loups arrivent. Des pas s'approchent suivi de grognement. Ils arrivent. Un bruit sourd retentit alors et je m'évanouis ne pouvant plus lutter contre la douleur.

Voilà le premier chapitre, dites moi s'il vous a plu et n'hésitez pas à me faire des remarques pour que je m'améliore.