Chapitre 1

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8 octobre – 8h15.

L'université de Buenos Aires était en effervescence aujourd'hui car c'était la rentrée scolaire et tous les jeunes devaient arriver en avance afin de consulter l'affichage à l'entrée. Les professeurs qui enseignaient ici, étaient : Milton Knight, professeur d'anglais, assez narcissique, Nina Rodriguez, professeur d'histoire et géo, Clavio Hernandez, celui de sport, Lina Dipaci enseigne l'italien, Leonardo Jandra en espagnol, Angie Pacondo, professeur de mathématiques, Armanzo Valente, prof de sciences et Pierre Valmont, celui de français. Pour diriger tout ce petit monde, le proviseur, Pablo Varmanzi qui est très à l'écoute des problèmes de ses élèves, compréhensif, gentil et cool mais qui sait être sévère quand il le faut.

Et puis, son adjoint, qui se prénomme Gregorio Nasimo, qui lui était tout le contraire du proviseur : méchant, agressif, prétentieux, toujours avec un air renfrogné et égoïste et détestait pratiquement tous les élèves surtout ceux qui faisaient partie des populaires, le groupe des garçons composé de Jorge, jeune, très beau, âgé de dix-sept ans, mesurant un mètre quatre-vingt, mais aussi très prétentieux, sûr de lui et de son charisme. Cependant, il était attentionné, rusé sans pour autant trahir la fille qu'il semblait aimer sur l'instant et arrivait à obtenir toujours ce qu'il voulait.

Ruggero, son meilleur ami, grand, fidèle en amitié comme en amour et dont les filles jouaient avec son point faible. Samuel, noir et assez balaise, jaloux des garçons qui s'approchaient trop de sa petite amie. Facundo, le plus petit de la bande mais qui était le plus intelligent. Il était le seul qui ne s'amusait pas avec les sentiments des filles. Diego, brun et n'avait que quelques mois de différence avec Jorge. Il était un peu son portrait craché, car il s'amusait avec les filles, les jetait comme un vieux mouchoir dès qu'il en voyait une autre encore plus mignonne, mais en plus bagarreur tout de même et puis le dernier du clan, Nicolás... le plus idiot de tous, mettant un temps phénoménal pour comprendre une chose, une situation.

Ils étaient un peu les bad boys de l'école, qui traînaient pour rentrer en classe. Et tous, appartenaient à l'équipe de basket-ball de l'université ; en ce qui concerne le groupe des filles, ennemies jurées des gars, dont Mercedes dit Mechi, était la chef, avec de longs cheveux blonds, très mince et un peu nunuche sur les bords. Mais sa beauté n'était sans pareil. Sa seconde, Lodovica appelée "Lodo", grande brune, mince aussi, d'origine italienne et qui avait beaucoup de mal avec la langue puisqu'elle confondait des mots. Candelaria dit "Cande", grande rousse qui changeait de look très souvent car elle avait du mal à s'affirmer et puis, Lena, sa cousine. Cette dernière avait des cheveux longs, châtain clair et des yeux gris bleus. Dès qu'elles arrivaient dans les couloirs de l'école, d'un pas assuré, les autres élèves masculins se retournaient sur leur passage. Nombreux étaient ceux qui ont tenté de sortir avec l'une d'entre elles, mais elles ne furent pas du tout intéressées par les ringards dont certains étaient très timides avec ces filles. Ils bégayaient dès qu'ils se trouvaient face à Mechi.

Et vu que les deux clans étaient ennemis, ils se détestaient au plus haut point, ne se fréquentant pas du tout, évitant d'être au même endroit au même moment et étaient donc tous célibataires. Ça valait mieux ainsi sinon cela provoquerait des malentendus ou même des bagarres et ça, ça ne serait pas bon pour la popularité de chacun des groupes.

Toute la place universitaire était envahie par les étudiants qui regardaient sur les listes dans quelle classe ils se trouvaient. C'était comme des abeilles dans une ruche, ça fourmillait de partout : à droite, à gauche et parmi tous, Jorge, le chef des "Warriors", arriva sur le parking de l'école en voiture décapotable, une Porsche Carrera 911 de couleur rouge. Tous ses camarades se retournaient derrière son passage, il ne passait pas inaperçu, loin de là.

Quand les autres élèves le voyaient, ils se poussaient de son chemin pour le laisser passer. Dès que les filles "impopulaires" l'aperçurent, elles le saluèrent, lui faisaient les yeux doux, papillonnaient devant lui pour le séduire. De temps en temps, il craquait pour l'une d'entre elles, s'amusant avec juste pour une nuit et l'oubliait dès le lendemain matin. Il était un peu le Casanova de l'école et ça lui plaisait assez. Et il voulait en profiter un maximum car cette année était la dernière dans cette université. L'examen allait avoir lieu mi-juin, le grand match de basket-ball opposant les "Warriors" à une autre équipe étrangère, fin juin et le grand bal de fin d'année le tout dernier jour de cours.

Perdus de vueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant