Nice

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Je ne peux même pas m'exprimer sur ce qu'il s'est passé.

À vrai dire, je ne connais pas le fin mot de l'histoire. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé et je ne veux pas le savoir.

Je ne veux pas savoir qui a tué qui. Je ne veux pas savoir combien de morts il y a eu. Je ne veux pas savoir comment tout ces innocents ont pu être tués.

Non, je veux faire la sourde oreille cette fois. Parce que c'est un acte absolument horrible et inhumain qui s'est produit un jour de fête nationale. Un jour de joie. Un jour de festivité.

Alors je veux que le 14 juillet 2016 reste un jour de célébration et non pas un jour sanglant.

Je ne renie pas ce qu'il s'est passé. Toutes mes pensées vont aux familles des victimes, à leurs proches, leurs collègues. C'est dur de perdre quelqu'un, mais ça l'est encore plus de savoir qu'ils ont été assassiné froidement par des gens qui ne connaissaient ni leurs noms, ni leurs histoires.

Quoiqu'il en soit, il faut continuer à vivre. À garder la tête haute en signe de défiance. À ignorer le bruit des canons qui résonnent si près de nos oreilles.

Dans le monde, nous ne sommes pas les seuls à souffrir. Mais je pense tout de même que la France a eu son quotas de morts inutiles pour cette année.

Kécecé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant